On a vite soif ici dis-donc

Mes mains tremblent et je ne parviens pas à les contrôler. Ce n’est pas la peur qui m’envahit, mais l’adrénaline que je peine à contrôler chaque fois que je suis prêt à entrer en action. Cette peur est pourtant là, l’appréhension et le doute sont des sentiments communs et inévitables dans la difficulté. Néanmoins, bien utilisés, ces sentiments peuvent devenir de véritables alliés. Observant attentivement nos futurs adversaires, mon regard se tourne de nouveau vers notre chef de mission. A l’aide de plusieurs signes, il imposait sa tactique en donnant des ordres précis. C’est à moi qu'incombe la tâche de divertir notre récente déserteuse. Une chance pour l’ami que j’étais pour Wattan. Je comptais fermement tenir ma promesse et comprendre ce qui a bien pu pousser cette jeune fille à quitter un paisible village. La mort de Wattan n’est pas arrivé sans raison et je crois fermement que cette décision n’avait pas été prise sur un coup de tête.

Soudainement, alors que nous finalisions notre tactique, une nuée de papillons de papier s'approchait de nous comme des guêpes que nous aurions dérangées dans leur nid. Ma main gauche a balayé quelques-uns de ses papillons par réflexe avant qu’ils ne rebroussent chemin. Du coin de l'œil, je remarque que mes comparses subissent la même chose. Nous étions clairement face à une technique de détection et nous venions d’être pris à notre propre piège. Comme des débutants, nous n’avions plus qu’une solution : se découvrir et affronter directement nos anciens homologues Konohajin. Loin d’être satisfait de cette nouvelle tactique, je finis par me montrer, laissant ma silhouette apparaître de derrière mon tronc d’arbre. D’un pas lent, mais assuré, je m’approchais à distance convenable pour être entendu.

Je balaye du regard les deux Nukenins. Je pouvais facilement reconnaître Kitto contrairement à son ami qui se camoufle sous son épaisse chèche.



Mon assurance ne signifiait pas que je la sous-estimais. Au contraire, son dossier indiquait qu’il s’agissait d’une prodige. Une shinobi prometteuse qui a su acquérir une expérience que peu de Genin ont la chance d’avoir. Sans attendre, je compose un total de cinq mudras avant d’ajouter :



Finalement, je sentais une part de rage me submerger. Sans la laisser exploser, je gardais suffisamment de lucidité pour ne pas succomber à la vengeance. Dans le même temps, j’influe la dose nécessaire dans mes yeux. La réaction est rapide, d’énormes veines apparaissent au niveau de mes temps, invisible sous mon masque. Pourtant, il ne diminuait pas pour autant cette capacité extrêmement utile.

Non loin de moi, je savais que mes camarades couvriraient mes arrières pour empêcher toutes attaques provenant de l’inconnu à la chèche. Le point de non retour est atteint, le combat est notre seule issue. Soudainement, je pose ma main sur le sol pour faire surgir des piques de terre sous les pieds de Kyoko. La technique est prévisible, mais offre l’avantage de pouvoir récupérer de la distance ou encore de préparer la suite de mes attaques. Dans le même temps, je m’élance pour me confronter à elle au corps à corps. Mon premier coup de poing se porte vers son visage, une attaque facile à contrer. J’enchaîne alors plusieurs en veillant à prolonger le combat aussi longtemps que je le pouvais, composant d’attaques faibles à des attaques puissantes lorsque je constatais des failles dans lesquelles je pouvais potentiellement m'engouffrer. Ce que Kyoko ne parvenait peut-être pas à comprendre c’est que chaque frappe extirpe du chakra de son corps. L’épuisement chakratique, c’est ce que je recherchais dans cette première phase du combat. Kotaro, Sannae… à vous de jouer.

Derrière son masque, le Kitto grincait des dent alors qu'il chassait d'un geste les étranges insectes venu à leurs rencontre. La patience était son point fort et il n'avait pas imaginer que ce dernier ce retournerait contre eux.

