Nami et Misaki mènent l'enquête !

En moins de deux, les équipes sont faites et chacun se voit attribuer sa zone de recherche. Simple et efficace ! À mon grand bonheur, je tombe sur la fille dont les pupilles bleus viennent rivaliser avec les miennes. Elle s'appelle Misaki et ses vêtements semblent ne pas s'être remis de sa dernière chute !

Sur le chemin, j'en profite pour lui poser plein de questions sur sa vie, son âge… Bref j'apprends à un peu mieux la connaître, car je trouve cela important pour la cohésion de notre équipe ! Bon, en vrai, c'est juste dans ma nature d'être comme ça, mais on va faire comme si c'était dans l'intérêt de la mission d'accord ?!


18h58
Placé au sein du quartier Chikara, il ne faut pas longtemps pour que moi et Misaki arrivent aux portes de la résidence Gaikotsu. L'air s'est refroidit entre temps et une légère brise vint me rappeler le peu vêtement que je porte actuellement. Me frottant les mains en quête de chaleur je regarde de haut en bas l'immeuble de deux étages avant de me tourner le sourire frigorifié vers ma coéquipière :



J'attrape alors naturellement sa main et poussant la porte du bâtiment, je pénètre sur le rez-de-chaussée. Grelottant de froid, je m'empresse de toquer deux coups rapidement à la première porte qui s'offre à moi.

En attente d'une quelconque réponse, je jette un petit coup d'œil à Misaki dont les vêtements tâchés de boue et mouillés ne font guère très bonne impression.

Chez lui a tourner en rond, Hiro ne savait réellement pas quoi faire de sa journée, lui qui voyait tous ses cousins et cousines devenir shinobi, alors que lui était coincé dans son job chez Daichi ramen. Ce travail devait être temporaire, il devait être en attendant ! Mais il avait pris le dessus sur le reste et le jeune garçon commençait sérieusement à penser quitter son patron, mais il ne savait pas comme le lui annoncer, il le voyait comme une sorte de père de substitution alors il avait la sensation de le trahir.

Perdu dans ses pensées, espérant trouver un moyen pour que tout ce passe sans problème, peut-être pourrait il en parler à Hinae pour que celle ci en parle à Daichi pour lui... Non ! C'était lache d'agir ainsi, et un homme qui l'avait autant aidé mérite qu'on soit droit face à lui. Tellement de question restant sans réponse alors que quelqu'un frappait à la porte. Le jeune garçon n'attendait personne, et il se demandait bien qui cela pouvait être.

Allant alors ouvrir, le jeune garçon tomba alors en face de deux jeune fille qui avait environ son âge, il dit alors.



Comme d'habitude le jeune garçon était souriant et très aimable, de ses yeux rouge vif il fixait les yeux bleu de la première jeune femme face à lui, elles n'étaient pas Gaikotsu, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui vouloir ?

Après quelques secondes d'attentes, la porte s'ouvre enfin. Tombant nez à nez avec un garçon aux cheveux blancs, je m'incline respectueusement en guise de respect et viens m'excusez avec politesse du dérangement.



Je me redresse et fixe les pupilles rougeâtres du Gaikotsu. Ce n'est pas tous les jours qu'on en voit et comme pour le dojutsu de Kyoko, je trouve cela très absorbant. Mais trêve de contemplation, j'ai une enquête à mener !



Ce n'est pas part manque de confiance ou quoi que ce soit d'autre, mais généralement, les adultes de part leur sagesse et leur vécu ont ce don de répondre aux questions avec précision et perspicacité (enfin la plupart du moins). Et puis après tout.... Inutile d'affoler un adolescent avec ces histoires morbides non ?

Il semblait que les deux jeune femme devant la porte du jeune homme n'était là que pour lui poser des questions, et d'ailleurs, il se demandait bien quel genre de question cela pouvait bien être, finalement il n'était qu'un jeune garçon faisant la vaisselle dans un restaurant de ramen, bien loin des aspirations qu'il avait étant petit.

