Désertion

Le Crépuscule. C'est ce moment tendancieux durant lequel le soleil n'existe pas mais ses rayons illuminent le ciel et le colorant d'une façon unique. C'est cet instant, annonciateur de changement, que l'on ne peut que nommé tellement le spectacle offert est indescriptible. Et, qu'il soit annonciateur de lever ou du couché du soleil, le crépuscule annonce une vérité immuable.

Plusieurs heures avaient passé depuis l'envoi en mission de l'équipe de secours. Cette dernière, qui avait pour mission de retrouver à n'importe quel prix -et dans n'importe quel état- le Hokage Yasuo et Uzumaki Jin, devait être à présent parti du Village et se diriger en direction du Pays de l'Eau. Après tout, c'était à cet endroit que Yasuo devait se rendre avec Jin et, c'était donc à cet endroit que cette équipe devait commencer ses recherches. Kiri doit savoir quelque chose. A eux de découvrir quoi. Gekido espérait simplement que les relations avec le Village Caché du Brouillard ne serait pas comprise au moment de l'arrivé de cette équipe. Ni que cette équipe rencontre trop vite d'éventuelle problème. Aux alentours de Konoha, de nombreux dangers pouvait roder.

Parmi ces dangers, l'Hokage en connaissait un qu'il se devait de régler au plus vite. Un phénomène qui, depuis quelques années, c'était accéléré. La Désertion. Gekido, après la fin de la Guerre Civil opposant Chikara et Uzumaki, avait constaté plusieurs abandon de poste de Ninja. Certains étaient rentrés dans la vie civil, par différent procédé administratif, mais la plus part avaient préférer fuir le nouveau régime de Konoha -et son double commandement- et devenir Mercenaire. Et, malheureusement, le phénomène n'avait cessé de croître durant ces dernières années. Bon nombres de ninja, ne supportant plus ce statu quo entre les Kage -et les clans qu'ils représentaient- avait préféré reprendre leurs libertés d'eux même. Conscient que ce problème avait été mis de côté depuis un trop grand nombres d'années, le Jeune HoKage avait décider d'en finir une bonne fois pour toute avec ces mercenaires, ces Nukenin. Il voulait leur liberté, il l'obtiendrait dans la mort !

Gekido avait demandé à l'un des Ninja présent dans le bâtiment -comme courrier- de faire venir l'équipe de Shinji les "lapins sauteurs". Cependant, en plus de faire venir l'équipe habituel, il demanda à son ninja de faire venir Kitto Haruhime. En effet, depuis quelques temps Kitto Sumika ne semblait plus répondre aux sollicitations que l'on pouvait lui adresser ainsi, en faisait convoquer Kitto Haruhime, il s'assurait de la formation d'une nouvelle équipe rapidement. Et peut être que cette équipe resterait ainsi si Sumika décidait de ne plus répondre à cette sollicitation. Si il avait convoqué cette assemblé, c'était en lien avec les déserteurs. Leur équipe, composé de trois ou quatre membres, allait être chargé de retrouvé les Nukenin de Konoha. Pour la suite, c'est-à-dire la capture ou l'exécution de ceux-ci, cela ne dépendrais que d'eux.

Gekido, toujours le nez dans ses papiers attendait avec impatience sont équipes de Chasseur de Déserteur.

Depuis sa rencontre avec Kazami, Haruhime s'était métamorphosée. De je-m'en-foutiste blasée à étudiante motivée, sa transformation ne s'était pas faite sans choc pour les personnes les plus proches d'elle. Divers Kitto avaient ainsi été soufflés par la renaissance de la brunette, et positivement impressionnés lors de la découverte de ses capacités de travail.
Tous les jours, elle enchainait lectures de traités de médecine, exercices de maitrise du chakra et heures d'observation à l'hôpital, ne s'arrêtant que pour dormir et manger. Et encore, elle oubliait souvent de se sustenter... Mais elle avançait. Elle progressait, apprenait, se gavait d'informations jusqu'à l'indigestion, consciente qu'un mois était un délai vite écoulé. La shinobi était déterminée à ne pas se laisser aller et était prête à tous les sacrifices pour briller aux yeux de son maitre.

Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu'on vint toquer à sa porte, le soir tombé. Elle s'arrêta dans ses opérations, ramen pendouillant lamentablement de sa bouche et bouquin dans la main, en short et vieille chemise, essayant vainement de comprendre qui pouvait bien venir chez elle à cette heure. Et surtout, qui pouvait bien toquer à sa porte pour ça... Elle finit en vitesse sa bouchée, referma le livre après avoir corné son coin de page puis finit par se lever.



Le toqueur était un inconnu. Un ninja à l'air affairé, qui semblait prêt à partir en cavalant à la moindre occasion. La grande perche ouvrit grand les yeux, surprise, et lui fit signe d'entrer.



Décidément, la situation n'avait pas l'air de vouloir devenir moins surprenante. Hébétée, elle hocha la tête sa réfléchir et répéta les instructions pour assurer sa compréhension. Le ninja pressé sembla satisfait et il repartit en un éclair sans dire un autre mot, laissant notre brune apprentie médecin en plan.
Il fallut une grosse poignée de minutes avant qu'elle ne reprenne ses esprits. Puis encore quelques autres instants avant qu'elle ne saute dans une tenue adéquate et qu'elle ne sorte en courant de son petit appartement, non sans saisir son livre au passage.

Elle parvint au bâtiment Kage presque un quart d'heure après le passage du mystérieux ninja messager. Un délai certes long, mais pas non plus terrible au point qu'elle se sente honteuse lorsque vint le moment de toquer à la porte du chef du village. Bon, d'accord, elle était honteuse en fait. Mais surtout parce qu'elle allait rencontrer la personne la plus importante de Konoha... Ce qui n'était pas rien pour l'éternelle médiocre –enfin l'ancienne éternelle médiocre, du moins l'espérait-elle.

Tandis que la nuit commençait petit à petit à prendre ses droits sur le ciel de Konoha, Gekido fut surpris d'entre quelqu'un frapper à sa porte si vite. Cela faisait moins d'une demi-heure qu'il avait envoyé le ninja courrier s'occuper des différentes convocation ninja et l'un d'eux était déjà arrivé. Cette rapidité de réponse impressionnant le Chef du Village. Si il s'agit de Kitto Sumika, cela me permettra de revoir mon jugement sur elle. Et sur ses diponibilités.

Invitant le ninja qui se tenait derrière la porte à entrer, Gekido fut surpris -mais néanmoins ravi- de voir qu'il s'agissait de Kitto Haruhime. Pour une première entrevue officiel, cette dernière marquait des points. En effet, c'était la première fois que l'Uzumaki recevait la jeune femme ainsi dans son bureau. Et, à son souvenir, c'était également la première fois qu'il la voyait en chair et os. Il ne l'avait vu qu'en photo et n'avait déjà entendu parlé d'elle que par sa décision de changer d'orientation en temps de ninja. Elle avait choisie de devenir une Ninja Médecin. Comme Kazami.

Je revenais enfin chez moi après avoir passé deux nuits dans cette chambre d'hôpital sans avoir eu d'autre choix que d'écouter les bavardages incessant des infirmières qui voulait prendre soin de moi. Un ninja blessé, dans une tenue de grenouille, ayant cherché à se battre pour son Kage, voila ce que j'avais été pour ces jeunes femmes en manque de héro. Malheureusement pour elle, ce genre de reconnaissance ne m'atteignait guère. Une seule femme comptait pour ma part, hormis ma mère, il s'agissait de ma maîtresse. Celle que pour qui mon épée était véritablement au service. Cependant cela resterait un secret jusqu'à ma mort ou jusqu'à ce que Konoha connaisse de nouveau un période de trouble.

J'étais enfin de retour chez moi. J'allais pouvoir profiter de ma soirée pour déambuler sans but dans les ruelles sombres de Konoha, épée sur le dos. Mais avant tout ça, je me devais de me détendre quelque peu. Ainsi, alors que je venais de sélectionner un livre sur le lien entre Chakra, Condition physique et Ninjutsu, j'entendis un homme frapper à ma porte. ça pue.

Je ne savais pas qui cela pouvait être -Et rien que pour ça, ça sentait pas bon- mais être dérangé ainsi en début de nuit n'annonçais rien de bon. On peux pas être tranquille dans ce village. Ouvrant ma porte à l'inconnu:



Et, avant même que j'ai pu réagir, le ninja disparut dans l'obscurité naissante. C'est pas ce soir que je pourrais m'amuser dans les ruelles sombres de Konoha.

