Un sauvetage périlleux

Il fallut bien une journée de marche à allure soutenue au petit groupe de sauvetage pour enfin atteindre leur objectif. Les régions montagneuses escarpées couplées au froid mordant de l’hiver, n’aidant pas. De la neige tombait sur le petit groupe depuis leur départ, glaçant le sang et endolorissant légèrement les membres…
Ils finirent par arriver non loin de ce qui devait être le lieu où étaient enfermés les Miwaku. Un étroit sentier qui menait à un unique passage praticable sans devoir escalader. Au bout de ce sentier, devait normalement se trouver deux gardes si le Hattori n’avait pas mentit. La grotte fermée par un lourd rocher devrait se trouver juste après, gardée par deux autres gardes avec une visu sur les deux premiers qui eux même étaient en visu de deux autres gardes placés sur un escarpement rocheux ayant une vision d’ensemble… d’après Hiroo la meilleure stratégie serait de maîtriser tous les gardes en même temps pour éviter qu’ils ne donnent l’alerte ou ne tuent les Miwaku enfermés avant que le groupe ne puisse les sauver. Tout autour, une ascension difficile attendrait les membres sélectionnés pour atteindre les gardes en arrière plan. Six gardes entraînés et armés, lourdement couverts, placés a l’endroit même indiqué par le Limier. Il n’avait donc pas mentit… des feux étaient allumés près des gardes pour les réchauffer alors que l’obscurité commençait à poindre, indiquant de façon plus précise leur emplacement. Les Miwaku enfermés dans la grotte eux, n’avaient sans doute pas le luxe de disposer d’un feu. Au moins étaient ils à l’abri de la neige et du vent glacial qui tournoyait dans cette région…

Je n'avais pas vraiment bien compris cette mission, simplement que des enfants avait été enlevé... Cela me suffisait pour accompagner la Okasan sans faire d'histoire, étant moi même une enfant kidnappé, cela me touchait personnellement, de plus les enfants étaient Miwaku, raison supplémentaire pour se dépêcher.

D'après ce que j'avais compris, une Hattori du nom de Aïko aurait du nous accompagné, mais elle avait été retenu par des affaires à la prison au sujet de son frère, bref ce n'était pas bien grave.

Je marchais avec la petite équipe dans les montagnes, il était tellement rare que je puisse sortir, que je profitais du paysage même si l'obscurité qui allait rapidement nous mener à la nuit était un gâchis pour se spectable et en restant toujours concentré sur d'éventuelles dangers.

Une fois sur le lieu de la mission, je regardais le Hattori à l'air étrange avant de lui dire.



Si c'était de s'infiltrer et de tuer, c'était un peu trop facile, et je comprenais le désistement au dernier moment de la Hattori.

Cela faisait quoi… plusieurs mois que je me suis retrouvée à devoir travailler pour ce Hattori ? Croyez-moi, il n’a pas perdu de temps pour mettre à la tâche. Ma première excursion à l’extérieur des murs, en plein milieu des montagnes gelées, que demander de mieux après tout ? Sans rire, je me gèle les miches ici et ce foutu blouson que je porte est d’une inutilité grotesque… Suis-je encore en train de me plaindre ? Oui, car en plus de cela il y avait une totale inconnue avec nous. La Okasan passait encore, je la connaissais de vu, mais l’autre… Nop nop nop, pas confiance en celle-là. Enfin bref, nous étions finalement arrivés, tapis dans la pénombre tels et observant nos potentiels adversaire. Alors que la femme qui m’était inconnu demandait ce qu’était le plan, je me permis d’ajouter une demande auprès de la Okasan :



Ma question pouvait paraître anodine, mais pourtant Hiroo m’avait appris à ne pas être létale jusqu’ici, soit disant que notre travail consistait à traquer des criminels et les ramener en vie. Ici, nous devions sauver des enfants Miwaku, avions nous quelconque intérêt à les laisser respirer finalement ? À mes yeux, les gens comme eux doivent être éliminés, ou torturé, cela leur donnerait peut-être un peu goût à l’humanité.

