Retour aux terrains d'entraînements...

Tu étais en route pour rejoindre les terrains d’entraînement, plus spécifiquement celui au centre d’un bois faisant plusieurs kilomètre. Cela te rappelait de mauvais souvenir, pour cause, tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as bien cru mourir durant les exercices d’endurance et de taïjutsu. C’était là un domaine que tu ne maîtrisais pas malheureusement. Toutefois, ce qui t’attendait aujourd’hui devait être bien moins ennuyant et fastidieux qu’un cour de sport. Chikara Takehiko, ton nouveau sensei et par extension patron de temps en temps, t’avait donné rendez-vous ici. Vous vous étiez vu à plusieurs reprises après votre première rencontre, il vérifia tranquillement ton niveau globale. Ta maîtrise et tes connaissances théoriques étaient bonnes, au final tu dégageais malgré tout un certain potentiel, mais celui-ci était « gâché » par ton attitude non-violente. Au final, tu n’étudiais pas dans le but de devenir plus forte en tant que kunoïchi mais en tant que médecin, tu souhaitais sauver des vies et non l’inverse. Néanmoins, la découverte de cette étrange affinité, nommée Kijiton, éveilla chez toi un regain d’intérêt soudain pour les arts ninjas. Sans grand étonnement, ta mère trouva très vite une solution pour exploiter cette capacité…

Tandis que le soleil était haut dans le ciel et la brise d'une fraîcheur hivernale, tu arrivais au point de rendez-vous. Là-bas, tu ne voyais pas encore Takehiko, peut-être était-il en retard où t’étais-tu trompé de lieu. Peu importe, en élève impliquée et disciplinée, tu ne souhaites pas gâcher de temps et immédiatement tu te mis à méditer. Tu te doutais que le cour d’aujourd’hui allait être tout autre chose que de la simple théorie, tu te préparais alors en conséquence en attendant l’arrivée de ton professeur particulier… Tu l’appréciais par ailleurs, oui, c’était assez marquant pour être mentionné. Il semblait bienveillant, et tout comme toi enclin à la paix. De plus, il avait réussi à te faire passer outre ta timidité rapidement, vous aviez dès lors une très bonne entente entre vous…

Midi. C'était l'heure à laquelle tu avais convié ton élève Eiko au terrain d'entraînement. Cela faisait désormais quelques mois que tu avais secondé l'entraînement de la jeune femme. Rapidement, le courant semble avoir opéré entre vous. Il fallait dire, qu'aux premiers abords, vous sembliez avoir une conception de la vie qui semblait similaire en de nombreux points, ce qui aidait, bien évidemment, à créer une relation de confiance. Tu arrivais avec quelques minutes de retard sur les lieux. Tu apercevais, assisses sur le sol, Eiko. Visiblement, celle-ci s'était de suite mise à l'entraînement en commençant une méditation qui était, dans bien des cas, nécessaire avant tout entraînement.



Oui, tu venais de l'interrompre durant sa méditation. Mais, ton temps était bien souvent compté et aujourd'hui même, tu ne disposais en réalité que de peu de temps afin de prodiguer ton savoir.



Tu parlais avec un sourire qui était sincère et qui reflétait la bienveillance que tu avais pour ton élève. La réponse t'importait, sincèrement, tu veillais à ce que chaque personne que tu côtoyais intimement ne manque de rien ou se trouve dans des situations difficiles. Le bien-être mental, était selon toi, une chose essentielle pour chaque individu.

Les minutes passèrent, tu étais plongée dans ta méditation, presque rien n’aurait pu t’en sortir. Les sons alentours étaient comme devenus inexistants. Tu n’entendis même pas les pas de Takehiko qui approchait. En revanche, le son de sa voix te sortit alors de ta profonde méditation, et ce avec un sourire sur tes lèvres. Alors que tu te relevais lentement, tu répondis bien calmement :



Tu n’étais pas du genre à pauser des problèmes pour un semble retard. Non, tu étais une personne naturellement conciliante. Qui plus est, tu avais un profond respect pour ton professeur, tu te voyais vraiment mal lui faire une remarque à ce sujet. En revanche, tu ne manquas pas de lui faire comprendre que tes entraînements n’étaient que secondaire si celui-ci avait des occupations plus importante. Alors, lorsqu’il te demandait comment tu allais, tu répondis d’abord :



Après un bref échange de politesse entre vous, il attaque directement dans le vif du sujet. Tu étais ici pour une raison bien précise, travailler ton affinité. En première étape, il voulait sûrement revoir un peu de théorie. Alors sans hésiter plus de quelques secondes tu répondis, sûre de toi :

Tu appréciais la simplicité d'Eiko. Naturellement, sa réponse était d'une politesse qui te parlait, d'un respect que tu aimais voir chez la relève Konohajin. C'était des valeurs qui t'était essentielle et que tu estimais chez chacun de tes interlocuteurs. Le respect et la politesse étaient à tes yeux, les deux piliers qui maintenaient toute la structure d'une communauté, et donc par extension, d'un village. Sans ses atouts principaux, tout n'avait que pour vision l'échec et l'effondrement...



