Tu possédais le Kunai entre tes poignets. Celui qu'Hiroo te filait bien plus tôt, avant d'atterrir ici. Deux gardes se trouvaient à l'intérieur de la grotte. Ils ne vous lâchaient pas des yeux et tu savais qu'il te faudrait patienter jusqu'au bon moment...
L'attente fut longue, très longue assis dans le froid de ce lieu où la roche était humide. Toutes les personnes ici présentent finiraient par mourir de froid à ce rythme là. Alors, lentement mais sûrement, en faisant mine de te replacer en position assise, tu en profitais pour frotter la lame du Kunai sur la corde. Pour éviter de te faire repérer, tu répétais cette étape plusieurs fois et de manière assez espacer.
Il te fallut un bon nombre d'heures pour parvenir à défaire tes liens, les traces du frottement et ton allergie aux métal te brûlant d'avantage la peau. Tu attendais maintenant encore que les gardes regardaient ailleurs... S'ils étaient armés jusqu'aux dents, tu te ferais un plaisir de les humilier. Toi ? Un simple gamin inoffensif ? Ton apparence pouvait être bien trompeuse.
« Qu'est-ce qui se passe... !? »
L'un des gardes semblait entendre du bruit provenant de l'extérieur. Il était donc grand temps de passer à l'action. De leur sarbre, kunai et bien d'autres armes qu'ils possédaient tu en faisais du sable, mais pas n'importe quel sable !
« Sa-te-tsu... No... Suna... »
Chuchotais-tu de ta voix à peine audible.
« Oye ! Le morveux ! Silen... »
Tout objet en métal devenait soudainement poussière... Les gardes n'avaient plus les moyens de tuer qui que ce soit désormais.
Formant rapidement quelques shuriken, ainsi qu'un ninjato, tu lançais ces derniers vers tes cibles avant de t'élancer en direction de tes futurs victimes.
Le garde voulant subitement s'emparer de sa lame compris tardivement que tu les avais user pour transformer leur arme en tes armes. S'ils furent d'abord légèrement blessés et aveuglés par les shuriken, tu vins les finir avec ta lame. Un coup dans la jugulaire et le suivant son crâne faisait office de socle pour ta petite lame.
Te contentais-tu de dire. Mais très vite, l'état de tes mains te ramenaient à la réalité... Enflées, rouge vif et très douloureuses, tu tentais de les cachées dans le creux de tes bras te mordant la lèvre inférieur pour ne pas te soumettre face au terrible mal qui te rongeait !