Mission impossible !

Tu croisais les bras sur ta poitrine, restant calme extérieurement et très furieuse intérieurement.


Des bras croisés, tu passais ta main sur ta hanche en roulant légèrement ton bassin sur le côté regardant les pauvres pattes de ses loups des sables.


Tu t'abaissais pour inspecter leur état et certaines étaient plutôt amochées...


Tu ne lui pardonnerais pas de si tôt, pour sûr.

J’avais toujours fonctionné seul dans la rue, je n’avais nullement l’habitude de travailler en équipe, c’était même assez ennuyant.



Elle ne comprend pas… tsss elle est vraiment étrange.



Je l’écoute encore le sermonner, même si elle paraît calme, elle doit bouillonner de rage à la intérieur avec une envie de m’encastrât dans le mur sans doute.



Je la regarde faire le constat des blessures de ces loups. Il y avait des lanières de chairs qui pendaient. Ils allaient avoir besoin de bons soins. Il y a des personnes compétentes ici, ils s’en remettront vite. Par contre, j’ai complètement oublié les gazelles qui doivent être en train d’être digéré par les vers… paix à leurs âmes.



Je pense vraiment ce que je dis? Je ne le sais pas, je n’ai aucune réel attache ici. Je me demande si le désert est vraiment fait pour moi… j’ai besoin de bouger en réalité.

Ou du moins, tu t'en moquais bien. Car pour ce dur labeur il ne payer que peu cher et au vu de tes moyens, ce n'était pas un contrat pareil que tu regretterais. En revanche, tu aurais pu être bien meilleure marchande pour la vente des oeufs et te donner un prétexte d'éradiquer ton "client".




La tension diminuait. Pas la peine de se laisser ronger par ce type de bêtise qui arrivait fréquemment dans ce milieu.

Ça ne paraît pas si important que ça cette mission, elle avait déjà oublié le commanditaire. Pas trop ton problème, tu étais juste là comme homme de main. Elle accorde beaucoup d’importance à ces coéquipiers et elle me le rappelle en me demandant de faire attention la prochaine fois et de travailler en équipe .



Je dis ça en me gratouillant les cheveux. Elle était moins en colère, du moins je pense. Je suis surpris d’entendre qu’elle va quand même me payer malgré l’échec de la mission. Elle n’avait vraiment qu’une parole et je lui souris. Je dois patienter, je n’avais rien de mieux à faire pour le moment.



Je m’assoie et je sors une pomme de ma sacoche que je croque à pleine dent en buvant de l’eau bien fraîche.



Le soleil tape particulièrement fort, dans ce cas, il fallait mieux éviter les mouvements inutiles et s’hydrater le plus possible. J’irai bien me baigner…

Tu regardais tes deux autres acolytes qui venaient enfin d'arriver.


Puis, dans un déhanchement de femme fatale, laissant rouler tes hanches tu entrais dans la tête pour faire les comptes, laissant quartier libre au Rihatsu.

Des onsens? Pourquoi pas, ça va permettre de te détendre un peu et surtout de retirer tout ce sable qui recouvre ton corps. Depuis que tu as l’occasion de te laver chaque jours, je le fais! J’ai tellement été souvent sale que j’avais même du mal à me supporter moi-même.



Nos deux autres collègues du jour revenait enfin et Miwa leur demande d’aller soigner les pattes des loups. Il fallait mieux le faire directement afin d’éviter une trop grosse affection qui mettait en danger la vie de ces loups. Je regarde alors Miwa partir et je ne peux m’empêcher de regarder son déhanchement diabolique… cette femme était fatale ! Je vais me détendre et après je vais me préparer pour un bon long voyage qui va me mener bien au-delà du désert, loin vers le nord à la recherche d’une solution.



Une petite sieste n’est pas de refus non plus…

Qu'il était amusant de voir que ton camarade Rihatsu s'était endormi dans le petit osen. Pour la farce, ru t'installais dans celui d'à côté en jouant avec le son de sa bourse.




Tu déposais son sac de pièce sur le rebord, tandis que ton autre main tenait une bouteille d'alcool. Tu te servais avec classe un verre, va savoir s'il allait se réveiller et te voir boire ou si l'eau chauffée a eu raison de lui. En tant que femme, tu pouffais légèrement de rire en voyant ce bougre dormir.

Je faisais un magnifique rêve, je me vois dans un château surplombant Koya situé en plein sud. Une vue magnifique où je suis installé tel une empereur avec des serviteurs le restaurant alors que d’autres le rafraîchissent. Je mange et bois à la faim alors que de magnifiques femmes viennent me faire des choses que même mes rêves ne peuvent exprimer librement ici. Je me sens tellement bien… j’entends alors un drôle de bruit, des pièces qui cognent les unes aux autres. J’ouvre alors les yeux et je vois Miwa qui a déposé de l’argent.



Je me suis assoupi mais je ne sais pas combien de temps exactement. Ça ne m’a pas fait de mal. Je suis en pleine forme maintenant pour attaquer la fin de cette journée fructueuse.



Me voilà donneur de leçon alors que je ne suis pas mieux en quelque sorte.



Je me prépare à y aller. Ensuite, il me faudra prépare mon départ.

Tu riais aux éclats, amusée de sa réflexion.


Rétorquais-tu les doigts glissant le long de la bouteille avant de prendre une gorgée supplémentaire. En guise de réponse, le Rihatsu ignorait ta remarque en te déconseillant de boire à cette heure-ci.




Tu le vois mettre une serviette avant de le voir quitter le petit abri de l'osen et prendre la direction de l'oasis. Ton regard suivait parfaitement la courbe de ses fesses, tu ne joueras pas aujourd'hui non plus avec cet individu... Peut-être une prochaine fois ? Qui sait.