Les non voyants ou presque

Nous sortions à peine de notre première opération et nous voilà déjà en salle de réanimation. Nous ressentions de fortes douleurs, mais nous n'arrivions pas à l'exprimer à travers notre visage et notre voix. C'était fortement ennuyeux, car malgré la médecine avancée et les shinobi usant de l'Iro jutsu, rien ne changeait après plusieurs soins effectués. Nous le savions, nous avions frôler la mort et étrangement nous ne ressentions rien à ce moment précis. C'était comme si nous l'attendions depuis longtemps.

Nous restions donc là, souffrant au plus au point en silence dans cette salle de réanimation. Trois autres individus se trouvaient là et nous n'avions aucunement la force d'essayer de regarder aux alentours. Alors, nous nous reposâmes un court instant, très court avant d'être à nouveau réveiller par les soignants. Nous étions en sous-tension et notre rythme cardiaque n'était pas encore en forme. Le médecin pensait de nous que nous étions mortes-vivantes, un bien drôle de mot qui étrangement collait avec nous.

Nous patientâmes encore une bonne heure, mais nous n'étions pas seule dans cette salle avec toutes ses personnes opérées ou en réanimations dans leur lit. De pouvoir voir d'un seul oeil de nous aidait pas d'avantage, mais les sons autours de nous étaient bien réels.

Combien de temps allait t'il encore restait immobile dans cette chambre d'hôpital? L'aveugle ne bougeait que très peu sans que l'équipe médical ne doivent assister. Depuis sa courte discutions avec la Konoha-jin Tsubomi. Il n'adressait que peu la parole au autre. Cette chambre, dont il bénéficiait seul, finis indubitablement par accueillir d'autre patient. Le pire était un enfant particulièrement bruyant. Heureusement, il avait quitté l'endroit, pour le plus grand soulagement des oreilles de notre aveugles.

La douleur physique s'atténuais progressivement, mais elle restait suffisamment dérangeante pour cloué le peau d'ébène au lit. Le fait qu'il n'ai pas la volonté de guérir jouait certainement dans la réaction de son organisme. A vrai dire, il n'était plus sur de savoir ce qu'il voulait maintenant.

Il y avait peu d'agitation dans cette pièce. C'était un lieu de repos après tout. Sauf qu'il y eu de l'agitation au niveau médical d'un des patients. Bien sur, Saïto ne pouvait pas voir de qui il s'agissait. il était juste content que ce ne soit pas son cas. la visite des médecins commencer à l'agacé.


Il ne pouvait savoir l'état des autre patient n'y leurs niveau de conscience. Peut-être avait t'il parlé alors que tous dormez?

Une heure plus tard, nous finnisâmes enfin par être transporter dans une chambre. D'après le personnel soignant, les difficultés pour voir à nouveau était bien grande, voire quasi inexistante, ce qui signifiait que nous perdîmes notre oeil droit définitivement. Tout ça pourquoi ? Parce que nous manquions encore de vigilance. Impardonnable. Voilà le mot que nous nous répétions en boucle haïssant d'avantage notre propre personne.

Un enfant venait de sortir de cet endroit, nous n'étions pas encore prête à subir de trop grandes sonorités partant dans les aigues. Mine de rien, cela nous faisait grandement souffrir. Le médecin s'inquiétait de notre état en général et n'avait jamais vu, selon lui, un individu aussi inerte que nous. Pas d'expressions de visage, une intonation monotone, pas de mouvements suite au test de réflexes. Il ne comprenait pas ce qui n'allait pas chez nous et préférait nous redirigeait par la suite vers un "psychiatre". Nous avions toujours vécu ainsi, et nous ne ressentions pas le besoin d'aller voir qui que ce soit pour être simplement nous.

Une fois entrer en chambre et après les piqures contre la douleur, les infirmières nous laissaient enfin en paix. Habituellement solitaire, un peu de calme ne nous ferait pas de mal. Nos paupières sont lourdes et nous nous sentions partir vers le pays des rêves, jusqu'à ce que "lui" nous interpelle.


Notre voix peinait à sortir et nous arrivâmes à peine à prononcer les mots. La fatigue était bien trop présente pour engager une conversation, mais nous faisions tout de même un effort. Au même instant, notre corps ne bougeait pas d'un poil, seul notre oeil de gauche tentait d'apercevoir l'individu présent en cette pièce.

Le silence pour toute réponse, l'aveugle était d'un coté surpris de recevoir une question en guise de réponse; même s'il se rappela bien vite que la politesse était quand même de ce présenter un minimum avant. Mais il y avait une chose qui troublais particulièrement notre peau d'ébène. Né dans l'obscurité. Il avait appris à faire plus attention au moindre son qui l'entourait. C'est ainsi qu'il lui semblait que la voix de l'inconnue était très lointaine et faible. Sans doute était telle sout un traitement plutôt éprouvant et avait encore besoin de repos. Cependant, il ne pouvait faire que des supposition. Il ne pouvait pas voir après tout.


Ce désignais comme un "fantome" lui allait plutôt bien finalement. Enfin, il était plus proche d'être qualifier de "coquille vide".

Laissant le silence s'installait, il ne reposa pas la question pour le moment. Elle l'avait très bien entendu la premiére fois. S'il n'y avait pas de nouveau. Il n'allais pas insister, pour le moment.

L'homme qui se trouvait non loin de notre lit se décidait à répondre, mais sans donner son nom. Il se disait fantôme d'un passé, que pouvait-il bien penser en disant cela ? Malgré notre état cela titillait notre curiosité et nous ne pûmes de nous empêcher de demander:


Un raisonnement qui pouvait avoir du sens pour qui voulait le croire. Ca qui ne fut pas notre cas. Nous n'étions pas du genre très bavarde, mais plutôt très envahissante pour questionner une personne. C'était notre métier également après tout.


