Connaissance approfondie

Je me rend de bon matin dans le quartier des Chikara pour y rencontrer quelqu’un de précis pour un sujet tout autant précis et sérieux. J’avais beau faire le rat de bibliothèque, je ne trouve que trop peu ou os du tout d’information sur une voie bien particulière sur un dojutsu que tu as depuis un moment mais qui te perturbe dans son utilisation qui défi toute question de norme. Je pourrais me parler à moi-même durant longtemps de tout cela.

Enfin, si j’avais su plus tôt qu’il y avait quelqu’un d’autre comme moi au sein de ce village, j’aurai été directement à la sourde pour avoir des informations complémentaires et pourquoi pas, un échange d’expérience. Je le possède depuis de nombreuses années mais je ne l’ai jamais réellement utilisé. Par peur de l’inconnu sans doute. Bref, je regarde mon petit bout de papier, je dois rencontrer Shirona… ça maison est dans le coin… voilà… ça à l’air d’être le bon numéro.

Je m’avance doucement vers la porte d’entrée. Une bien jolie demeure, entretenue… on voit bien que c’est une femme qui habite ici sans être péjoratif. Je m’attarde un peu avant de frapper à la porte, zieutant à gauche et à droite si je ne vois personne. Il faisait bien trop calme… je me décide à frapper à la porte et de me tenir sérieusement devant celle-ci.

Enfin une grasse matinée, depuis que le petit qui m'avait recouvert d'encre venait s'occuper de la maison pour le rembourser mon kimono, j'avais enfin le temps de me reposer un peu. En nuisette dans les draps je profité de la chaleur qu'offrait la couette alors qu'il faisait froid dehors. J'allais pouvoir dormir jusqu'à midi, profiter de cet instant de repos mérité.

Alors que j'étais reparti dans les bras de Morphée, j'entendis quelqu'un frapper à ma porte, je mis un moment a émergé de ce doux rêve que j'étais en train de faire, un long moment... Mince, ça doit être le gamin qui vient pour les corvées, je lui avais pourtant dit pas aujourd'hui !

Je mettais alors rapidement un peignoir de soie pour me couvrir, en regardant par la fenêtre, je remarquais tout de suite qu'il était tôt, affreusement tôt ! J'aurais dû dormir encore au moins quatre heures... Il allait m'entendre ce petit bon à rien ! J'ouvrais la porte avec violence, prête à hurler sur le jeune Chikara, mais je fut surprise de ce que je trouvais derrière.

Super, un Kirishitan qui s'est perdu, le cerveau rempli de sève, ils ne sont quand même pas bien malin, on sent bien que leur place est dans la forêt plutôt que dans un village...



Je le regardais, j'avais encore la marque de l'oreiller sur la joue, et sans doute un peu de salive séché sur un côté de lèvre, allant jusqu'au menton. Pas maquillé, pas coiffé... Tout ce que j'aimais pour rencontrer un inconnu, heureusement que j'étais naturellement belle...



Je le prenais de haut, et le traitait indirectement de sauvage, mais généralement les hommes n'étaient pas trop regardant, sans doute un autre avantage à la plastique parfaite et au visage sublime que j'avais...

Je patiente un peu et on finit par venir m’ouvrir… j’avais face à moins une blonde sublime que j’ai sans doute quelque peu réveillé… grand mal me fasse. Avant que je ne puisse dire un mot, elle me dit que j’ai du me tromper d’adresse. Je sais bien tout ce qu’elle me disait… je ne suis pas perdu du tout. Je soupire à cette remarque légèrement raciste…



Je gratte un peu ma longue chevelure bleu, laissant ressortir les abdos. J’avais une taille imposante par rapport à cette petite femme qui a un caractère bien trempée au premiers abords. Je sors mon petit bout de papier.



Un peu de flatterie faisait toujours grand bien à l’ego d’une femme.



Je sors alors un manuscrit que j’ai emprunté à la bibliothèque et que je remettrais en place directement après mon entretien ! Je le déroule et je lui montre.



Il me fallait la séduire légèrement.



Je laisse exposé mon torse nu à sa vue… je le fais bien sûr exprès

Qu'est-ce que c'est que ce mec qui me réveille pour me faire un plan drague ? Je n'étais vraiment, mais vraiment pas d'humeur pour ça, et quand bien même, seul un ou une Chikara avait le droit de goûter aux plaisirs de l'intimité avec moi. Et puis il fallait être un peu plus subtile que simplement montrer des muscles sans intérêt... C'était l'esprit qui me séduisait pas l'enveloppe... Je levais donc les yeux au ciel quand il me dit que j'étais belle...