Kyoko était une nukenin de Konoha, mais l'inconnu était vraisemblablement également un ninja. C'était embêtant car nous n'avions pas forcément de problème avec cette dernière. Soit il allait falloir improviser dans une approche plus "direct". Il fallait agir rapidement maintenant.

De quelque geste, le plan était simple. Neutraliser rapidement la jeune genin. De préférence vif. La mort d'une Kunoichi de la feuille était déjà suffisamment triste. Cette affaire avait une part d'ombre et l'envie de connaître la vérité le pousser à envisager cette possibilité. Il y avait également le respect pour Hegi...

Composant des mudras, alors que l'aigle ouvrait rapidement les hostilités. Sannae viendrais en soutient direct du Kitto. De son côté, il voulais neutraliser le potentiel gêneurs. Sortant rapidement au devant des deux femmes. Il fit en sorte de venir croiser le regarde de l'Uzumaki qu'il n'avait pas reconnu. La pupille caractéristiques du clan actif. Il cette dernière attirerait un peu plus le regard afin de lancer l'illusion. S'il marchait, des lianes sortant du sol viendrais"immobilisée" l'inconnue.


Ayant pris son bâton en main, le Kitto n'hésiterai pas à intervenir si besoin. Pour le moment, il se tenait en soutien.

Mais très vite, tu comprends la situation. Ceux-là étaient venus pour des nukenins, dont toi. Ils t’avaient reconnus aisément, sans doute t’avaient-ils aperçus, ou tes vêtements trahissaient ton identité… peu importe. Les mots de l’un d’eux t’intrigue immédiatement, qui était ce type pour t’en vouloir à ce point ? Alors que tu retirais les poids que tu portais pour t’entraîner dans ce désert, tu répondis froidement :



Tu n’eus pas de réponde immédiate, ce même homme se jeta presque immédiatement sur toi, comme si il émettait il certaine rancœur à ton sujet. En premier lieu, tu te contentas d’esquiver autant de coups que possible, tu faisais face à l’Anbu, tu n’avais pas le droit à l’erreur et tu le savais très bien. C’était le moment de tirer partie de tout ces enseignements que tu avais reçu, ceux d’Heiwa, de Wattan et même Sannae qui était aujourd’hui présente sans que tu ne le saches. Les quelques coups que tu ne parvins pas à esquiver mais seulement à contrer te donne une sensation étrange, comme si tu te fatiguais plus vite que la normale. Il allait vite falloir te débarrasser de lui, trois adversaires… le sous-nombre ne vous avantageait pas. Alors qu’il tentait à nouveau de t’asséner un coup, tu vins saisir sa main gauche, puis par surprise tu usas de celle-ci pour t’aider à réaliser quelques mudras.



Usant de son propre chakra, tu souffles subitement trois boules de feu à bout portant. Tu profites de l’explosion pour reculer, sans savoir si ton adversaire était parvenu à esquiver. Tu jetais rapidement un œil au champ de bataille, l’un des trois restait en retrait.



Tu faisais bien évidemment référence à l’Anbu portant un masque d’ours. Il t’avait laissé fuir ce jour là, estimant qu’un cadavre était déjà de trop, et il n’avait d’ailleurs pas l’envie de s’en prendre à une « enfant », ce que tu étais à ses yeux. Konoha t’avait déjà déçu par le passé, et cela ne faisait qu’empirer. Tu poussas un soupir alors que tu effectuais quelques mudras, tu ajoutais alors d’une voix plutôt faible :



Soudainement, alors que tu finissais tes mudras, une vague de foudre vint recouvrir ton corps. Tu savais cette technique coûteuse en chakra, mais tu savais aussi que tu allais avoir besoin de vitesse pour avoir un léger avantage sur trois Anbu à la fois… Le regard bien plus sérieux que d’habitude, tu ajoutais alors quelques derniers mots :

Le combat venait de commencer, l'un des anbu c'était jeté sur Kyoko, la pauvre petite était la cible de ces Konohajin, il ne m'avait pas encore reconnu et essayait simplement de me mettre en retrait et de me paralyser avec des lianes. Je n'avais jamais vu de jutsu de la sorte, un Kirishitan ? Comment faisait il pour faire sortir des lianes en plein désert ? Toujours est il que cela n'avait pas une grande influence sur moi grâce à mes capacité.

