Un pas de plus vers les morts

Je sentais la rudesse des gestes de ma camarade me saisissant les mains. Elle était en colère, je l'entendais bien. Malgré cela, sa voix s'adoucissait au fur et à mesure en plus de prononcer des mots réconfortant.




La pauvre ne devait rien comprendre de tout cela.






Je resserrais mes mains dans celle de la Chikara en entendant encore ce rire malsain. Cela me terrifie depuis plusieurs années, depuis que nous nous étions rencontrer dans les bois cette nuit là. Je me remémore alors, le moment où Kaito et Hinae me protégeaient... Les monstres se terraient dans l'ombre attendant le bon moment pour frapper avant de se rétracter au dernier moment. Depuis, j'ai cette impression de pouvoir communiquer avec lui sans vraiment savoir qui il est et ce qu'il me voulait...


Ces mots ne cessaient de me tourmenter depuis cette époque là. Je ne comprenais toujours pas le sens... Je ne voulais pas qu'il s'en prenne à Sora...

Mai avait sans doute raison lorsqu'elle disait que Sora ne pouvait comprendre. La Chikara rationalisait bien trop les choses. Si quelque chose était étrange. C'est simplement car elle n'avait pas encore toute les cartes pour comprendre la logique qui se cachait derrière. le problème qu'elle affrontée actuellement. C'est que son amie ne lui donnait absolument aucune carte pour comprendre cette menace. Le danger paraissait beaucoups trop abstrait pour qu'elle puisse comprendre.


Sora pouvait être une véritable peste et rare était les personne à véritablement s'inquiéter pour elle. Pourtant, ça prouvait aussi que Mai ne connaissait pas assez la Chikara au cheveux émeraude. Elle pouvait ce montré borné lorsqu'elle le souhaitait.


"Il". Le mystérieux individu était donc un individu trop puissant pour les jeunes femmes. Soit, elle pouvait reconnaitre son imperfection et sa faiblesse. Mais elle ne pouvait pas croire qu'il n'y avait personne en mesure de lui faire face à Konoha. Du moins, personne n'est invincible.


Se voulant rassurante à nouveau, la Chikara relâcha doucement sa prise sur les mains de Mai. Peut-être que cette dernière déciderait de saisir l'opportunité?

Je restais un moment interdite et j'écoutais attentivement ma meilleure amie. J'inspirais profondément avant de soupirer de soulagement, mais malgré son caractère têtue j'hésitais toujours à lui en parler. Le devrais-je ?


Je faisais signe à ma camarade de me suivre. Le chemin elle le connaissait tout aussi bien que moi, puisqu'il s'agissait du trajet en direction de la résidence Gaikotsu. Toujours les yeux à demi clos, j'invitais mon amie à entrer à l'intérieur de mon appartement.


Je restais quelques instants devant la porte qui séparait la cuisine du reste en l'attente de la réponse de Sora. Une fois qu'elle me la donnera je passerais le pas de la porte pour aller préparer une délicieuse boisson chaude. Si je pouvais paraître un minimum calme, ce n'était que d'apparence, car cette entité ne cessait de garder un oeil sur moi. Je le savais, je le sentais....

Une victoire ? Évidemment. Il était difficile de faire changer d'avis la Chikara au cheveux émeraude lorsqu'elle avait pris ça décision. Laisser Mai dans l'embarras n'était même pas envisageable quelque soit l'adversité auxquels il faudrait qu'elle se confronte.


Emboîtant le pas à sa meilleure amie. Sora ne manqua pas de reconnaître leurs destination. Ainsi Mai accepter de se confiait chez elle. Chose logique si elle se sentait en insécurité a l'intérieur de l'enceinte du village.


Comme Mai l'avait déjà invité, Sora se permis de s'installer en attendant sa camarade. Elle avait bien constater le regard mi-clos de l'albinos. Mais n'avait rien rajouter de plus. Bousculer sa camarade plus longtemps serait contre productif. Il fallait ce montrer patiente

Lorsque Mai revient avec les boisson chaude, Sora se permis simplement

J'arrivais plateau en main en écoutant ma camarade me réconforter encore une fois. Je déposais les boissons chaudes sur la petite table basse du petit appartement, puis je m'installais dans la foulée. D'un geste de la main j'invitais mon amie à se saisir de sa boisson avant de soupirer longuement.


Alors, je repensais à la mission que nous avons eu avec notre mère adoptive, ainsi que Kaito. Tantôt la douceur d'Hinae et la rudesse de mon cousin...



Si autrefois cela ne me faisait rien et me paraissait anodin, mes craintes grandissaient avec l'âge...






Les yeux à demi clos, tenant ma tasse entre mes mains, un long frisson me parcourait l'échine !


Je lâchais aussitôt la tasse de thé brulante sur mes genoux comme si quelqu'un m'avait effrayé et me levais d'un bon pour essuyer le plus rapidement l'eau chaude brûlant ma peau. Je grimaçais de douleurs, mais les brûlures n'étaient que superficielles.

Se voulant toujours rassurante. Mai était l'un des rares personne qui avait la chance d'avoir accès à la bienveillance de la Chikara. Chose plutôt rare en soit. Assise confortablement et saisissant sa tasse de thé. Sora attendait patiemment l'explication de son interlocutrice. Après tout, l'information était une arme puissante. Elle ne pourrais jamais l'aider si elle ne comprenait pas à qui Mai avait affaire.

