Où est donc passé le respect ?

Nous étions près à partir pour notre petite balade chez ce cher et sympathique Ashura. Notre cher cousine avait prit la peine de l’inviter bien sûr et de trouver le subterfuge pour le faire venir plus que rapidement. Je me suis préparé comme à mon habitude, dans l’élégance. Nous somme de sortis Miyu et moi-même. Je vais alors vers Satoko que j’embrasse sur le front.



On sortait alors et elle me demandait par où aller?



On se met alors en route à travers le dédale de ces rues du plaisir. On y trouvait de tout et la luminosité ainsi que la décoration pouvait être magnifique. Par contre, dans certaines zones de ce quartier, il fallait mieux être quelqu’un d’entraîner pour éviter de se faire dépouiller. Il y avait encore énormément de crimes en tout genre même si le quartier a été fameusement apuré. Je me tourne vers Miyu.



On commence à quitter le quartier des plaisirs pour se retrouver dans le centre de Kumo afin de e rejoindre nos quartiers.

Ils marchaient vers la maison d'Ashura. Miyu n'était jamais venu, mais elle s'imaginait parfaitement une maison chargée d'ornements de mauvais goûts. Cet homme était le mauvais goût en personne. Un vulgaire imbécile dans une maison dorée.
Les deux cousins traversent les endroits les plus douteux du quartier des plaisirs, mais un simple regard de la Hattori suffit en général à refroidir les plus braves.

Bientôt, les rues emplies de regards grivois se raréfient, et laissent place à un centre-ville un peu plus calme. Miyu se laisse guider par Fusamune jusque dans le quartier Hattori. Casanière la plupart du temps, elle ne sortait que rarement dans le village, en dehors du quartier des plaisirs.





Rapidement, ils furent dans la rue recherchée. Assez calme, ce soir du moins, il serait plus facile pour eux de repérer des individus grâce au Son. Miyu passa devant son cousin pour exécuter sa technique.

Je ne disais mots alors que nous approchons de la demeure de Ashura que l’on pouvait déjà entre apercevoir.



Je lui souris.



Miyu exécute une technique que je connais bien. Il ne semble y avoir personne de bruyant pour le moment mais nous allons rester sur nos gardes.



Je passe alors pas dessus le mur suivie de Miyu. On pouvait voir une bâtisse à l’image de son propriétaire et de ces croyances. Il y avait beaucoup de statues de serpents, représentant nos croyances… des armes… des ossements. Ça ressemble même presque à un ossuaire mais ce ne sont pas des hommes mais des serpents… étranges alors qu’un côté de la demeure semble bien plus raffiné.



J’avance alors vers une partie qui attise ma curiosité car la pièce est entre ouverte. J’y trouve alors une énorme bibliothèque. Le sol est tachée de sang et je pouvais y voir des ouvrages très anciens et dont certains étaient en peaux de serpents.

A la suite de son cousin, Miyu sauta par-dessus le mur. D'un œil blasé, elle observa les statues de serpents et les ossements reptiliens qui ornaient la bâtisse. Elle le lui accordait, la décoration était bien moins pire que ce qu'elle s'imaginait. Elle commençait même à douter que ce soit ce rustre d'Ashura qui en ait décidé l'arrangement.



Fusamune s'approcha d'une pièce entrouverte. Miyu resta en retrait, mais pu voir par-dessus son épaule les livres antiques, dont certains reliés en authentiques peaux de serpent. Ce tableau aurait fait remonter le Hattori dans son estime s' il n'y avait pas eu les tâches de sang qui jonchaien le sol.
La question était de savoir si elles étaient là habituellement ou si quelque chose dont ils devraient se méfier s'était produit ici.

Miyu hocha la tête, et ils continuèrent à visiter. Le reste de la maison, plongé dans le noir, renvoyée une atmosphère lugubre, visiblement propre à tous les utilisateurs du Hebijutsu. Tout semblait ancien, et tourné vers le culte dans cette partie de l'habitation. Néanmoins, toujours aucune trace de leurs instruments. Après une quinzaine de minutes de recherche, ils ne trouvaient toujours rien.