L'Hattori n'avait pas menti... Foutu Ashura ! Kazuko était rouge de colère de savoir que de pauvres gens se trouvaient ici. D'après la liste il devait y avoir facilement cinq individu de tout âge... L'Okasan ainsi que les deux femmes étaient cachées non loin, couvertes au maximum par ce froid en plus de s'isoler du vent.


Elle répondait indirectement aux deux femmes. Mais comment procéder à pas lent pour mettre hors d'état de nuire les quelques hommes se trouvant devant la porte et aux alentours... ? Elle en comptait seulement quatre à l'avant, mais d'après les plans six autres se trouvaient au contournement. Probablement un autre passage pouvait être offert à elles, mais en pleine montage... Difficile à imaginer.


Distraction ? Les gardes ne se priveront pas de tuer immédiatement les prisonniers. Se rendre ? Ils en profiteraient pour tuer la Miwaku et ses compagnons. Un pour-parler... ? Ce n'était que des exécutants. La seule façon possible et imaginable selon la sainte vierge était de les faire taire avant de les bâillonner et ligoter. Problème étant, elle ne possédait pas la moindre corde et se demandait si ses deux camarades ne possèderaient une technique similaire. Sinon cela se trouverait à être une infiltration... à part endormir les esprits...


Disait-elle en se retournant vers ces dames.

Les choses sérieuses commençaient, la Okasan semblait prendre les choses en main, et nous étions sur le point d'établir un plan. De mon côté, j'avais déjà remarqué plusieurs brèche permettant de s'infiltrer, j'étais une spécialiste en la matière, mon seul défaut était de ne pas savoir cacher mon chakra, mais s'il y avait des senseurs, nous étions déjà repéré de toute façon.



J'allais sans doute être celle envoyé au plus proche. Ce salaud de Ashura, j'aurais dû lui trancher la gorge dans ce bar... Aujourd'hui nous allions réparer ses méfaits.



Plus vite je savais, plus vite j'allais entrer en action, les gardes qui était déjà à ma vue n'allait pas faire long feu de toute façon.

Pas de mort ? Très bien, ce ne serait pas aujourd’hui que j’aurais du sang sur les mains, et tant mieux finalement. Peu après, la Okasan nous demanda nos compétences respectives… comment lui dire que Hiroo était un peu utopiste en m’envoyant dans une mission comme celle-ci ? Enfin… j’imagine qu’il devait avoir une bonne raison. Je fus d’ailleurs surprise d’apprendre que la jeune femme nous accompagnant avait une affinité commune avec moi.



Mais j’étais au moins tout aussi motivée qu’elle à l’idée de libérer ces Miwaku enfermés. Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois. Ils n’étaient déjà plus très nombreux, mais si des gens s’évertuaient en plus à les enfermer et mal les traiter, ils allaient finir par disparaître de la circulation. Observant mes deux compagnons, j’attendis alors patiemment la suite du programme.

L'Okasan n'était pas certaine de son plan et se devait en établir un second au cas où le premier ne fonctionnerait pas... Elle prévoyait sa camarade Soshi en second plan de secours.


Elle prenait un petit bâton pour refaire le plan de l'Hattori à la va vite. Elle représentait le schéma des gardes et de l'endroit où se trouvaient les captifs.


Ensuite, elle désignait d'abord son plan pour la Miwaku.


Ensuite, elle se tournait vers la jeune élève de Hiroo.






Mais la Miwaku savait qu'il y avait toujours des imprévus. Mais pour l'heure, elle souhaitait la non violence et sauver ceux qui subissaient l'imbécilité d'Ashura. Il ne s'agissait pas que des pauvres personnes enfermées, mais aussi de ceux qui lui louaient leur service.

