Sous la lune

Alors qu’elle venait d’accepter enfin de me suivre pour se mettre à l’abri. Une kunoichi se manifestait. Je la reconnaissais bien à son bandeau qu’il s’agit d’une konohajin. Elle nous demande de nous arrêter. Ça me fait vraiment chier la. Je ne peux pas l’empêcher de jeter un regard noir vers Yûna. Son hésitation risque de nous coûter gros, mais il fallait rester pacifiste pour dire de ne pas ensuite être traquer jusqu’à nous retrouver mort ou vif. Je me met alors devant Yüna.



Je n’avais que ça a dire à ce sujet et je ne mentais pas. Un conflit ne va rien régler du tout. Il va falloir être diplomate et faire en sorte qu’elle nous laisse en paix. Je tente depuis toujours de garder une équilibre en étant une sorte de gardien pour cette forêt et ne pas faire de grabuge inutilement.



Je la vois sur ces gardes, il faut éviter tout agressivité.

Une humaine ! C'était la pire chose qui pouvait arriver, c'était ce tigre et tout le remue-ménage qu'il venait de faire pour que je l'accompagne qui avait sans doute créé cela ! Je me retrouvais maintenant en tenue d'Éve devant une humaine de Konoha !

Je fut cependant surprise par la réaction du mâle qui vint se mettre devant moi en protection, si je n'avais pas eu aussi peut qu'il me dévore, cela ne m'aurais sans doute pas laissé indifférente, je restais alors derrière lui sans un mot, si combat il y avait, il serait préférable que ce soit lui en première ligne plutôt que moi.

Et si la Chikara venait stupidement d'interrompre un cycle de reproduction du règne animal ? En regardant l'un et l'autre, elle voyait clairement que le rêne était bien intimidée, se cachant d'avantage derrière le tigre.




Ouais, c'était du Reona tout cracher. Même si elle pouvait paraitre souvent sur les nerfs, c'était la reine du "tout coule raueru" y'a pas de problèmes que des solutions. Pour déjà tenter de rassurer la pauvre dame à peine vêtue la blonde baissait ses mains pour montrer ça cool attitude.




Mettant une main sur ses hanches.


Croisant les bras sur sa poitrine.


Ouais, elle voyait déjà venir le chaton en face d'elle: "Ce sont surement des bandits, braconniers et tout le traleralera !"

L'humaine parlait, elle avait moins l'air méchante que le tigre finalement, par contre elle me donnait envie de vomir, comme ci j'allais me reproduire avec cette chose. Puis la femme dit qu'il y avait des biches mortes dans la forêt, des biches comme moi ? Oui car contrairement à ce que mes bois laissait paraître j'étais une biche pas un renne.



Je me reculais du tigre, c'était lui ! J'étais certaine que c'était lui, et cette humaine était venu à temps pour me sauver du prédateur.



Je fixais la femme de mes beau yeux de biches, j'espérais qu'elle m'aide à me debarasser de ce tueur de cerfs !

J’écoute sans dire un mot et en me relaxant un peu ce qu’à a dire la Kunoichi. Ce qui se passe dans la forêt est étrange, des braconniers ne s’amuseraient pas à tuer des biches, même pour le plaisir, ça ne rapporte rien et c’est du gaspillage de temps. Par contre, cela pourrait correspondre à d’autres créatures. Mais quel ne fut pas ma surprise quand ta semblable se prend à partie de la kunoichi et m’accuse surtout de se massacre.

Elle est sérieuse elle? C’est pas possible d’être aussi bête. Ces herbivores, ça ne m’étonnes pas que leurs espérances de vie, est plus que restreinte à avoir ce genre de raisonnement et de comportement. Je lève les yeux au ciel avant de passer mes mains sur mon visage et me pincer par la même occasion pour voir si je ne rêve pas.



Je m’adresse bien sûr à la Kunoichi qui a suffisamment de neurones pour réfléchir correctement, pas comme l’autre qui a part brouter et se balader à poil et qui sait à peine parler. Elle ne comprend rien du tout !



Disais-je en regardant Yüna.



Je n’avais pas prit la peine de me justifier ou de me défendre, n’étant pas le responsable. Je n’ai rien à prouver.

Reona avait clairement vu le regard qu'il lui lançait en parlant des bêtes s'exposant de trop, loin du coeur de la forêt.


Il y avait une trace de patte géante à côté de l'un des cadavres en prime pour confirmer les dire de la blonde.


Elle réfléchissait un instant à la proposition de cet animal. Fallait-il vraiment faire confiance et l'emmener là-bas ?


Ca, c'était pas vraiment son problème, elle énonçait seulement les conséquences que pouvaient avoir leurs actes en se baladant dans la forêt de Konoha.


Quitte à pouvoir avancer sur cette enquête, autant avoir un peu d'aide, même si elle n'est pas fiable. Mais bon, c'était le cadet des soucis de la blonde.

D’après le descriptif, j’avais déjà pu voir ce genre de chose mais je n’avais jamais su voir de quoi il s’agissait. Heureusement pour moi peut être, je ne serais pas là pour le raconter. Il était alors nécessaire de savoir quel est la chose et de la mettre hors d’état de nuire.



C’était loin oui, mais il fallait que cette chose ne s’approche plus de trop des routes fréquentées sous peine d’être poursuivit. Ça nous serait grandement préjudiciable.



Je regarde un moment Yüna.

J'écoutais la conversation, et je n'aimais pas du tout la tournure que cela prenait, je ne voulais pas faire parti de cette chasse, je n'étais pas une chasseuse, simplement une herbivore qui voulait vivre en paix, et en plus j'étais bien trop jolie et trop bien pour les accompagner.

Le tigre dit une chose qui me faisais plaisir pour une fois, je le regardais avec un petit sourire, puis je fixais l'humaine dans les yeux. Je reprenais ma forme animal entièrement, j'avais maintenant une tête de biche, de la fourrure sur tout le corps, et mes bois était beaucoup plus présent. Oui les biches n'ont pas de bois... Mais personne à dit que tout était normal !

Sans un mot je me retournais, et partais à toute allure dans la forêt, cette Konohajin venait d'avoir le privilège d'être témoin de quelque chose de fou, et elle devait se dire que cette forêt était vraiment loin d'être connu de la part des habitants de son village, pour avoir laissé passer une race comme la sienne et celle du tigre depuis aussi longtemps...

Reona observait la femme se transformer en biche. Elle n'avait pas vraiment eu besoin d'intervenir pour voir la gazelle galoper dans le sens contraire de la direction que la femme voulait prendre.


Levait-elle les bras avec une grande indifférence.


Puis la Chikara se mettait en route du cadavre de biche le plus proche. Environ à plus de trois kilomètres du coeur de la forêt. Quel animal était assez fou pour chasser dans un lieu assez fréquenter par les forestiers ? Ou les ninjas rentrant de missions ? Bwoarf, la Chikara verra bien par la suite.


Elle faisait un signe en restant en hauteur dans les branches. Être au sol était impensable pour elle, elle se sentait comme un oisillon tombant au sol sans pouvoir se défendre. Et l'idée de savoir qu'un animal mystique se trouvait là en bas, sans savoir de quoi il était capable, lui déplaisait énormément aussi. Mais bon. Elle ne voulait pas s'amuser à résoudre cette affaire seule et l'odorat du gaillard sera peut-être utile...