Sans prendre le temps de me changer, je parti directement en direction du bureau du Kage. Le Kage avait pris l'habitude de ma voir en temps que Ike, l'homme grenouille. Alors me voir ainsi vêtu, ma tenu habituelle et mes armes sur le dos, il ne serait sans doute pas choqué.

Arrivé devant son bureau, je vis la que la porte n'était pas encore fermé alors, dans un élan d'agilité, je passa dans l'entre-bâillement de la porte et déclara d'un ton assuré:

A sa grande surprise, Haruhime était la première arrivée. Elle s'attendait à être la dernière, au moins, ou en tout cas à être un peu en retard tant elle avait pris de temps pour se préparer. Confuse, elle bredouilla une ébauche de salut envers Gekido –le chef du village quand même !- avant de finir par se rendre compte que ses marmonnements seraient inaudibles... Et donc de s'incliner bien bas comme on lui avait appris. Cette marque de respect avait le mérite de ne pas demander qu'elle ouvre son clapet et qu'elle parvienne à articuler plus de deux mots à la suite.
Ce fut également une Haru très perturbée par la situation qui fit mine de s'installer sur une chaise dans le bureau du Hokage, prévoyant de regarder droit devant elle pour essayer de ne pas trop déranger le leader de Konoha. Non pas qu'elle ne se sente pas de répondre à une éventuelle discussion pour passer le temps, hein ! Mais elle n'était quand même pas capable d'engager elle-même la conversation : les habitudes avaient la vie dure.

Juste avant qu'elle ne referme la porte derrière elle, un éclat de vert surgit dans l'entrebâillement. Elle eut à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'un... Homme grenouille débarquait dans le bureau. Elle n'avait même pas d'autre terme pour désigner le nouveau venu, qui portait une très seyante et très visuellement agressive armure d'un vert éclatant. Tout, sauf banal.
Il fallut qu'il se présente et qu'il semble connaitre le Hokage pour que la grande tige comprenne qu'il ne s'agissait pas d'un ennemi. Elle relâcha alors lentement la tension qui avait surgi dans ses muscles, éloignant les mains de sa poche à armes dans la foulée. Par réflexe, elle avait été sur le point de dégainer une lame... Malgré ses capacités plus que moyenne au combat. Au moins, ses cours d'anatomie lui avait appris où frapper pour provoquer le plus de dégâts, ce qui ne pouvait que l'aider ! Enfin, ça ne l'aurait probablement pas plus avantagée que ça face à un au shinobi, qui avait quand même l'air plus martial qu'elle.
Vu qu'il semblait connaitre Gekido, Haruhime décida de rester en retrait et des les laisser papoter s'ils le souhaitaient. Elle s'approcha donc du bureau, essayant de passer aussi inaperçue que possible, puis estima qu'elle se trouvait à un bon endroit et se tint simplement debout, le regard attentif et posé sur le Hokage.

Droit comme un "i", je me trouvais dans le bureau de mon Kage. Ce dernier m'avait fait convoquer et ce de manière urgente sans pour autant m'informer de la raison de cette convocation. D'ailleurs, je n'étais pas le seul à avoir été convoqué dans ce bureau. En effet, à quelques pas de moi se trouvait une jeune femme qui semblait surprise de ma présence. Elle avait un bras tendu vers la porte du bureau -sans doute dans le but de refermer la porte- et un autre près à saisir une arme dans sa poche ninja situé sur sa ceinture. Avais-je l'air d'un ennemi ?

Et, bien que surpris de voir une femme que je connaissais pas dans le bureau du Hokage en même temps que moi, je fus encore plus surpris de sa réaction. Elle était à la fois compréhensible et disproportionné. Après tout, nous nous devions -nous autre ninja- d'être à l’affût du moindre danger et de protéger ceux qui était des éléments vitaux pour ce village. Et le Hokage Uzumaki était un élément vital pour le vital pour ce village.

Je me mis alors à regarder celle qui avait chercher à défendre sa vie ainsi que celle du Hokage de la menace que j'aurais pu représenté. Tout comme moi, il était impossible de voir le visage de cette demoiselle dans son ensemble. Un cache-cou, remontant jusqu'au dessus du nez de la jeune femme, cachait le bas de son visage. Sans doute une protection de son intimité, estimais-je. Après tout, je faisait également cela avec ce costume de grenouille. Amusé de voir qu'une autre personne ne faisait guère confiance aux autres ninjas pour agir à visage découvert, je ne pus réprimer un sourire -dissimulé néanmoins par mon masque.

