~~ Une petite heure plus tard… ~~
Les couloirs du fameux hôtel sont remplies par de multiples hommes richissimes, accompagnés par leur « femme » du soir. Beaucoup sont ivres, l’heure est tardive, la plupart des clients se dirigent tranquillement vers leur chambre après avoir probablement passé une soirée plus qu’agréable dans l’un des nombreux lieux de vie de la ville. Mais soudainement, un cri strident vint rompre l’ambiance. Quelques étages au dessus, une femme sort en panique de sa chambre, en larme, laissant quelques traces ensanglantées elle finit par s’effondrer dans le couloir. Les gardes présent ne tarderont pas à entrer dans la chambre pour y découvrir un spectacle macabre. Un homme, complètement nu au milieu de son lit, un kunaï planté en plein cœur, et non loin, une fenêtre entrouverte. Les deux gardes se regardèrent l’un et l’autre, ne comprenant pas comment l’assassin avait réalisé son coup sans faire le moindre bruit. Ce meurtre ne fut jamais complètement élucidé, et finalement, ce fut la femme présente dans la chambre qui fut accusée de ce dernier.
~~ Dans une ruelle non loin. ~~
À quelques mètres de deux ivrognes à moitié endormi, je pose une valise sur le rebord d’une fenêtre. Celle-ci contient énormément d’argent, mais surtout les documents sur lesquels je comptais mettre la main en premier lieu. De nombreux prénoms y sont inscrits, tous ont le même nom : Uzumaki. J’avais entre les mains une très vieilles listes d’enfants Uzumaki. Peu de personnes se souvenaient de l’objectif initial de l’ancien Empereur, mais moi, c’est encore parfaitement ancré dans ma mémoire. Si ce dernier savait que son idée aboutirait à la destruction de son Empire… il regretterait certainement son initiative.
« Qu’êtes vous devenus chers enfants ? »
Demandais-je à voix haute en émettant un léger ricanement. L’un des ivrognes notifia alors ma présence, peinant à se remettre debout, je préfère anticiper une discussion ennuyante et lui balance la valise remplie d’argent à ses pieds.
« C’est votre jour de chance ! Bye bye ! »
Sûrement trop obnubilés par la quantité d’argent que je venais de jeter à leurs pieds, les deux ivrognes ne se rendirent même pas compte de ma disparition. Mon objectif était accompli, je devais quitter la ville discrètement.