Mon corps se décomposant en une multitude de feuille de papier, je me déplacer sans même me rendre compte que c'était un genjutsu et je ne me soucier par de celui qui avait orchestré ce jutsu, mais plutôt de celui qui était en train d'attaquer Kyoko. Les feuilles se rassemblait dans son dos, et je repris forme humaine, en venant lui infliger un violent coup de pied au niveau de la nuque.



Le combat allait être violent, les trois anbu ne semblait pas être des débutants, et on ne savait pas si il ne s'agissait pas que d'une équipe d'éclaireurs.



Je me plaçais à côté de la jeune fille, nous allions devoir combattre en équipe. Le visage toujours dissimulé par mon chèche, mes adversaires ne devait pas encore se douter de mon identité.

La jeune femme ne savait pas quoi faire. L'excitation montait dans son sang, son cerveau en ébullition à l'élaboration d'un plan ou d'une solution prudente alors que son camarade décidait d'engager une offensive sans prévenir, la surprenant et la rendant presque déconcertée.
"Ce n'est pas ce qui était prévu, c'est trop trivial." pensait-elle, mais il était trop tard, elle devait dorénavant improviser comme elle pouvait. Elle sortait donc de sa cachette suivie de son autre équipier, faisant face aux deux nukenin.
Elle observait la scène que le blond avait amorcée, essayant de prévoir une parade ou quelque chose au besoin. D'après elle, il était certain que rien de bon ne pouvait se produire de cette manière, ils ne pourraient pas avoir ce qu'ils étaient venus chercher par un affront aussi direct. Elle n'avait pas eu le temps de le stopper qu'il attaquait déjà de plein fouet Kitto Kyoko. Elle serrait les dents, se préparant à dégainer son katana si jamais on venait à l'attaquer.

Elle voulait parler à l'homme au masque de tortue l'accompagnant mais lui aussi, avait l'air déterminé à se battre. Elle n'avait donc pas le choix et devait intervenir elle-même. Son objectif était de simplement éviter le combat en premier lieu, ça ne mènerait à rien, uniquement à des morts probables. Le but de cette mission n'était pas de faire une tuerie non plus.



Elle savait qu'elle ne se ferait pas entendre de cette façon, les autres étaient déjà en plein dans l'action et se poser pour discuter n'avait pas l'air d'être de la partie. On ne résout rien par l'agression. Elle regardait la jeune femme se défendre, le repoussant et se tenant prête avec sa coéquipière à lutter contre nous.
Dès qu'elle y voyait l'opportunité d'une pause, Sannae se mettait entre les deux duos, tendant un bras devant son camarade blond qui était déjà prêt à attaquer de nouveau, lui faisant signe de se stopper. Elle n'aimait pas cela, mais elle devait prendre les devants et s'interposer.

disait-elle d'un ton assez bas à son équipe.

Elle regardait les deux jeunes femmes en face d'elle, aucune défense de réellement prête, ne signifiant aucune agressivité.



Elle espérait calmer le jeu pour au moins un petit moment, voulant réellement engager une conversation. Comment savoir ce que les autres veulent si l'on ne connait pas leurs revendications. Elle croyait réellement en une conciliation.

Mes actions trahissaient mes pensées. Les mots de Kyoko avaient un sens et je n'ignore pas la possible implication de Wattan dans sa désertion. Le détail que je négligeais depuis le départ, se sont les véritables intentions de Kyoko. Ma confiance en Wattan et les dures paroles de Kyoko me poussaient à la réflexion.