Suivant la jeune femme jusque devant le bureau du Hokage, je l'imita en ne m’asseyant pas. Après tout, je n'y avais pas été invité et je ne comptais pas me montrer plus faible que la jeune femme. Si elle ne s’asseyait pas, je ne le ferais pas non plus.

Haruhime allait fermer la porte de la pièce comme demandé par le Hokage Uzumaki lorsque soudain, dans un élan rapide et silencieux, un éclair verdâtre passa dans entrebâillement de le porte. Un homme, tout de vert vêtu, fit alors son apparition dans la pièce. Ike, joyeux et dynamique comme à son habitude, venait de faire une entré remarqué dans la pièce. Il avait même réussi à intimider la jeune femme qui était arrivée quelques temps avant lui. Décidément, l'homme grenouille était un être à part dans ce village.

Après avoir parlé quelques secondes, afin de marquer d'un point final son arrivé, Ike emboîta le pas d'Haruhime jusqu'au bureau du Chef du Village. Ils étaient donc là, tout deux devant ce bureau à attendre que Gekido leurs explique les raisons d'une convocation aussi tardive. Devait-il leur expliquer qu'il n'avait pas fait attention à l'heure et que, de ce fait, il les avait convoqué pensant que le soleil était encore haut dans le ciel.

Evidemment, Gekido n'en fit rien mais dis:



Gekido ignorait pourquoi Sumika ne répondait plus aux appels et aux convocations. Cependant, ce qui était sur c'était qu'elle allait être destitué de son post et qu'une autre personne prendrait d'ici peu sa place. Une place comme ça, personne ne voudra louper une tel occasion.

Le clair de lune, filtrant à travers la baie vitrée, dardait un rayon aveuglant sur les yeux de Shinji. Il se retourna sur le dos. Son oreiller était moite de sueur. Il s'était réveillé, ou du moins c'était l'impression qu'il avait. Ses cauchemars, de plus en plus récurrents, occupaient ses pensées. Le souvenir de ces visages assassinés le taraudait. La pression serait tellement plus facile à supporter, songeait-il, si il s'accordait quelques jours de repos.

Cependant, loin de lui l'idée de s'offrir ce luxe qu'est la paresse. Les responsabilités n'attendaient pas et Konoha avait besoin de lui. Il se redressa dans son lit, la tête bourdonnante, et prit une gorgée de l'eau déposée sur sa table de chevet.

Shinji perçut un courant d'air dans la pièce. La porte de la chambre claqua et un shinobi se matérialisa au milieu de la pièce. Maître Hokage avait convoqué sur le champs les lapins. Une nouvelle mission ?

Avec hâte, le sabreur se dépêcha d'enfiler quelques vêtements et d'attraper son arme. Il ne pouvait se permettre de faire attendre le maître du village.

Toutefois, le retard semblait inévitable et c'est honteux que le Chûnin franchit le seuil de la porte, observant qu'il était décidément dans les derniers arrivés.



Il mit un genou à terre, en signe de respect. N'ayant entendu qu'une partie de la déclaration de l'Uzumaki - et certainement la plus importante -, il se contenta de dire :

Notre Hokage commença à nous expliquer que Sumika et Shinji était également convoquer à cette réunion mais que aucun d'eux n'avait encore répondu à son appel. Et, bien que je n'avais que peu discuté avec Shinji depuis notre dernière réunion "d'équipe", il m'avait semblé motivé pour cette équipe. Surtout que notre statu était clair et particulier. Nous étions une équipe de traque dont le but était de retrouver la traces de déserteur de notre Village.

Ce fut ainsi, sans véritable surprise, que Gekido Uzumaki nous informa que notre première mission d'équipe consistai à traquer des déserteurs de Konoha. Ce qui était bizarre en revanche, c'était la présente de cette jeune -et jolie- jeune femme. En effet, cette dernière ne faisait, d'après information, pas parti de notre équipe. Venait-elle en plus ou était-elle là pour se substituer à l'un des membres de notre équipe.

