Une mention d'arts interdits...

Entre être enfermée dans un dortoir ou l’immensité de la forêt, le choix était vite fait. Dans mon cas, je me fichais bien de rejoindre les forestiers ou non, mais cela sera peut-être une bonne solution pour aider la gamine à canaliser sa colère… en espérant que cela soit suffisant, une fois encore. Toutefois, je savais que mes récentes « frasques » ne restaient pas inconnus, l’Anbu, qui qu’il soit, prenait un gros risque en acceptant de m’aider.



Si ce n’était pas ma réputation qui était un problème, ce serait sûrement celle de Kohana. Dans les deux, beaucoup penserait que ce serait juste une solution pour fuir Konoha plus facilement. J’aurais pensé de la même manière moi même, mais pour une fois, je mettais de côté mes ambitions personnelles.

À vrai dire, Moji savait parfaitement ce qu'il était en train de faire... L'homme n'était pas un idiot et il connaissait relativement bien la forêt de Konoha... De plus, il disposait d'un contact sur place. Les deux individus n'allaient pas pouvoir fuir, Kirishitan Seth se chargera d'éviter un tel débordement. Malgré tout, le ninja savait que la Hokage n'allait pas voir ceci comme quelque chose de convenable... La Miwaku était une criminelle et Uzume aussi... Dans un sens, Moji trouvait cette solution bien moins risquée que de garder une gosse de Kumo en plein centre d'un village aussi imposant que Konoha. Il allait falloir trouver une histoire crédible pour expliquer tout ceci...


Moji avait bien une idée relativement renversante et pour celle-ci, il allait devoir préparer une plaidoirie plus que suffisante pour impressionner sa supérieure hiérarchique... L'homme en était quasiment certain, il était possible que cette jeune Miwaku puisse servir à Konoha.


L'homme se mit à reculer pour disparaître aussi rapidement qu'il était venu...

Alors que l’homme au masque d’ours disparu à son tour, je retournais sur la route principale de Konoha et m’apprêtais à rentrer chez moi. Je devais réfléchir à comment présenter la chose à la jeune Kumojin. Nul doute que sortir de Konoha sera à son grand plaisir, mais la faire obéir… c’était d’une toute autre paire de manche. Sur le chemin du retour, je me mis à prononcer quelques mots pour moi même :



Un soupir suivis d’un léger rire. Elle avait visiblement déteint sur moi et sa mort m’affectait bien plus que je ne l’imaginais. En temps normal, aurais-je « perdu » du temps pour la Kumojin ? Probablement pas, j’avais d’autres projets, mais je laissais tout en suspend pour m’occuper d’une Miwaku. La vie était décidément amusante…