Tu aimais étaler tes pensées, tes visions et tes points de vue. Bien évidemment, tu n'étais en rien certain que tes interlocuteurs prenaient autant de plaisir à les entendre que toi, à les dire. Cependant, tu estimais que cela représentait une forme de savoir transmettre également. Bien évidemment, tu n'encourageais aucunement à boire la moindre de tes paroles, seulement à s'interroger sur celle-ci afin de développer son propre opinion.



Tu tentais tant bien que mal de réunir les deux entraînements en un seul, te libérant ainsi du temps. Cependant, cela se montrait bien difficile tant les deux jeunes femmes se montrait également occupé. Après tout, tu n'étais nullement leur principale sensei, mais seulement un enseignant suppléant. Mais, tu te rendais doucement compte que l'enseignement était un domaine que tu appréciais, et ce, de plus en plus, au fil des contacts avec Eiko. Peut-être, envisagerais-tu de déléguer, un jour, l'entreprise familiale afin de te plonger pleinement dans la transmission d'un savoir que tu estimais des plus essentielles...



Effectivement, pour un utilisateur du Kijiton, l'équipement se montrait des plus essentiels. La tenu se devait d'être adapté à l'utilisation du tissu, puisque là était la source même de votre pouvoir. Si la plupart des Shinobis possédaient pour seul limite la quantité de chakra qu'ils étaient capable d'utiliser sans s'évanouir, pour vous, il y avait la contrainte supplémentaire de ne pas se retrouver à cours de tissu.



Tu lâchas un léger rire cristallin à ta propre remarque. Aucun doute, cela venait d'une anecdote personnelle.

Une année. Cela faisait près d'un an qu'elle avait acceptés la proposition de ce mystérieux Takehiko. Avec le recul, la jeune femme se surprenait même d'avoir accepté l'offre si facilement. Sans doute la présence plus que fugace de son sensei habituelle avait joué en sa faveur. Cependant, elle ne regrettait pas ce choix. Loin sans faux, c'était une étape nécessaire afin de parfaire son talent naturel. Rien de plus.




Filant à toute allure du domicile, le bruit de vaisselle se brisant ne faisait aucun doute. La maladresse légendaire d'Ibuki avait frappé. Malheureusement, le soleil haut dans le ciel ne trompait pas. Il était midi tapant et la jeune femme était maintenant officiellement en retard. Elle qui aimait fortement la ponctualité, la voici qui se retrouver dans l'embarras. Surtout qu'Eiko-san était également présente. Après tout, elle n'était pas le seul disciple de l'homme. L'ayant déjà aperçu plusieurs fois lorsque tu lui rendais visite, tu n'avais pas spécialement noué de contact avec cette dernière.

Reconnaissant le rire de l'homme, Sora ne se fît pas attendre pour les rejoindre. Ignorant le sujet de leurs conversations.



Accompagnant la parole de geste, la jeune femme au cheveux émeraude s'inclina respectueusement devant les deux individus. La ponctualité était une valeur à laquelle elle est particulièrement attaché. Ce n'était pas anodin pour elle d'être en retard, et encore moins de s'excuser ainsi. Elle resta alors silencieuse en attendant leurs réactions.

S’attendait-il à une réaction contraire de ta part ? Certainement pas. À l’exception des jeunes hommes de ton âge, tu n’étais pas du genre à te plaindre de la présence de quelqu’un. Bon, elle était parfois un peu arrogante, certes, mais elle te montrait que malgré son corps aussi frêle que le tien, il était possible d’être une bonne kunoïchi. En somme, elle te servait un peu d’exemple.