Ils se dirigent vers l'autre partie, meublé dans un stylé complètement différent. Plus fine, plus raffinée, mais aussi plus récente. Le temps qu'ils avaient passé dans la maison d'Ashura commençait à s'allonger, sans qu'ils n'aient rien trouvé de concluant. Tout en continuant à déambuler, Miyu chuchota :

Je sens alors mon ami se faufiler à travers mes manches.





Je m’en vais rejoindre ma cousine. Cette partie de la demeure semble être une annexe assez récente. Elle propose alors d’aller dans la chambre de Ashura… j’ai un doute qu’il aurait pu stocker tout nos instruments là et si c’était le cas… ça serait malsain… vraiment.



On se dirige vers sa chambre… étonnement, c’est d’un propre étincelant, j’avais presque honte d’y déposer un pied. J’avoue que je m’attendais à une chambre à l’image de son propriétaire. Bref, il n’y avait rien de bien concluant.



J’ai un drôle de pressentiment que ce que nous allons découvrir la, ça allait nous surprendre… mais pas par la découverte des instruments.

Kaishi était un vieux bougon, mais la plupart du temps, ses paroles étaient pleines de vérité. Miyu ne voyait pas trop quelle pourrait être cette raison cachée, de la part d'un individu si transparent qu'Ashura. Cela dit, découvrir son habitat commençait à lui faire croire qu'il n'était pas si idiot... peut-être cachait-il son jeu. Dans tous les cas, c'était toujours plus malsain qu'autre chose.

Fusamune avait raison : sa chambre ne renfermait rien d'intéressant. En revanche, la Hattori leva un sourcil devant la propreté immaculée de la pièce.



Ils ne s'attardèrent pas dans la chambre, et revinrent sur leurs pas.



Les deux cousins firent le chemin en sens inverse, jusque dans la bibliothèque ancienne. Il n'y avait pas à dire, ça avait une certaine classe. Tous ces beaux livres et ces grandes œuvres consacrés au Hebijutsu... Miyu en était presque jalouse. Elle n'imaginait même pas l'état de Fusamune, féru d'art. Malheureusement, ils ne purent s'attarder bien longtemps, et se dirigèrent vers la fameuse porte.



Miyu ouvrit la porte sur un escalier en colimaçon en pierre. C'était sombre, et c'était froid, exactement le genre d'endroit que les fidèles du culte des serpents appréciaient. Elle se mit à descendre les marches, prestement mais prudemment.

Oui, je suis toujours dans le jugement. Ashura est tout simplement horrible et il y a des choses qui clochent beaucoup trop… et si il cache bien son jeu ainsi alors, il est encore plus dangereux que je ne le pensais.



Nous sommes devant la porte et Miyu la pousse, pas de sécurité ni de piège… en même temps, qui oserait venir dans l’antre d’un monstre? Peu de monde. On descend alors les marches, l’ambiance devenait de plus en plus lourde. Les escaliers débouchent sur une grande pièce… il y avait comme un endroit sacrificiel avec des peintures et d’autres œuvres qui décoraient la salle, si on peut dire… il n’y avait pas de cadavre mais des squelettes de serpents… beaucoup… presque comme un ossuaire… que pouvait il bien faire de tout cela.



Mon attention est alors attiré vers le fond de la salle et j’y vais. Je trouve alors une sorte de harpe, fair d’ossement… une véritable œuvre d’art a mes yeux…



Il n’avait pas nos instruments, en tout cas, ils n’étaient pas dans sa demeure.

Aux mots de son cousin, Miyu ne répondit que par une grimace dégoûtée. Vraiment, elle n'avait pas besoin de l'image de cet animal batifoler dans les chambres d'autrui. Cette dernière remarque la convainquit qu'Ashura pourrait toujours avoir une bonne hygiène de vie, il en resterait toujours un sordide personnage.

