Une bien triste scène se déroulait devant les yeux de la Rihatsu et du Kaguya. Tout deux étaient restés à l’écart, ne pouvant rien faire pour aider. Mais étrangement, Mariko paraissait affectée par ce qui était en train de se passer. Son visage était bien plus morne qu’à son habitude. Miwa n’était pas qu’un élément important sur l’échiquier de Mariko, elle était également une jeune femme qu’elle considérait comme sa propre ville. La voir entre la vie et la mort n’était pas chose facile, même pour elle.
« Vous avez tout les trois de sacré capacités… »
Dit-elle à voix basse. Le Kaguya avait sans doute pu entendre Mariko penser tout haut, mais ce n’était pas important. Elle voyait bien son regard focalisé sur la Uzumaki. Sa technique était au niveau des meilleurs jutsu de soin, mais le prix à payer en retour était très cher. Alors que le jutsu s’interrompit, et que les deux jeunes femmes se mirent à discuter, Mariko fit quelques pas vers eux. Son regard se posa d’abord sur Uzumaki, avant de se diriger vers Miwa. Froidement, elle dit alors :
« Ce n’est pas le moment de vous chamailler. Miyuka, tu dis ne pas savoir ce qu’il se passera lorsque tu l’auras guérie, donc il n’est pas certain que tu y perdes la vie, n’est-ce pas ? Cela veut donc dire, que si tu la soignes, vous pouvez vous en sortir toutes les deux. De plus, Miwa étant une Rihatsu et toi une Uzumaki, au vu du passé de nos clans respectif, il est fort probable que tu disposes d’une plus grande réserve de chakra qu’elle. »
Ce qui sous entendais qu’il n’y avait que peu de chance qu’elle ne vienne à se vider complètement. Mais évidemment, la Rihatsu souhaitait surtout que Miwa reste en vie, le sort de la Uzumaki en revanche n’avait que peu d’importance à ses yeux. La théorie de Mariko n’était là que pour convaincre Miwa, la véracité de ses dires restaient à vérifier en revanche… Elle ajouta alors quelques mots, afin de tout bonnement provoquer Miwa.
« Il me semble que tu as une vengeance à terminer. Tu ne pourras pas en mourant ici. Défie la mort une seconde fois, Miwa. »