Il est passer par ici !

Mais l'estomac de Fuu ne put s'empêcher de crier famine pile à ce moment précis.


Honteuse de ce timing imparfait, cela suffisait à amuser Hatsuharu. De toute manière, elle avait cette impression que quoi qu'elle fasse, elle n'aurait aucunement le choix... Il fallait que la jeune Miwaku ravale sa fierté pour la seconde fois. Par habitude de la compagnie du ténébreux, elle le suivait tout bonnement.




C'était le sourire aux lèvres que la jeune Fuu dépassait le grand individu.


La jeune femme était plutôt contente de pouvoir se défaire de ce fardeau qui lui collait à la peau. Mais était-ce vraiment prudent de sa part de donner sa véritable identité à cet homme ?




Elle resserrait sa main sur son tantô. Du bluffe ? Purement... Que pouvait-elle réellement faire de plus ?

Sa cible était dorénavant marquée par un objectif aussi indescriptible qu'une quête incompréhensible. Fuu allait rechercher un enfant sans en connaître la nature. Elle allait ainsi bêtement se jeter dans la gueule d'un loup qu'elle n'estimait guère comme dangereux. Tandis que son interlocutrice s'apprêtait à conter sa vie, l'immortel se mit à lever les mains afin de prouver sa volonté de ne pas agir. Il se mit alors à sourire.


Il ne pouvait s'empêcher de l'observer d'haut en bas... Elle ne réalisait toujours pas que sa petite cervelle était corrompue... Hatsuharu en était certain, sa cible était parfaite et bienveillante, elle en se rendrait pas compte de ne pas spécialement désirer rejoindre cette jeune fille. Les mains toujours levées, il décida de s'adosser au mur du couloir.

Ce type avait le don d'agacer Fuu au plus au point ! Mais tant qu'elle ne lui avait par rembourser l'hébergement et le repas par la suite... Elle inspirait grandement pour se calmer. Mais son estomac continuait à crier famine au mauvais moment.


Elle soupirait, désespérée d'elle-même.




Une broche à laquelle elle y tenait et qu'elle décrochait pour au moins laisser Hatsuharu la prendre en main et l'observer de plus près.




Elle croisait les bras.


Une désertion des plus compliquée et difficile... Ne possédant aucune capacité de ninja, Fuu avait volé un canaçon pour à peine égaler la vitesse de courses de ses poursuivants. Mais cela n'avait pas suffit et lorsqu'elle était désespérée au plus haut, cet homme était apparu. Une légère odeur de tournesol en émanait. Après un court instant d'un semblant de bataille et lorsque la jeune femme daignait ouvrir ses yeux. Elle se retrouva seule en compagnie de cadavres !




Fuu détestait avoir des dettes... et dieu seul sait combien elle en avait. Surtout envers cet étrange Samurai au parfum de graine. Regardant la broche et sachant que celle-ci pouvait lui attirer de nombreux ennuis...






Mais une étrange sensation la parcourue. Un mal de tête soudain la prenait à cause de cet appel intérieur... Plutôt bizarre, cela ne lui ai jamais arriver.

En saisissant la broche, l'homme eut l'impression de ressentir l'improbable... Il se sentait humain. Ce cœur chaud semblait battre de nouveau et dans cette inattendue découverte, il se remémora son passé d'humain. Pour une fois et contre toute attente, il décida de faire ce qu'il n'avait pas faire depuis de nombreuses années...


Il se mit à observer le bijou donné par cette ancienne Kumojin.


L'homme se mit à toucher la main de la femme de ses longs doigts blancs.


Une bien étrange révélation pour un homme si souriant.

Mais qu'elle avait-il pour parler de cet étrange manière ?


Fuu, fidèle à elle-même et téméraire, s'offusquer de voir que cet homme était aussi lâche !




Qu'elle pouvait être sotte parfois.


Elle serrait les poings et grimaçait de plus bel !


Ceux qui possédait la vie et qu'il se laissait abattre ainsi ! Quel gâchis !!! Alors, d'un geste brusque elle tendait la main à ce ténébreux personnage en le regardant droit dans les yeux.


Cela allait sans doute la ralentir dans sa quête, mais Fuu sans moquait bien. Elle avait ce drôle de sentiment qui la poussait dans cet tout autre direction.

Connaissez-vous cette sensation perturbante de devoir pactiser avec votre potentiel repas ? Si un Kenketsu se refusait à se lier d'amitié avec un être humain, ce n'était nullement par crainte de s'en dégoûter, mais plutôt par principe... Comment voulez-vous différencier votre repas et un ami quand ils appartiennent à la même espèce ? Pour la première fois depuis des siècles, Hatsuharu ressentait cette folle envie de faire confiance à un être humain. Ironiquement et mystérieusement, il répondit alors :


Hatsuharu ne pouvait nullement faire autre chose que de sourire face à cette folie, il confiait sa propre vie à une femme qui venait tout juste de naître... L'homme le savait, il se devait de récupérer le nécessaire pour s'empêcher de périr avec son paternel... Il n'avait nullement le choix et le gouverneur était le seul individu à pouvoir lui refourguer le nécessaire. Il se mit alors à marcher et passa devant la jeune femme.

Voilà que le sombre individu lui parlait encore de façon énigmatique. Il passait même devant Fuu ignorant sa poignée de main, quel grossier personnage ! pensa-t-elle.


Commentait-t-elle lorsqu'il la dépassait et continuait sa marche.


La petite Miwaku dans son Kimono un peu trop serrée aux niveaux de ses jambes peinait à suivre les pas bien plus dynamiques d'Hatsuharu. D'où lui venait soudainement une telle détermination ?