La jeune femme analysait la moindre informations que son amie voulait bien lui confier. Malheureusement, elle n'était pas utile tel quel en soit. Quatre année c'était écoulait depuis l'évènement originel. Une recherche sur un clan disparus. Les "Gama". Clan qui ne donnait rien dans l'esprit de la Chikara. Du moins, pas immédiatement. Par contre, le therme "d'élue" du clan Gaikotsu était déjà plus compréhensif.


Posant sa tasse, Sora se dépêcha d'aller chercher quelque chose pour essuyait le liquide brulant.


La jeune femme au cheveux blanc devenait-elle folle? Le doute s'insinuait chez Sora. Elle avait beau avoir confiance en son amie. Il n'y avait alors aucune explication logique pour le moment.


A ces yeux, les histoire "d'élue" et de "destin" n'était que des mots pour des personne refusant d'accepter leurs actes. Si Sora agissait, c'était uniquement car elle le souhaitait; Si c'était un problème de confiance en soi, Mai était bien tomber. Sora en possédait à en revendre.

Sora ne pouvait réellement me comprendre... Ces mots étaient blessant indirectement. Au fond, je savais qu'elle ne disait pas ça par méchanceté, mais bienveillance. Je finissais de m'essuyer grâce à l'intervention rapide et efficace de ma camarade. Je l'invitais d'un geste de la main la Chikara à se rassoir avant de poursuivre mes explications et mésaventures.




Je serrais mes poings sur mes habits, le front commençant à perler...




Je frappais du poing sur la table.




Ou penses-tu que je deviens folle ? m'abstenais-je de dire.

L'histoire ne donnais malheureusement pas d'explication convaincante. Mais mai souffrais a n'en pas doutais. Bien qu'intelligente. Sora ne souhaitez pas considéré son amie comme folle. Bien que les Gaikotsu soit sensible à ce genre de maux. Non il y avait une explication et elle l'a trouverais.


Farfelue comme hypothèse, mais elle ne connaissait pas ce domaine là. Un jutsu capable de perturbait une personne aussi longtemps, pourquoi pas. Mais dans quel but? Et pourquoi ce manifestait t'il plus souvent maintenant.


Oui un genjutsu. C'était forcément ça. Ou alors Mai souffrait d'un trouble mentale. Mais cette pensé trop désagréable était encore éloigné par Sora pour l'instant.

J'avais peur que ma meilleure amie en parle à nos ainés. Peur de me retrouver enfermer dans cet horrible endroit où mon âme pouvait être torturer à sa guise. Las, soupirante et la brûlure à ma cuisse me rappelant que j'étais bien dans le monde des vivants et non des morts... Je me levais finalement.


Un moyen de ne plus vouloir en parler pour le moment, voyant bien que sa camarade ne croyait pas ses mots. Il y a des choses que la médecine et les sciences en ce monde ne peuvent expliquer. Et pourtant, les individus dits "rationnels" cherchent sans arrêt à tout justifier.


Finissais-je par lâcher, abattue. Puis, je me dirigeais vers la salle d'eau pour me rafraichir un peu et surtout soulager ma cuisse légèrement brûlée.

Incrédule, Sora ne voulait pas remettre en cause les paroles de ton amie. Sora n'était clairement pas une experte dans le domaine. Mais il y avait forcément une explication. Un lien de cause à effet qui existant entre l'étrange maux dont souffrait Mai. Malheureusement, la jeune femme à la chevelure émeraude n'arrivait pas à mettre le doigt déçus. Accentuant par la même occasion le désarroi qui envahissait le cœur de sa camarade.


Laissant Mai allait prendre soin de sa personne. La jeune femme la pris au mot. Ce permettant sans la moindre hésitation à débarrasser la table et à nettoyait les quelques traces du précédent accident.


Parlant avec son assurance habituelle, elle ne laissait nullement trahir le doute qui l'envahissait. Le mal dont la Gaikotsu était affublait n'avait pour l'instant aucun sens à ces yeux. Difficile de lutter contre l'inconnue. Ainsi, elle allait forcément devoir enquêter sur ce sujet sans que son amie ne l'apprenne. Après tout, elle ne voulait pas l'inquiétait plus que de raison.


Ton ainé avait également besoin de toi. Depuis le départ de Seichiro du domicile familial. Elle souffrait en silence des divers changement brutaux qui s'effectuait dans nos vis. Comme une seconde mère, voir ces frères et sœur prendre la voix de l'indépendance n'était pas facile.

Une fois le petit coup de ménage effectuait. Sora ne s'imposerait pas plus chez sa camarade si cela ne s'avérait pas nécessaire.

Je venais de sortir de la salle d'eau pour chercher aller en direction de ma chambre, mais fis une halte pour remercier ma camarade qui se donnait la peine de ranger la table basse et de s'occuper de la flaque de thé refroidie.


Bien évidemment qu'elle le savait, mais ma meilleure amie avait un grand coeur qu'elle cachait derrière sa carapace de jeune femme endurcie. Je ne voulais la perdre, c'était l'une des seules qui me restait...

Silencieusement, j'apercevais à peine ma camarade se lever et se diriger vers la porte avant d'appuyer sa proposition.


Puis, elle sortit en me saluant rapidement de la main. Je lui adressais un léger sourire, mais mon air restait soucieux et très peu serein. La porte claquait...


Je prenais la première chose qui vint sous ma main - l'une des tasses vides - avant de la lancer en direction de la voix.




Le seul bruit qui pouvait être entendu était Mai lançant sa tasse contre le mur et parlant seul à cette entité.