Suna, la bâtisse du désert, de la chaleur, du vol, du crime! J’avais pour habitude de voler rapidement et parfois discrètement pour dire de survivre un minimum. Vivre dans une espèce de cabane en chaume à moitié détruite et ne pas avoir un copec pour dire de me nourrir de manière journalière. C’était pas le top, seul avantage, il ne pleut que très rarement, ça m’évite d’être trempé sauf de transpiration. Enfin, voilà encore une journée banal de ma vie banal. Mal dormi comme à mon habitude. Je rêve parfois d’une vie plus décente, avoir un job, une vrai maison. Nan! Je ne suis pas sérieux, j’aime ma vie de malotru mais elle serait tout de même mieux si je pouvais rejoindre la mafia, j’aime le crime et j’ai peu de scrupule.
Voilà l’idée du jour! Si n’allais faire un tour dans les bas fond afin de me trouver un petit job. Je n’ai pas l’audace de vouloir faire des choses grandioses, je veux faire mes preuves et commencer au bas de l’échelle et la gravir par mérite. En route, je déambule dans les rues et ruelles afin de rejoindre le quartier commerçant. Une pomme, hop! Une jarre d’eau par la, le tout en me dépêchant pour éviter d’être prit et de devoir me cacher pendant plusieurs jours car les marchands commençaient à avoir l’habitude de mon visage… misère !
Je continuais mon petit marché gratuit jusqu’au moment où un garde me prends la main dans le sac! Bim, un coup de pied dans les parties et je prends mes jambes à mon cou. Le temps qu’il s’en remet, je serais déjà bien loin et planqué. Plongé dans ma fuite, je percute involontairement ou pas, une jeune femme que je n’aurai pu éviter et dans ma maladresse, je tâtais pour chercher une bourse éventuel.
« Eh ben toi, c’est du costaud ma belle. Tu dois pas chômer sur la musculation. »
Je la regarde de haut en bas, faisant mine de rien. Son visage ne m’était pas inconnu, je l’avais peut être déjà volé et si c’était le cas, je ferais mieux de me méfier mais pas besoin de partir comme le voleur que je suis.
« Beau temps ma donzelle non? Il y a des paires de nichons qui se perdent par ce temps, les bobonnes du coin aiment s’exhiber. »
Ça me fait bien rire mes conneries.