Finissais-tu en riant. Quelle situation peu anodine ce serait que de finir dans une telle posture au beau milieu d’un combat. Quoiqu’il en soit, tu avais veillé à venir aujourd’hui tout équipée, une veste large, un pantalon plutôt ample, 0 style pour un maximum d’efficacité. Il va sans dire que tu n’appréciais pas cette tenue plus que ça, mais tu n’avais pas d’autre choix pour l’instant. Vint alors sa seconde question, « comme s’affranchir de cette limite », tu n’hésitas pas longtemps, et répondis la première chose qui te passais par la tête…



Alors que tu donnais ta réponse, c’est finalement Sora qui fit irruption. Elle s’excusait de son retard après vous avoir salué, ce qui te fis doucement sourire puisque votre sensei lui même n’était pas arrivé à l’heure. La ponctualité n’était pas franchement de mise dans cette équipe visiblement…

Tu écoutais avec un large sourire les réponses de ton élève. Des vêtements avec davantage de couche de tissus et des bobines dans les poches. Tout cela était des réponses acceptable, bien que selon toi, peu efficace. Cependant, la réponse que tu attendais était tout autre. Mais tout comme toi, lorsque tu avais apprit à manier cette affinité, elle n'avait pas été une évidence de suite, et contrairement à cette jeune femme, personne ne t'avait enseigné la pratique. Tu allais grâce à ta propre expérience, être capable de lui faire gagner du temps concernant les possibilités de votre art.



Tu t'éloignais quelque peu du sujet en proposant la fabrication d'une tenu adapté à Eiko. Mais tu savais qu'avec son attirance pour la couture, cela la ravirai probablement. Cependant, tu repris rapidement la parole afin de continuer tes explications.



Ta question était purement rhétorique. Tu n'attendais en réalité aucune réponse. Alors, tu continuais.



Ta parole fut interrompue par l'arrivée tardive de Sora. Elle était en retard, ce n'était nullement un comportement qui lui était habituel. Cependant, tu ne pouvais lui reprocher cela, puisque toi-même, aujourd'hui, tu avais été en retard à ton propre rendez vous. La jeune Chikara vous salua tout deux, et s'excusa immédiatement, accompagnant ses paroles d'une inclinaison respectueuse.

Tu ne pus t'empêcher de ricaner quelques secondes. Finalement, la jeune femme tombait à pic pour une démonstration de ce que tu étais actuellement en train d'expliquer à Eiko.



Tu fis quelques pas dans sa direction, venant te mettre à ses côtés. Tu te mis alors face à Eiko, avant de poser ta main sur l'épaule de Sora. Un geste qui aurait pu paraître amical, bien qu'en réalité, il l'était, l'affection n'était nullement l'objectif de ce contact. Non, tu allais transmettre un savoir. Ce contact n'avait que pour seul objectif de manipuler le tissu issu de la tenue de Sora afin d'attaquer Eiko. Un nouveau vecteur d'attaque, et une nouvelle solution afin d'outre passé les limites de quantité qu'imposait sa propre tenue.
La main sur l'épaule de Sora, de nombreux fils partirent en direction de la Kitto, qui rapidement, allait venir lui saisir les genoux et les bras. L'effet de surprise exige, la jeune femme ne pu réagir et se trouva bloqué face à vous deux.



Tu relâchais la pression des fils et libérais ainsi la jeune Kitto avant d'enlever la main de l'épaule de Sora... Aucun doute que la démonstration avait été plus démonstratif que mille mots.



Tu fis quelques pas au centre du terrain, pensif, avant de te retourner vers tes deux élèves.

Fidèle à elle même. Sora se contenta de répondre à la Kitto par un léger sourire. Ce retard la gêné énormément mais elle tachais de prendre sur elle et de ne rien laisser paraitre. Observant simplement, l'entrainement ne semblé pas réellement avoir commencer. Ou alors, elle venait de manquer une partie purement théorique. De tout façon, tu avait bien conscience que toi et Eiko veniez pour réservoir un savoir différent.

Suivant du regard l'homme, Sora fût légérement surprise de se contact soudain et, bien qu'amical, inhabituelle. Son tempérament l'aurait pousser à limiter ce dernier si elle n'était pas arrivée en retard. Elle ne se permis pas de mettre fin à ce geste. Surtout qu'elle eu la surprise de voir son propre habit d'entrainement servir de base à une étrange technique dont le Chikara avait le secret. Evidemment, la Chikara avait appris l'existence de cette affinité plus qu'atypique au fil de leurs rencontrent. Mais elle ne l'avait que peu vu à l'œuvre. Ne partageants pas ce don avec Eiko et Takehiko.

A la fois surprise et gênée de cette pratique, l'adolescente au cheveux émeraude n'avait d'autre choix que d'observer la démonstration. Après tout, elle venait de constater que sa propre tenue pouvait se retourner contre elle face à un utilisateur de cette affinité. C'était particulièrement stressant d'autant qu'elle ne voyait pas immédiatement comment s'en défaire. Mais au moins, elle n'était pas la cible du jutsu. Un bon point pour la suite de l'exercice. Car la démonstration devait donner lieu à une réflexion. La manipulatrice de fils devait analyser les force et faiblesse tandis que la Chikara la manière la plus efficace de "contre-attaquer". Une difficulté supplémentaire.