Le combat engagé, je n’ai qu’une idée en tête, capturer Kyoko sans avoir à faire couler le sang. Emporté par ma rare impulsivité, je rêve de régler ce problème en un claquement de doigt. Pourtant, je ne fait qu’envenimer les choses, oubliant tout ce que j’ai appris par le passé. Ma tactique porte ses fruits, mais la lucidité de la jeune Kitto décèle très vite la supercherie. Alors que je m’apprête à donner mon ultime coup, je suis saisis avec une facilité déconcertante, et pas de n’importe quelle manière. Sans pouvoir me débattre, mes doigts s’entremêlent entre ceux de Kyoko formant ainsi divers mudras dont j’ignorais la composition. Il s’agissait certainement d’une affinité que je ne maîtrise pas. Tout ce que je percevais, c’est que rien de bon n’allait arrivé. Préparé à toutes éventualités, je libère la quasi-totalité de mon potentiel au corps à corps. Ma puissance était telle que le chakra bleuâtre qui m’habite, émane de mon corps. Sans un mot, j’écoutais attentivement chacun de ses mots. Le dernier mudra se dessinait, mais mon anticipation a eu raison de ce qu’il allait se produire. Dans une traînée bleue, je prends la fuite à une vitesse fulgurante, anéantissant tout espoir d’être touché par les boules de feu. Il est indéniable que la Kitto a un don pour le combat. Un talent unique pour une simple Genin capable de rivaliser avec l’Anbu. Heureusement, notre surnombre offrait un avantage de taille.

En retrait, à l’image de Kyoko, je l’écoute encore accuser notre village d’avoir assassiné celle qui avait scellé son cœur. Que cachait réellement cette histoire ? J’ai peur de ne jamais pouvoir comprendre, mais je l’espérais profondément. Incapable de répondre, je deviens spectateur de ce que la jeune épéiste préparait. La foudre recouvre l'entièreté de son corps et je suis impressionné par une telle prouesse. Nous n’avions clairement pas à faire à une enfant.

Le corps recouvert de chakra, je restais déterminé à capturer la jeune fille. Pour autant, je n’ai aucune intention meurtrière.



Mais alors que nos échanges s’enflamment, l’acolyte de l’ancienne Genin de Konoha ne comptait pas se laisser ennuyer par Kotaro. A mon grand damne. Sous une nuée de feuilles de papier, elle se volatilise, rendant la technique d’illusion de Kotaro inoffensive. Une technique redoutable qui avait presque eu raison de moi. Alors que Sannae s’interpose entre nous, je pare le coup de l’Uzumaki à la dernière seconde. Une réaction tardive, mais suffisante pour ne pas tomber KO dès le premier round. Le bras engourdit, mes pieds glissent sur plusieurs mètres sous l’effet du coup violent. Par instinct de survie, je recule encore de quelques mètres pour rejoindre notre chef d’escouade. Seul, je n’aurais pas l’avantage et ma mort sera la seule issue.

Stoppé net par l’Uzumaki et le discours de Sannae, je me résignais à stopper ma technique de Taijutsu. Soudainement, le chakra qui était devenu visible disparaît aux yeux de tous. Ce qui restait inchangé, se sont mes yeux, mon atout majeur.



Dis-je calmement, oubliant petit à petit l’agressivité qui m’avait emporté.



Son accusation d’insulte à sa mémoire m’avait profondément touché et pourtant, j'emprunte peut-être le mauvais chemin. Ce qui est sûr, c’est que si le combat s’engage à nouveau, je n’en sortirais pas indemne. Ces deux shinobis présentent une force incroyable. Ma main gauche derrière le long de ma cuisse, je garde espoir d'obtenir les réponses à mes questions.

Silencieux, l'ANBU au masque de tortue n'avait pas surenchérie lorsque la mystérieuse étrangère avait user de son affinité pour ce déplacer et rejoindre le combat. Visiblement, elle ne souhaitait pas rester à l'écart ce qui rendait la situation plus compliquer. Le membre féminin du trio ne manqua pas d'intervenir afin d'apaiser la situation. Le Kitto se permis simplement de rejoindre ces camarades et d'écouter les différents intervenant.