J'écoutais avec attention les consignes de la Okasan, ne pas tuer ? C'était bien la première fois qu'on me donnait cet ordre, d'habitude c'était l'inverse, on le demander de tuer même si cela venait à ne pas me plaire. J'allais essayer de faire cela, mais c'était compliqué de faire une infiltration sans risque et sans meurtre en même temps. Une fois les explications terminé, je ramassé quelques petite branche à les pieds -ils devaient bien se demander pourquoi- et je fis quelques mundras, avant de partir dans un silence complet.

Je ne savais plus ce qui allait se passer pour le reste du groupe à partir de maintenant. J'avançais avec lenteur et souplesse dans le camps, restant le plus souvent dans le dos des gardes, c'est d'ailleurs ainsi que le premier fut mis hors d'état de nuire. Dans son dos, je vint le saisir par le cou avec un fil ninja. Je lui fit perde l'air alors qu'il était dans l'incapacité de parler à cause de la compression, et je mis son corps inerte sur le côté. Il n'était pas mort, mais il n'allait pas se relever tout de suite.

Un deuxième au loin sembla me remarquer, mais je lançais avec vitesse l'une des branche que j'avais ramassé en plein sur son visage, j'avais imprégné la branche de Doton, se qui vint assommer l'homme qui tombait au sol. Je fit la même chose avec un troisième garde, mais je me retrouvais nez à nez avec le quatrième, qui s'apprêtait à crier. Rapidement, je bloquais le son venant de sa bouche, et d'un geste net et rapide, je venais lui trancher la gorge. Il se vidait alors de son sang, mourrant dans des gémissements et des crie inaudible. Il ne restais plus que deux gardes, mais ils étaient en hauteur, c'était à la Okasan se s'occuper de faire dormir ce là. De mon côté je caché et ligoté les cinq gardes encore en vie, et me contentait de cacher le corps de celui que j'avais du tuer.

Je ne voyais personne, les enfants était il bien là ? Je ne pouvais pas encore trop me montrer, je regarderais lieux quand la Okasan m'aura debarassé des gardes en hauteur.

J’écoutais la Okasan avec attention, elle chargea alors la Miwaku dénommée Soshi de s’infiltrer, cette dernière ne tarda pas à se mettre à la tâche. Quant à moi, la Okasan me demanda si je pouvais rendre nos pas silencieux, ce à quoi je fis un « non » de la tête.



Alors que je répondais, je fus alors distraite par une ombre arrivant dans le dos de la Okasan, alors que je discerne la forme d’un homme, je suis prise d’un réflexe soudain, je la pousse alors sur le côté en m’écriant :



Puis un léger cri de douleur survient, le mien, du au kunaï qui vient de se planter dans mes côtes. Nous avions peut-être été moins discrète qu’escompté… peu m’importe, je n’ai pas le temps d’y réfléchir, la douleur me fait tomber à genoux juste devant l’homme qui vient de me planter. Celui-ci s’adresse alors à la Okasan :

Alors que la pauvre Hattori répondait sincèrement à Kazuko, un homme apparaissait derrière l'Okasan. Tout se passait beaucoup trop rapidement et la Miwaku n'eut le temps de faire le moindre mouvement que ce dernier poignarda la jeune fille dans les côtes !


Elle préférait éviter de crier son nom et profitait de la "pseudo" diversion pendant que l'homme posait sa question. Elle l'effleurait du bout de ses doigts tandis que l'individu reculait la tête pour ne pas être touché ! Tentant ainsi de donner un coup à la sainte vierge avec son Kunai qui fut bloqué par l'éventail de cette dernière. Mais le Genjutsu vint plus fort et l'agresseur s'endormit instantanément laissant son corps s'écraser au sol.


Kazuko se précipitait vers la pauvre enfant. Elle défaisait la ceinture de son kimono pour que cela fasse une pression sur la plaie. N'étant pas médecin elle espérait tout bonnement que cela suffirait pour l'adolescente. Peut-être que par chance, l'un des captifs possédaient des capacités en Iroujutsu ou qu'un médecin se trouvait dans le lot. En tout cas, elle l'espérait ! Pour ne pas rester sur place, l'Okasan tentait de camoufler la jeune demoiselle.