Venant ce pincer le menton du bout des doigts, elle se perdait rapidement dans ces propres réflexion vis-à-vis de la démonstration. L'objectif n'était donc pas de neutraliser l'affinité mais d'en tirer un profit personnelle via l'ensemble de ces affinité élémentaire.

Les autres affinités primaires ne semblait pas être un danger, mais tu sous-entendais là l’existence de techniques similaires au katon. Tout bonnement, si la maîtrise du tissu existait, quelle autre genre de capacité pourrions nous imaginer ? Peu importe, tu avais au moins pointé un fait important, la fragilité du tissu. Sora en revanche ne répondit pas de la même manière que toi, tu étais plutôt axée sur la théorie, tandis qu’elle préférait visiblement mettre ses talents en pratique. Tu la regardas, légèrement intimidée lorsqu’elle te demanda de l’attaquer.



Tu voyais très bien à son regard à elle aussi qu’elle était motivée par ce genre d’entraînement… Bon sang, toi qui espérais un simple exercice tranquille… Tu n’étais probablement même pas capable d’utiliser l’astuce que Takehiko venait de te donner, contrôler le tissu d’autrui… ce n’était pas une mauvaise idée, mais tu ne savais même pas encore contrôler correctement celui venant de tes propres vêtements…

Sora, tu avais appris à la connaître au gré de vos rencontres. Cette jeune femme était davantage axée action que la réflexion. Celle-ci venait de te le prouver, une fois supplémentaire, puisque seulement quelques secondes étaient passées depuis ton annonce et elle demandait déjà une attaque afin d'observer. Bien évidemment, tu avais aussi appris à connaître Eiko, et tu savais pertinemment qu'elle n'était pas le genre de femme à attaquer ainsi... Cependant, tu ne désirais pas intervenir de suite, préférant voir le déroulement de cette situation. Alors, tu regardas Eiko expliquer la situation avant d'intervenir.



Tu venais t'asseoir en tailleur à même le sol, à quelques pas des deux jeunes femmes. Tu posais cérémonieusement tes mains sur tes genoux avant de reprendre.



Tu laissais un silence s'installer sur la fin de ta phrase. Tu désirais que ton speech soit marquant. De nombreux ninjas avaient déjà péri aux quatre coins du Yuukan, et tu étais certain d'une chose, nombreux d'entre eux avait périt par le manque d'analyse... Tu ne désirais pas que cela en soit de même pour tes deux élèves.



Tu faisais un simple geste de la main afin d'inviter tes élèves à te rejoindre, à même le sol.

L'adolescente Kitto ne semblait que peu encline à passé par une nouvelle démonstration. Ce refus, bien que surprenant, ne se traduisit absolument pas sur le visage de Sora qui se mura à nouveau dans ces réflexions. Si Eiko ne faisait pas de démonstration. Elle devait simplement se fié à celle de leurs sensei commun. Bien qu'il y eu quelque bribe d'information intéressante.


Insistant volontairement sur un mots que Takehiko avait employer plus tôt. Malheureusement, les droits de la hiérarchie lui donnait le droit de changer les règles comme cela lui chantait. Si c'était simplement l'analyse tactique que les jeunes femme devait exploiter pour le moment. Alors la Chikara mettrait toute ces connaissance à l'épreuves.

S'installant en tailleur, la jeune femme observa les quelque fil qui dépassait suite au jutsu réaliser plus tôt.


Evidemment, la réponse était volontairement à coté de la plaque. Elle ne correspondait clairement pas à l'idée de "contre-attaque" énoncé plus tôt. Ce dialogue était plus une réflexion à voix haute. Sora ne fixant qu'après ce constat son sensei ainsi que ça camarade.

Tu te frottais l’arrière de la tête en observant Sora. Tout ce blabla n’allait pas être très utile pour elle.



Alors que tu finis ta phrase, tu réalisas que celle-ci pouvait être mal-interprétée. Votre sensei vous avez demandé de théoriser, ce que tu fis mais probablement pas dans le sens auquel il s’attendait. En effet, en dépit d’avoir de bonnes compétences en combat, tu avais au moins la chance d’être plutôt intelligente. Tu ajoutas donc :



Tu pris un moment avant de poursuivre ta phrase, prouvant une légère hésitation de ta part. En effet, tu venais de prendre conscience que tu avais d’autres talents pouvant être utiles en combat, mais tu ne les avais vu sous cet angle…



C’était là peut-être le problème majeur à ton sujet. Saurais-tu réellement te battre et aller au bout des choses ? Tu avais toujours voulu soigner, attaquer quelqu’un en revanche… c’était une autre histoire. Ne parlons même pas de retirer la vie à quelqu’un, c’était impensable actuellement.