Dans la fond, le Kitto approuvait les argument avancée par Sannae, mais il ne fallait pas oublié le but premier de l'intervention. Neutraliser des nukenin. Certes, nous avions le champs libre pour régler le problème pacifiquement. Mais la violence n'était malheureusement pas à exclure. Kyoko n'était clairement pas des plus coopérantes d'après ce qu'il avait lu sur sa désertion. Les raison de sa fuite était tout aussi vague que son comportement. Personne ne comprenait son acte.

Pas le moin du monde intimidé par les prouesse de la déserteuse, elle accusé Konoha d'avoir tué un de ces proches? Elle faisant sans doute référence à la Kitto qui l'avait assisté dans sa fuite en connaissance de cause. Evidemment, c'est plus facile d'accuser à tord que de reconnaitre les conséquences de ces choix. De plus, un membre de l'ANBU l'avait laisser fuir? C'était curieux mais soit. Ce n'était pas le moment de douter.


T'adressant à Sayuri qu'il n'avait toujours pas reconnu, couverte comme elle l'était. Le Kitto au masque de tortue avait insister sur les therme d'ex-kunoichi. Certes, Kyoko restait jeune, mais elle n'tait pas qu'une simple enfant que nous venions réprimander. Elle avait embrassé la voie des shinobi de la feuille et devait en respecter les règles. Les capacité dont elle faisait preuve étant plus que suffisante pour justifier notre intervention.

Bâton en main, le Kitto restait légèrement en retrait. Si ces camarades souhaitait discuter soit. Kyoko n'é(tait qu'une gamine bornée et tout ça n'aboutirait à rien. Peut-être avait t'il tord?

Devant ses coéquipiers, les empêchant d’engager à nouveau le combat et attendant la réponse des deux jeunes femmes en face d’elle, elle penchait sa tête sur le côté, fronçant les sourcils agacée.
« Il est vraiment couillon celui-là. » Pensait-elle en serrant les dents. « C’est à se demander s’il ne le faisait pas exprès. »



Elle se retournait vers son camarade blond, un regard noir à travers son masque. Elle parlait juste assez fort pour que ses collègues l’entendent, c’était presque un murmur.



Elle espérait lui avoir fait comprendre l’ampleur de son idiotie, lui faisant comprendre que rien qu’avec ça, les conséquences pouvaient être énormes.
Sannae regagnait une posture droite, reculant et se mettant au niveau de ses coéquipiers de sorte à former une ligne et faire un véritable face à face.

Elle prononçait ces mots assez bas, répondant à la phrase que Kame portait pour la deuxième nukenin.

Cet anbu… il avait peut-être la langue trop pendue. Ils étaient pourtant des as de la discrétion, pour leur identité également, mais pourtant, tu commençais à soupçonner qui se cachait derrière ce masque. Au vu de ses dires, cela ne pouvait être que deux personnes, et la couleur de ses cheveux éliminait facilement l’une d’entre elle… Toutefois, aussi étrange que cela puisse paraître, tu fis preuve de respect envers son « rang » et ne dit rien à ce propos.



Tu serrais le poing, Wattan était réellement le sujet à ne pas aborder. Tu n’avais pas d’animosité contre Konoha, mais petit à petit les évènements commençaient réellement à te faire remettre en question ce fait. Eux n’hésitaient pas à s’en prendre à toi, te considérant comme une traîtresse. Pouvais-tu simplement continuer à agir comme une « amie » envers eux ?