Enfin ça c'était une chose, mais ce qu'il vint proposer après en était une autre. Premièrement, il s'était renseigné sur moi au point de savoir pour le Genseigan ? Mon regard changeait quand il dit ça, je n'étais plus hautaine, mais sur la défensive... L'intérêt d'avoir une capacité inconnu de la plupart, c'est qu'il n'y ait pas de chose écrite dessus.



Ma réponse pour la retranscription de données sur mon oeil, non mais sérieusement ? Il me réveillait pour ça ? Puis il insistait à propos du dîner, il insistait en montrant son torse ? Réellement ? Les Kirishitan sont vraiment des animaux... Mais j'ai bien envie de jouer avec celui-là, mon sadisme prenant sans doute légèrement le dessus sur mes réel envie.



J'étais froide comme la glace, il avait échoué dans sa tentative de séduction.

Un simple non… c’est le vide complet la. Ça se comprend, je suis le parfait inconnu qui débarque de bon matin sans même prévenir. D’entrée de jeu, je parle de son dojutsu si particulier et que je souhaite écrire des données afin d’en savoir plus sur son fonctionnement et ces capacités… ok, ça fait vraiment trop bizarre mais je suis beaucoup trop curieux et impatient que je souhaite savoir le tout du tout le plus rapidement possible.



De la manière qu’elle se comporte, elle me glace le sang mais elle était d’accord pour un repas tout de même… ça me détend un peu et j’arrête de faire le coq à montrer mes muscles saillant et aussi gros que sa poitrine. C’était dur de ne pas la regarder que tu en rougissais légèrement. Ça ne se voit pas trop sur ta peau noir…



J’ai regardé les prix aux prealables car je ne veux pas trop dépenser au cas où elle ne voudrait pas payer l’addition… je n’aime pas dépenser trop d’argent… je le garde pour mes recherches.



Je pars en laissant la belle, en fait… je le rends déjà là pour aller gribouiller des notes… je n’avais rien de mieux à faire.

Et un repas gratuit, j'avais largement les moyens de me le payer, mais il ne fallait pas qu'il compte sur moi pour le faire. Il était vraiment étrange, mais être vu avec un Kirishitan fera peut-être taire les rumeurs disant que je suis raciste. Je retournais alors dans mon lit pour dormir encore quelques heures.

Je le réveillais quelques dizaine de minutes avant le rendez-vous, le temps de me doucher, me parfumer, me maquiller, me coiffer, et m'habiller convenablement. Et donc j'allais être en retard, mais ce n'était pas grave, j'aime être attendu.

J'arrivais alors au restaurant, et il était déjà à sa table m'attendant, il avait sans doute pensé que je lui avait posé un lapin. J'étais beaucoup, beaucoup plus belle et séduisante que tout à l'heure, je venais m'assoir en face de lui avant de dire.



Il était étrange, mais justement l'étrangeté avait retenu ma curiosité, je le demandais bien quel genre d'homme loufoque pouvait bien être ce Kirishitan

Je suis là depuis le matin à prendre des notes en tout genre dans mon cahier. J’observe ce qui m’entoure et surtout les Chikara que je peux croiser en examinant leurs anatomies. Le savoir m’obsède tout comme le fait que je souhaite devenir le meilleur médecin de Konoha sans être un corrompu commis beaucoup. J’avais trop tendance à être perfectionniste. Le serveur arrive et me sert de nouveau du thé, ça devait être le 10 ou 11 emes verres. C’était ce qui coûte le moins chère et je n’avais pas envie de le déshydrater.

Les heures passent et je remarque seulement maintenant qu’elle a un bon retard… honnettement, elle ne serait pas venu que je ne l’aurai même pas remarqué mais elle débarque enfin. Je me relève par politesse et je l’accueille avec le sourire. Je ne peux m’empêcher de la regarder, de l’analyser. Elle était vraiment belle et sa tenue lui allait à ravir mais sa peau pourrait être encore plus douce. Je remarque qu’elle est un peu desséchée par endroit au premier coup d’œil. Je ne peux pas pour autant lui en faire la remarque et passer pour un goujat, je connais un traitement… je verrai plus tard.

Elle s’assied et elle me demande directement pourquoi lui avoir posé ce genre de question un peu trop indiscrète sans doute concernant le don qu’elle possède, ce dojutsu plus que rare et fascinant. J’avais beaucoup de question et aussi beaucoup à dire. Je vais tenter de me contenir et de commencer par le début.



Je bois rapidement un coup.



Je demande au serveur de venir et de servir la jeune femme.



Je regarde ces yeux, tenant de trouver une particularité… mais rien…



Il faut commencer par le début et non la fin, j’ai besoin de savoir le pourquoi du comment !