Ce fut à ce moment là que Shinji choisit de débarquer. Il était en retard. Ce qui était rare de la part de Shinji. Lui, que j'avais à de nombreuses reprises comparé à un Samourai, n'était jamais en retard. Jamais. Sauf aujourd'hui. Une bien mauvaise impression, surtout pour cette jeune femme qui, à l'évidence, remplacerai Sumika si cette dernière ne se présentait pas.

Tendit qu'il parlait de la mission qu'il devait confier à l'équipe qu'il avait fait appeler, son capitaine fit une entrée assez remarqué dans le bureau. Une fois n'était pas coutume. Shinji s'excusa de son retard et resta silencieux durant le reste des explications. Une fois ces dernières terminé, il se mit à parler au nom de son équipe en disant qu'ils étaient heureux de voir une telle tâches confié à son équipe. Cependant, il demanda des nouvelles de Sumika. Où était-elle ?



Ike intervint à son tour. Il demanda à son Chef qui était la jeune femme à leurs côté. Cependant, sa question réelle devait-elle: Pourquoi se trouve-elle ici ?

Pendant quelques temps, elle pensa qu'elle pourrait passer inaperçue. Que plantée là sans dire un mot, personne ne la remarquerait vraiment et qu'on ne se rendrait compte qu'elle faisait partie de l'équipe pour cette mission que lorsqu'ils seraient loin du village. Comme ça, personne ne lui poserait de questions et on ne douterait pas de ses capacités. Elle n'aurait même pas à justifier sa présence.
Elle même n'avait aucune remarque à faire sur les objectifs de la mission. Traquer des déserteurs ? Un travail logique, bien que glauque lorsqu'on y réfléchissait un peu plus avant. Mais il fallait tout de même mettre la main sur ceux qui tenaient des secrets sur le village, à défaut de pouvoir simplement contrôler à qui ils risquaient de les revendre... Haruhime se laissa gentiment sombrer dans les pensées, réfléchissant sur ce que pouvait être la vie de fuyard. Traqué par des équipes de chasse comme celle dont elle allait faire partie, en possession d'informations sensibles... Où aurait-elle été si elle s'était trouvée dans cette situation ?
Sincèrement, elle n'en avait pas la moindre idée.

Malheureusement, on ne lui laissa pas le temps de poursuivre ses petites réflexions absolument pa-ssio-nantes, puisqu'il lui fut demandé de se présenter. Allons bon, elle n'allait donc pas pouvoir rester en retrait bien longtemps...



Elle s'inclina souplement devant ses deux camarades de chasse, puis se redressa tout en vérifiant que le masque sur le bas de son visage ne glissait pas. Si l'homme en vert comptait garder le sien, elle en ferait de même.


Si elle pouvait éviter d'avoir à utiliser l'Iroujutsu sur les autres Shinobi présents, elle ne s'en porterait effectivement pas plus mal. Dissimulée sous sa pièce de tissu sombre, elle laissa échapper un petit sourire aimable fort inutile qui se transmit à ses jolis yeux. Un pétillement joyeux les anima quelques instants avant qu'ils ne redeviennent de tranquilles lacs tandis qu'elle reprenait son sérieux.
Parce qu'une chasse aux affreux traitres, ça ne pouvait qu'être du sérieux.

J'étais curieux de connaître l'identité de cette femme qui m'intriguait étrangement. Son cache cou, remontant jusqu'au niveau de son nez, lui donnait un air mystérieux qui m'attirait terriblement. Avait-elle compris, de la même façon que moi, que protéger son identité était l'un des fondamentaux d'un ninja.

Je fut alors véritablement surpris d'entendre que cette femme serait notre ninja médecin. Sumika devait donc avoir été totalement mis à l'écart de cette mission -voir peut-être même mise à l'écarte de l'équipe. Néanmoins, j'étais heureux d'avoir un médecin dans l'équipe, qui plus est une femme. Peut-être que cela aiderais Shinji à se détendre un peu.



Tout en m'inclinant quelque peu, j'avais dit, d'une voix franche et sincère, être ravie de la rencontrer. Et, tout en continuant avec cette même voix, je lui posa une question qui me titilla l'esprit:



Nombres de personnes au village étaient au courant que le Hokage Uzumaki avait un caractère tout aussi enflammé que sa chevelure. Certains racontaient même que l'on pouvait l'entendre rugir -généralement de colère- depuis la rue alors que ce dernier se trouvait dans son bureau. Kazami faisait-elle preuve du même tempérament que notre Hokage ?