Lentement, tu vins dégainer ton sabre, tu étais prête à poursuivre la confrontation s’il le fallait, ne serait-ce que pour défendre tes idéaux. Fuir ? En plein milieu du désert ce serait peine perdu, et cela ne faisait que remettre l’inévitable à plus tard. Tu tendais alors ton katana dans leur direction puis tu prononçais alors ta réponse :



Je jetais un rapide regard vers Sayuri, je savais qu’elle était prête à se battre en toute circonstance, d’autant plus s’il s’agissait de Konohajins face à nous… Alors, forces spéciales du village ou non, j’avais confiance en nous deux. Malgré cela, je lui dis quelques mots à voix basse :

Les forces spéciales de Konoha, un ramassis de guignol... Entre l'autre qui foncé tête baissé, et maintenant la sainte qui se sent pousser des ailes pour devenir diplomate... J'avais tout écouté sans intervenir, je voulais laisser le choix à Kyoko de la décision, et j'aviserais suivant ce choix. Je les regardais tous, franchement... Konoha ne me manquait pas quand je voyais ce genre de spectacle ridicule. Kyoko semblait également de cet avis, elle avait l'intention de rester ici. Alors ma décision était prise, je ne pouvais pas la laisser être là cible. À Konoha j'étais recherché pour le meurtre d'une demi dizaine de civils et d'un Uzumaki... S'ils me voyaient... Kyoko aurait sûrement plus de liberté de mouvement...

Je mis alors ma main sur l'épaule de la jeune Kitto pour la retenir avant de lui dire.



Puis je retirais mon chèche, laissant apparaître ma longue chevelure rouge, montrant tout de suite que j'étais une Uzumaki, et donc une ex Konohajin. Je ne savais pas qui était derrière ces masques, mais mon identité était peut-être même déjà dévoilé. Je m'adressais alors à la femme en face de nous en sortant mes deux sabres.



Je me mettais en garde, le combat allait débuter s'ils n'étaient pas d'accord, je n'avais pas l'intention de passer plus de temps en blabla, rien ne me convaincrait jamais de me rendre à Konoha, et Kyoko venait de prouver qu'il en était de même pour elle...

Il était rare que le Kitto arrive à ce triste constant, malheureusement, il devait s'y résoudre. La discussion n'était clairement la solution. La fille d'Hegi sembler attaché à une notion de liberté qui n'était pas compatible avec la vie d'un shinobi. Un shinobi était une arme avant d'être un humain. La jeune Kitto avait cesser d'être une enfant le jour ou elle à pris les armes. Et encore moin lorsqu'elle à retourner ces capacités contre la feuille. Deux blessé, un mort. Un bilan lourd que Kyoko s'obstinait à mettre sur le dos de Konoha. N'était-ce pas son geste la source premier de son choix? Vivre au village était si terrible? Une question qui n'aurait pas de réponse aujourd'hui. La discussion était rejeté en bloc.

Cette interruption de l'assaut n'était pas à l'avantage du groupe. Se retrouvant dorénavant en face-à-face direct. L'effet de surprise n'était plus du tout envisageable. Il y avait également un problème interne qu'il fallait régler plus tard. Trop d'émotion, trop de discutions. Kame se rendait compte que l'intervention avait clairement manqué d'efficacité. Il ne devait plus laisser la moindre faille arriver. Cependant, plusieurs point était à nota. L'affinité de celle qui se révélerait être Sayuri n'avait pas était affecté par le dojutsu. Le Kitto ne gaspillerait donc plus de chakra à l'utiliser.


A voix basse, les mots de Kame était clair. Kyoko refusait d'obtempérer. L'option de la laisser vivre sa petite vie de nukenin tranquillement n'était pas envisageable. La capture restait l'option privilégier. Mais compliqué dans ces condition. Surtout lorsque l'inconnue révéla son identité. Le Kitto avait une très bonne mémoire visuelle et il n'avait clairement pas oublié cette dernière. Uzumaki Sayuri, lié au meurtre d'Uzumaki Bokyoku en compagnie de Chikara Nagisa d'une manière difficilement explicable. Sa posture indiquait clairement qu'elle ne comptait pas restait passive.