C'était celui le l'homme inconscient qu'elle prenait le soin d'attacher un peu plus loin avec la corde de sa ceinture. De ce fait elle retirait son Kimono du dessus pour couvrir la jeune femme.




Puis, c'était dans une tenue beaucoup plus légère que la jeune femme partait le plus discrètement possible. Ces messieurs allaient passer un sale quart d'heure...

Les Miwaku étaient connu pour être doué dans les arts. La danse, la musique... Je n'avais pas été éduqué comme ça, le bruit des corps qui tombe étaient ma musique, et les déplacements silencieux autour et derrière les ennemis ne détectant pas ma présence, le tout de manière gracieuse et acrobatique était ma danse. J'étais bien loin de me douter de ce qui était en train de se tramer vers la Okasan, alors que j'étais en train d'accomplir ma mission.

Je n'avais pas tout de suite vu les enfants qui était placé derrière une sorte de mur naturel en pierre. Il ne semblait pas y avoir de garde, mais je n'allais pas le précipiter, dans doute qu'un tas de piège avait été posé. Alors que j'attendais l'arriver de mes camarades, je vis la Okasan en petite tenue arriver. Qu'est-ce qu'elle faisait dans cet accoutrement... Déjà que les Miwaku avait la réputation de toutes être des prostituées, si la Okasan se mettait à faire ça... J'attendais qu'elle arrive à mon niveau pour lui dire sans faire de remarque, ni même de regard sur sa tenue.



J'attendais de savoir le plan de la dirigeante de cette mission, finalement c'était un peu dangereux qu'elle soit venu avec nous, mais j'étais contente de la savoir là. Je n'avais pas l'impression de faire le sale boulot de quelqu'un, mais plutôt de travailler en équipe avec.

Bon, il était grand temps pour l'Okasan de contribuer à la mission. Si elle et Rima avaient étés prises par surprise, la jeune femme devait continuer ce qui venait d'être commencer. Elle espérait que quelqu'un si connaisse ici pour soigner temporairement la pauvre demoiselle et lui permettre des chances de survies bien plus grande ! Pour le moment, dans un dessous de Kimono, la sainte vierge usait de son Genjutsu pour endormir les esprits faibles de ses exécutants.

Tessen en main, lors de ses courses folles où elle se laissait porter par le vent, des pétales de fleurs pouvaient gêner la vision des gardes du à sa technique. De sa fluidité, de sa beauté, de sa nature de danseuse et de sa bienveillance, elle s'approchait en apposant sa seconde main sur la tête de ses hommes. Elle avait commencé par les plus hauts perchés avant de redescendre et de pouvoir apercevoir sa camarade. Kazuko, toujours potée par le vent arrivait derrière le dernier homme que Soshi n'avait pas vu pour l'endormir à son tour.

Cela lui demandait bien de nombreux efforts, mais l'Okasan ne montrait aucun signe de faiblesse, bien qu'elle usait de beaucoup de chakra en une fois en plus de l'assaillant d'avant.




La Miwaku lui expliquait brièvement que les otages se trouvaient derrière le rocher et qu'elle n'eut le choix de tuer l'un des gardes. Elle apposait une main sur l'épaule de Soshi.


Devant elles se trouvait encore deux gardes. Bien que la jeune cheffe de clan, ainsi que sa camarade soient parvenues jusqu'ici. Elle espérait que tous se portaient au mieux derrière l'immense rocher et que les renforts prévenus avant leur départ ne tarderaient pas à arriver...


La Miwaku exprimait la manière de procéder à Soshi.




Si prêt du but, mais du bruit se faisait entendre en provenance de l'intérieur de la grotte... Que pouvait-il se passer à l'intérieur ?