Puis, la fille qui avait sans doute le même âge que lui, mais qui lui parlait comme si il avait huit ans, lui demanda où étaient ses parents. Hiro fut mal à l'aise quelques secondes, tous les Gaikotsu du village étaient des orphelins recueilli par Chikara Hinae à Kiri, puis accepter par Uzumaki Kimino dans le village.



Le moment était extrêmement gênant, et il allait l'être encore plus pour elle maintenant.

Oulala la bourde....

Alors que je rougissais de gêne, une voix plaintive se fit entendre.



Mouillée dans ses vêtements, elle me faisait de la peine. Je lui aurais bien passé un pull, mais moi-même je n'en avais pas... Peut-être que le Gaikotsu qui me faisait face aura des vêtements de rechange à lui passer... Mais ça ne se demande pas non ? Surtout quand on vient de faire une boulette à l'instant.





Trop tard, elle était partie. Quels étaient les risques de quitter une mission comme ça sans autorisation ? Arf... Je plaiderai sa cause s'il le faut. Mais bon... Me voilà seul à présent ! Il allait falloir que j'assure !



Quelque soit sa réponse, j'entrepris alors de faire un rapide résumé :



Je me cachais bien de lui dire que les rumeurs les pointés du doigt. J'avais déjà fait une boulette, si en plus je commençais à manquer de tact, je n'allais pas aller bien loin !

Je sortais un petit stylo et un bloc note, écrivait soigneusement la date au coin de la feuille et posait ma première question :

Bien la raison de la présence de ces deux jeunes filles étaient autre que simplement venir me demander où mes parents pouvaient être. Rapidement la deuxième jeune femme disparu prétextant avoir froid. Hiro n'était pas un shinobi pour le compte du village, il espérait le devenir cependant et malgré cela, il savait déjà que partir d'une mission de cette façon n'était pas quelque chose de correct.

Un peu trop pressante, la deuxième jeune femme força un peu l'entrer de la maison. Le jeune Hiro se mis sur le côté pour la laisser passer, et rapidement il compris ce qu'il se passait.

Comme par hasard, des ossements étaient retrouvé, et c'était les shinobi aux cheveux blancs, connu pour avoir un pouvoir de manipulation des squelettes qui était interrogé ? Hiro avait un fort pouvoir d'analyse, et cette situation avait rapidement était analysé dans son esprit.



Avec tout le travail au restaurant, il n'avait pas vraiment le temps de se préoccuper du reste... Cependant il ne pouvait pas rester sur cela.



C'était direct, mais il ne supportait pas de voir ce genre d'injustice...

Rien d'anormal donc, cela ne m'étonnais guère. Les gens ne faisaient jamais vraiment attention à leur environnement et quand bien même il le ferait, mettre le doigt sur quelque chose qui sort de l'ordinaire était compliqué.

Je notais donc sur mon petit calpin : Anomalie : rien à signaler.

Puis vint la question fatidique, pas de moi mais du Gaikotsu.

Le garçon n'était pas stupide, mais je n'en restais pas moins étonné de sa vivacité d'esprit.
Assise sur une chaise, cette fois bien au chaud dans le petit appartement, je me triturai les cheveux avant de soupirer.



J'étais de son côté et il devait le comprendre. Me mentir était inutile.



Suite à cela, j'inscrivais une nouvelle ligne sur mon calepin : Activité nocturne :

Hiro était écoeuré par le comportement de Konoha envers son clan, c'était du racisme que de viser les Gaikotsu dès qu'on parle de squelette, si un arbre tombe dans la forêt on ne va pas accuser les Kirishitan, si quelqu'un tag un mur, on ne va pas accuser les Uzumaki, et si quelqu'un est arrogant on ne va pas accuser les Chikara...

Le jeune garçon restait cependant coopératif pour ne pas en plus être parmis les suspects dans cette affaire.



Le service se terminait vers vingt-trois heures et ensuite le jeune garçon faisait la vaisselle jusqu'à tard, cela dépendait du nombre de client en fin de soirée.