D'un geste faisant penser à un premier mudras, la tortue fît passé un message simple à ces camarades. "Attaque". Il ne laissait plus la place à l'hésitation. Il reprenait les rennes. Enchainant d'autre signes, il se mit a cracher une gerbes de flamme sur le coté. Ce choix étant pour surprendre les adversaire et les enfermé en leur compagnie au sein des flammes. Ces dernières se propageant rapidement en forme de cercle autour des nukenin et Anbu. Le but, restreindre la fuite. Il n'y avait plus que la distance qui les séparés initialement d'accessibles. (Voir un peu plus si Kyoko et Sayuri recule au lieu de s'avancer)

Se doutant que l'aigle retournerait de front, le Kitto délaissa son bâton pour enchainer d'autre mudras. Cependant, l'attaque ne vint pas de sa direction. Les flammes, situé dans le dos des deux femmes, servirent de source pour la production de plusieurs "pétale de feu". Il comptait sur l'intervention des deux autre ANBU pour dissimuler cette attaque.

L’intervention de Sannae n’aurait jamais dû se produire. Son comportement, légitime ou non, allait à l’encontre des ordres reçues. La détermination de Kyoko fermait toutes possibilités d’agir calmement. Quant à mon attitude peu discrète, disons que cela m’importait peu de connaître l’avis de mes camarades, et bien plus encore celui de mes ennemis. Le regard portait vers ces derniers, je ne prêtais aucune attention à la remarque de ma vieille amie. Nous avons eu une chance et elle ne l’a pas saisie. Maintenant, Kyoko et Sayuri sont prêtes et c’est peut-être à mort que nous combattrons.

Ma capuche autour de mon masque, elle laissait clairement entrevoir des mèches blondes. Sans doute une nouvelle erreur de ma part face à mes aveux précédents, mais peu importe. Je me sens concerné par cette histoire et si cela peut m'amener à connaître les véritables intentions de Wattan, je continuerais à parler. Malheureusement, l’échange s’est terminé très vite et je n’en étais que très peu étonné.



Dis-je calmement et sans intonation à destination de Sannae.

Le visage du deuxième shinobi se dévoile soudainement. Une longue chevelure de couleur rouge tombe dans son dos et ne laisse plus aucun doute quant à son appartenance. Je ne l’ai jamais rencontré, mais les vieux dossiers de Konoha me permettaient d’imaginer qui pouvait être cette personne. Alors que nous pensions affronter un seul de nos déserteurs, c’était un second qui se présentait à nous et la tâche n’allait pas être facile.

Cela importait peu à notre chef d’escouade. A mon plus grand plaisir, il ordonnait de reprendre les hostilités. Sans laisser la possibilité à notre camarade de répondre, il construisait une arène de feu, empêchant la fuite des deux sabreuses. Ma main le long de ma cuisse, je continuais à malaxer mon chakra au bout de celle-ci. Une longue préparation qu’a eu pour seule mérite cet échange de mots. De ma main droite, je saisis un kunai qui me permettrait de me protéger un minimum de leurs sabres. Mon expérience acquise m’offrira sans doute la possibilité de les contrer dans leurs premières attaques. Puis, pendant que je m’apprêtais à utiliser une deuxième technique, Kotaro utilise les flammes dans le dos de nos adversaires pour créer des petites boules de feu. Très vite, elles s’attaquent aux Nukenins.

La foudre qui entoure Kyoko m’inquiétait, tout comme sa puissance. Il fallait y mettre un terme et c’est cela que je préparais depuis de longue minute. Alors que ma main dissimulée se recouvre d’une lueur à la fois bleuâtre et jaunâtre, je libère tout mon chakra qui m’entoure comme pour montrer tout l’étendu de mon pouvoir. Les yeux toujours imbibés de chakra, je me laissais une chance de comprendre les jutsus qui seraient amenés à m’attaquer. En une fraction de seconde, profitant de l’attaque de Kotaro, je m’élance frontalement en direction de Kyoko à une rapidité impressionnante. A la dernière minute, je change ma direction pour prendre le flanc gauche de la jeune Kitto. Une fois proche de cette dernière, je m’apprête à lui porter le dernier coup qui lui brisera une dizaine de tenketsu en une seule fois. Je joue certainement un coup de poker, mais si nous réussissons à la surprendre, nous prendrons clairement l’avantage.