C'était une sensation que nous ressentions par le passé, au présent et qui s'intensifiera dans notre future proche. Notre corps ne bougeait toujours pas d'un poil et notre oeil ne quittait pas la direction dans laquelle provenait la voix de l'homme. A vrai dire, nous n'étions pas la personne idéale pour converser. Nous ne savions que satisfaire notre curiosité.

L'aveugle n'était pas lui-même un grand bavard. Dans sa jeunesse, peut-être qu'il aurait même ris à la réponse de la mystérieuse patiente. Mais le temps et la vie avait fait son œuvre. Il resta alors stoïque quelque instant à réfléchir. N'avait t'il pas été assez clair?


Un fait qui le désolé encore. Quelque centimètre plus à gauche et il y passé. Qui eût cru que c'était si difficile de se donner la mort finalement. il avait loupé son coup en beauté. Mais c'était une autre histoire. Soupirant, il devait maintenant définir ce qu'il entendait par "fantôme". Il regrettait d'avoir parlé finalement.


Voila ce qu'il sous-entendait par "fantôme". C'est ainsi qu'il se voyait maintenant. Un fantôme du passé de ce que fût son clan. Clan dans lequel il ne se reconnaissait plus maintenant.

Hum... Les paroles de l'homme ne nous allait pas être d'une grande aide. Nous n'avions pas non plus l'envie et ni la force de raconter ce qui s'est passé pour le moment. De plus, qu'est-ce que cela pouvait faire à une ombre ? S'il se décrivait ainsi, devions nous le traiter de la sorte ?


Une petite faiblesse pouvait se faire ressentir à la fin de notre question, dont notre voix gardait toujours la même sonorité. Lui comme nous, n'avait pas l'air très bavard. La conversation risquait sans doute de couper court.

Un soupire cette fois-ci. L'inconnue semblait finalement plus enclin à posé des question que de répondre à la premiére. La réalité c'est qu'il n'aimait pas cette attitude. Il avait fait un effort et n'avait rien eu en retour. C'était une mauvaise idée d'avoir entamer cette conversation.


Il se tût alors et ne rajouta rien de plus. Il n'avait plus vraiment envie de discuter pour le moment. Sachant qu'il n'aurait certainement pas de réponse à sa curiosité. De plus. Bien que l'intonation de la voix changeait peu. il lui semblait que la réponse était plus faible qu'avant. Ce n'était peut-être pas le bon moment pour converser.

Si la Kirishitan ne rajoutait rien. L'aveugle allait sans doute essayer de se reposer également. Il faut dire qu'il n'avait pas grand chose à faire pour passé le temps à l'hôpital. C'était une nouvelle journée d'été pluvieuse. Et contrairement à certain membre qui fêtait la vie, même sous la pluie, lui espérait encore que la mort vienne le délivré.

C'était l'un de notre clan et qui plus est tout aussi "mort" que nous. C'était ce que nous comprenions venant de ses propres mots après analyse complète jusqu'à présent.


Nous ne ressentions plus grand chose de nos maux. Nous verrons bien comment réagirait ce compatriote suite à cette nouvelle.

Il ne confirma, n'y n'affirma la supposition de la femme. Cette conversation n'avait finalement pas de sens et il commençait clairement à s'en lacer. Cependant, elle raviva légèrement son intérêt en lui donnant quelque information. il ne suivait plus la vie au village que de loin. l'affaire des Rihatsu ne le concernait pas. Mais celle de son peuple avait encore un léger intérêt.

Ainsi, l'un des ainé du clan avait subit une attaque. il ne pouvait supposé de son état comme il n'était pas présent. Était-il mort et avait rejoins Risako? Aucune idée. Mais cela prouvait à quel point ce monde n'était pas l'Eden qu'il recherchais en quittant leur patrie.


Répondit-il brièvement. une forme de récompense en échange d'information.

Répétions nous après que ce dernier prononçait son nom. Du moins, nous le supposions. Dans ce genre de situation, normalement nous devrions dire notre nom aussi en signe de respect.


Et nous n'ajoutions rien de plus. S'ensuivait alors la question de savoir comment le doyen se portait et ce qui s'était passé.




Nous ressentions une atroce douleur, mais nul son ne sortait de notre bouche, aucun gémissement montrant notre faiblesse.


Nous nous en souvenions comme si c'était hier.




Ce n'était rien qu'un oeil. Nous possédions des techniques qui pourront compenser cet handicape. Rien de bien grave et d'affolant.


Nous ne pouvions être plus claire de notre voix monotone.

Silencieux, l'aveugle écoutait le récit de cette mésaventure. Seth avait eu la chance de survivre à ce qui ressemblant à une attaque surprise assez surprenant dans un sens. Il essayait de visualisé la chose, mais le tout semblait être une attaque ciblé. Il ne posa d'ailleurs pas de question sur le potentiel agresseur. Le récit ne donnait pas d'information à ce sujet. Cela signifiant qu'il était inconnue des deux Kirishitan attaqué. Le yuukan n'apportais que malheurs au peux d'ébène décidément. Cependant, ils avaient la chance d'être encore en vie. Bien que celle portant le prénom "d'Utsuro" avait perdu un œil. Ce n'était pas le pire qui pouvait lui arrivait. mes il ne pouvait s'empêchait d'avoir un peu d'empathie. Lui qui vivait dans l'obscurité depuis sa naissance...


Il soupira lourdement avant d'enchaine.


Une drôle de formulation. Il était plus commun de dire que "c'était une chance d'être encore en vie" mais l'aveugle n'y croyait pas lui même.