Car premièrement, le jeune garçon n'était pas une balance, et deuxièmement, il n'en savait pas grand chose, pourvu que Akiko ne se soit pas encore mis dans de mauvaise histoires...

Bien. Le Gaikotsu semblait avoir compris. Moi qui redoutais sa réaction, le pire était passé.
Tout en prenant des notes, je l'interrogeais plus en détail sur ce fameux travail.



Il n'y en avait pas des centaines de Daichi à ici. Mais je me sentais tout de même obligé de récolter un maximum d'infos, qui prouverait, normalement l'innocence du garçon.



S'il allait falloir que j'interroge tout le monde, ça n'allait pas le faire.... Encore avec Misaki ça aurait pu être possible mais là…
Je décidais donc de demander, bien naïvement :

Elle manquait réellement de tacte pour une enquêtrice, cela se voyait qu'elle n'avait pas forcément l'habitude de faire ça. Hiro était légèrement mal à l'aise face à toutes ces questions qui de plus accusait ouvertement son clan. Il n'allait plus faire de remarque à propos de cela, il ne voulait pas être taxé de faire passer Konoha pour un village raciste, mais il commençait à se poser des questions.



Et maintenant on lui demandait de trahir ses amis, ce avec qui il avait survécu à Kiri avec Hinae, d'ailleurs il faudrait peut-être la mettre au courant que ses "enfants" était suspecté d'un crime abjecte par le village.



Est-ce que certain avait eu un passé tumultueux, mis à part Akiko qui dépassait parfois les bornes, Mai qui jouait la diva... Et quelques autres un peu étrange... Oui clairement je devais répondre oui, mais hors de question de trahir les miens.

Je n'étais pas vraiment à l'aise. Poser des questions, soupçonner les gens, porter de fausses accusations... Ce n'était vraiment pas pour moi ! Et plus le temps passé plus j'étais convaincu que ma destiné se trouvait dans la médecine !



Je notais sans grande conviction sur mon carnet. Décidément le coupable n'était pas dans cette pièce... Et quand bien même il l'aurait été j'étais bien trop naïve pour m'en apercevoir. Non je perdais mon temps ici.

Sur ces dernières réponses bien maigres, je fermais mon carnet d'un soupire et lui lançais un sourire rassurant, quittant alors ce rôle de misérable inspectrice pour celui qu'on me connaissait.



Je me levait de ma chaise, prête à quitter les lieux, avant d'aborder un dernier point.



Je plantais mon regard d'azur dans le sien avant d'ajouter le visage très sérieux :



Un discours bien mature pour une petite fille comme moi mais je n'en pensais pas moins. Les Gaikotsu avaient plus à perdre que nous dans cette histoire. Essayer de se battre contre Konoha en petite minorité était un pari risqué. Enfin... Je ne pouvais les en empêcher mais on ne pouvait pas dire que je ne les avait pas prévenu !

C'est ainsi que sur ces belles paroles, je me décidais à partir, prête à braver de nouveau le froid de dehors. Un pied déjà sur le palier, je me tournais une dernière fois vers lui, sourire un peu gênée.

Hiro n'avait donné aucune information, et la jeune femme semblait ne pas vouloir insister d'avantage, c'était une bonne chose, il n'avait pas envie d'être poussé à bout et de finir par trahir ses amis. Bref les choses étaient terminé, et la jeune femme lui demandait de ne pas crier sous tout les toits que cet interogatoire a ait eu lieu, en même temps, c'était montrer le racisme ambiant de Konoha, et ce n'était sans doute pas bon pour les hautes sphères.



Il disait son nom car il avait été demandé, mais il se fichait pas mal de faire ami, ami avec elle. La jeune femme n'y était pour rien, mais les accusations était trop forte pour qu'il laisse passer cela. Alors il dit.



Puis il claquait la porte, lui qui était d'un naturel enjoué, aimable et amical, il venait de montrer qu'il ne fallait pas toucher à sa famille...