Les escaliers étroits donnèrent sur une grande cave : comme au-dessus, mais en peu plus macabre, il y avait un autel de sacrifice, entouré d'œuvres toutes plus riches les unes que les autres. Le tout encadré par les os de serpents récurrents dans cette maison. Drôle de collection, cela dit.
Fusamune se dirige vers le fond, où il a repéré une harpe en os, sculptée et gravée directement dans l'os.



Mais comme son cousin le remarquait, ils ne trouveraient rien de plus ici. Miyu croyait Ashura de moins en moins coupable, et s'inquiétait quelque peu du sort de Satoko. C'était une grande fille, et elle savait se débrouiller, mais ce type-là était un fou.
Après un dernier regard suspicieux pour cet ossuaire souterrain, et un reniflement dédaigneux, Miyu hocha la tête.

Je touche du bout des doigts cette instrument surprenant, il n’y avait rien à tirer ici sur une éventuelle implication de Ashura dans le vol de nos instruments.



Que faire maintenant, sortir d’ici déjà.



On remonte les escaliers pour sortir de la pièce et reprendre le même chemin pour sortir de la demeure. Une fois dehors avec un peu moins de tension, je peux répondre à Miyu.



Je quitte une demeure et une zone lourde, l’atmosphère est vraiment pesante en ces lieux… ce lieu entourant la maison. Il y a un air malaisant qui me malmène, je ne peux l’expliquer. Je fais en sorte que l’on en s’éloigne assez vite pour nous retrouver en plein centre ville.

Les deux cousins firent le chemin en sens inverse, jusqu'à l'extérieur de la maison. Ils sautèrent à nouveau le mur entourant la bâtisse, et se retrouvèrent dans la rue. Finalement, ils n'avaient pas retrouvé leurs instruments. Miyu en était contrariée. Son shakuhachi lui manquait... Et aucun autre n'était capable de sonner comme celui-là. Déjà qu'elle avait tendance à s'ennuyer vite, sans même son instrument pour se distraire...



L'air est lourd par ici, presque suffocant. D'un accord tacite, ils s'éloignent au plus vite et se retrouvent dans le centre-ville.

Qu’il en soit ainsi. Nous déambulons à travers les rues et ruelles de Kumo. Je me dirige vers un endroit que je connais bien, une petite échoppe entre deux grosses enseignes. Ça ne payait pas de mine à première vu. On y entre avec Miyu et je salue le patron que je connais bien. Nous allons nous installer sur une petite table à quelques pas du comptoir. On ne pouvait mettre que dix personnes maximum et nous étions que les deux seules clients.



Je fais un petit signe au patron pour qu’il nous prépare le thé. Il ne faudra pas attendre bien longtemps.



Il nous amène quelques mochi en attendant.



Le thé arrive et il nous le sert comme il se doit.



Je souris à Miyu, je ne l’avais jamais emmené ici, ni même Satoko, c’était un peu mon endroit secret.

Miyu leva les yeux aux ciels mais se retint de tiquer quand elle vit où Fusamune la traînait. La décoration était grossière, mais ça avait au moins l'avantage d'être vide.



Assis sur une table en bois un peu collante près du comptoir, ils ont une vision d'ensemble de presque toute la pièce. Son cousin fait comprendre au gérant ce qu'il veut d'un signe de main, et ce dernier comprend immédiatement et se met au travail.



Miyu se moquait gentiment de son cousin, mais elle se fichait pas mal de l'endroit à vrai dire. Si le thé était bon, alors soit, ils boiraient du thé ici. Le patron dépose des mochi pour les occuper le temps que le thé infuse, et elle regarda la préparation, dubitative.



Le thé arriva finalement, et Fusamune lui exposa rapidement ce qu'elle s'apprêtait à boire.



Elle en but une gorgée, et dut avouer qu'il était vraiment bon. Avec un sourire satisfait, elle ajouta sarcastiquement :