Jusque là je l'avais trouvé extrêmement bizarre, et jusque là je ne m'étais pas trompé. Il était en train de me déblatérer une tonne de choses à propos d'une soit disant encyclopédie, il le dit aussi qu'il garderais tout secret alors qu'il voulait tout écrire dans un livre. En plus d'être étrange, il me prenait pour une idiote. Mais ok, j'allais le renseigner.



Tout était faux, je le prenais clairement pour un idiot, j'avais eu cet oeil avec un entraînement dur et intensif en genjutsu, j'étais la seule personne vivante du village à posséder ce don à la connaissance, je n'allais quand même pas lui dévoiler mes secrets pour me privé de mon plus gros avantage sur les autres.



Les Kirishitan, une bande d'arriérés qui n'a jamais fait plus que des maisonnettes de bois et du génocide de poisson... C'était amusant de voir celui là se débattre en essayant d'avoir des connaissances.



Ce jeu m'amusait, il n'allait sans doute pas oser le traiter de menteuse par peur que je parte vraiment, et puis il y avait le doute que tout ceci soit tout de même vrai...

Elle commence son histoire et je l’écoute près à prendre des notes. Mais je n’en faisais rien, je ne disais rien… plus l’histoire avance et plus elle était totalement fantasmagorique. Est-il possible de développer un don aussi rare après un choc émotionnel? Ça peut être possible mais pas avec une histoire montée de toute pièce comme elle faisait la. Elle me prend sans doute pour un idiot car je suis un Kirishitan. Nous sommes bien loin de tout ça… nous ne sommes pas stupides et nous avons des connaissances que les Konohajins de sources n’ont pas pas été ca, elle ne semble pas en être consciente. Je prends alors un air plus sérieux quand elle me pose la question de savoir si je voulais d’autres informations.



Je soupire tout en buvant mon thé…



Je dépose alors ma tasse de thé.



Je range alors mon cahier.

Il était moins stupide qu'il en avait l'air, mais il était stupide quand même... Qu'est-ce qu'il espérait en étant aussi insistant pour entrer dans la vie des gens, pour en apprendre plus sur une capacité inédite et quasiment secrète qui révélerait sans doute mes points faibles... Il voulait la voir ma pupille ? Il allait la voir !



Mes yeux se mirent à briller, il allait regretté de m'avoir réveillé, de ne pas m'avoir laissé jouer avec lui en compensation, il était sans doute fascine en voyant apparaître ma pupille, mais cela allait changer dans quelques secondes. Mes mains sous la tables exécutait des mundras, et des cordes apparurent de la table pour venir le saisir et le bloquer.



Non j'aimais bien trop qu'on me suppli, qu'on de plie en quatre pour moi. Doucement les cordes se retirait, et mon oeil arrêtait de briller.

Elle ne semble pas fort contente. Je ne passe pas de pommade, je préfère être direct et surtout, être honnête. Il n’est pas concevable pour moi de discuter sans transparence . Mais des deux, c’est moi qui devrait le sentir vexer du fait de le prendre pour un idiot, ce qui n’est pas le cas… enfin pas pour tout, je suis parfois lourd et ignare aussi. Je me calme quelque peu et je nous commande un verre.



Je viens à peine de finir la phrase que je vois les dojutsu apparaître! C’est fascinant ces yeux! Il est une rare chance pour moi d’assister à une telle chose mais… mon instinct me disait que ça n’avait rien de bon. Pour apprendre, il faut savoir prendre des risques aussi et donner de sa personnes!

Je sens alors des liens venant me saisir et me bloquer… qu’est ce que sait que ça? Je ne l’ai pas vu faire le moindre mudra! Je suis incapable de bouger! Elle me faisait une démonstration ! Impressionnant, vraiment… je suis fasciné et pour en apprendre plus je suis totalement prêt à tout bien sûr!



Je sens les liens se défaire peu à peu alors que son œil cesse de briller. Je regarde autour de mes jambes et de mes bras. Il n’y avait plus rien.



Je lui souris en me grattant la tête.



J’allais sans doute regretter mes paroles mais peu importe… le savoir avant tout!

J'avais donc réussi à le calmer avec ma petit démonstration, et le voilà en train de dire une chose qu'il allait sans doute regretter profondément d'ici quelque semaine, il allait devoir faire absolument tout ce que je lui dirais s'il voulait des informations sur mon oeil, et là encore il n'aurait aucune assurance que je lui disais la vérité.



Je ne pouvais pas faire exactement ce que je voulais, comme l'envoyé tuer cette stupide petite pute Abura, et étouffer ses deux larves moitié Uzumaki.



Je commandais des langoustes auprès du serveur, ce repas allait lui revenir une véritable fortune, mais ce ne serait pas tout.