Nous y sommes presque !

Le voyage, toujours et encore ! Parcourir une aussi longue distance cela devait faire de bons mois que l'Okasan ne l'avait plus fait. Elle ne s'en plaignit point, malgré les quinze kilos qu'elle portait sur son dos, rafraichis partiellement par le vent printanier, elle avançait péniblement apercevant enfin la l'orée de la forêt de Konoha ! Partagée entre la joie de retrouver sa soeur cadette, mais aussi méfiante d'entrée en terre inconnu et adverse, la jeune femme décidait de faire une petite halte bien mérité.


La Miwaku ne considérait quelqu'un comme son ennemi que s'il s'en prenait au sien ou à un membre de Kumo, du moins ceux qui ne le méritaient pas. Kazuko inspirait et expirait profondément en fermant les yeux, c'était cet instant qu'elle redoutait le plus... Bien évidemment, ce genre de "visite" pouvait souvent très mal finir, il fallait qu'elle donne le meilleure d'elle pour pouvoir faire en sorte de limiter la casse. Elle comptait sur ses camarades, Genichi, Aïko et Shina pour que l'ambiance générale reste tel quel. Pas de violences, de grossièretés, ni même dégainer son arme inutilement. Rester le plus pacifique possible !




Et pourtant... Ce rêve... Cette vision... Une goutte de sueur perlait sur le côté du front de la jeune femme à la chevelure rosée.

Après des semaines et des semaines de voyage, nous parvenions enfin à l’orée de la forêt de Hi. Rares étaient les occasions pour un Kumojin de se retrouver ici, surtout ces dernières années. Et même malgré la passation de pouvoir, les relations entre les deux pays semblaient… « cordiales ». Bien que l’arrivée de Shizuka risquait de changer les choses par le futur, rien ne me laissais penser que les Konohajins tenteraient de nous piéger aujourd’hui. C’est pourquoi je répondis bien calmement à la Okasan :



Chacun gouvernait dans son coin, respectant les frontières. Peut-être y avait il eu quelques escarmouches à cause de soldats trop téméraires ou patriotes, mais rien qui n’avait fait grand bruit. Quoiqu’il en soit, dans mon cas, je prenais plaisir à effectuer ce voyage, mais je profitais de cette halte pour recueillir un tant soit peu plus d’informations…



J’espérais que ce soit le cas, une « erreur » de la part des Konohajins qui les pousserait à nous la rendre sans poser de problème. En revanche, si la gamine avait volontairement rejoint leur village… le voyage retour allait être des plus bruyants… Enfin qu’importe, je ferais mieux de ne pas m’en alarmer maintenant, nous devions déjà faire parvenir la Okasan jusqu’à eux, et puisqu’elle semblait méfiante au sujet de leur accueil, je ferais mieux d’en faire de même.

De la marche, et ce, durant des jours. De Kumo jusqu'à la forêt de Konoha, la route était longue, cependant, ton corps y étaient habitué. Durant les dernières années, tu avais passé de nombreux mois en dehors du village, à arpenter différentes zones du Yuukan, pour les affaires de Kumo, ou plutôt devrais-tu dire, pour les affaires de Shizuka et de la princesse. De l'élimination, c'était la majorité des ordres que tu avais reçus, tuer untel, puis untel. Tu n'avais jamais posé de question, seulement agis. C'était là, ta manière de te racheter auprès de l'Impératrice pour ta trahison. Un prix à payer qui te convenait parfaitement. Après tout, bien que le contact avec Nasana t'eût rendu... Légèrement... plus humain auprès de certaines personnes, pour qui tu avais compris que tu les affectionnais, tu restais un assassin. Le meurtre et la violence restait, malgré toi, ta nature première. Ce pour quoi tu avais été formé et éduqué. Cependant, désormais, tu agissais pour le compte de l'Impératrice, mais également, pour l'idéale qu'elle promettait : un monde meilleur.



Tu doutais fortement que Konoha soit suffisamment stupide pour vous laisser parcourir librement la forêt qui les entourait. Probablement, devait être posté à de multiples endroits, des forces armée, prêt à vous intercepter dès votre arrivé.



Tu marquais une pause.

Ce voyage m'avait permis de me rendre compte de deux choses à propos de moi, je détestais la compagnie de ce Miwaku aussi bavard qu'un mollusque, et j'adorais voyager et découvrir de nouveaux paysages. Il fallait le dire, la montagne c'est magnifique, mais on se laisse rapidement, les plaines c'était autre chose, la vue sur des kilomètres, la faunes omniprésente, et au loin se dessinait la forêt de Hi qui elle semblait être d'une magnificence difficile à égaler. Bien sûr je garderais cette pensée pour moi, Kumo allait sans doute voire d'un mauvais oeil que je trouve plus beau le reste du monde.



Je n'en disais pas plus pour ne pas mettre la Okasan mal à l'aise, mais elle avait sans doute compris que le retour risquait d'être tendu, si on rentrait avec... Car ce n'était pas encore gagné ça.



Je le regardais quelques secondes, avant de lever la tête pour regarder le ciel et dire.



Oui j'avais une dent contre lui, enfin pas personnellement, mais contre l'idée de l'avoir ajouté à cette mission, il était l'atout puissance et le maillons faible à lui tout seul...

Même si Aïko n'avait pas tord, mieux valait ne pas commencer dans ce genre de petit jeu à pointer les autres du doigt.




Un petit pincement au cœur. Malgré son apparence neutre depuis l'annonce de la disparition de la jeune fille, l'Okasan était déchirée de l'intérieur. La seule famille qui lui restait se trouvait entre les mains de l'ennemi. Tout ce qu'elle souhaitait et espérait: Que tout se passe bien !








Elle dessinait le tout au fur et à mesure dans la terre à l'aide d'un bâton.


Elle prenait un petit temps de pause.




Après avoir user d'un ton sévère, Kazuko se radoucit dans l'instant.


Pour le moment, elle n'aboutit rien, à l'exception de demander si le groupe avait des questions.

Je savais très bien pourquoi Aïko réagissait de cette manière. Nous n’étions pas si différentes, disons qu’elle avait moins de… « filtre » que moi lorsqu’il s’agissait de se faire entendre. Pour l’heure, nous étions en mission, et bien que je n’appréciais guère sa présence, il faut avouer qu’il serait fort utile en cas de confrontation. Bien que nous ne venions pas pour cela.



Dis-je avec un semblant de sourire afin d’aider la Okasan à désamorcer la situation entre les deux. Une chance que le Miwaku n’était pas très loquace, le voyage aurait été bien plus mouvementé… Quoiqu’il en soit, nous étions donc à la recherche d’une gamine rebelle finalement… Forcément, il fallait que cette gamine ne soit autre que la sœur de notre chère Okasan, pour bien parfaire le tableau, cela n’aurait pas été drôle sans cela. Je m’abstiendrais de faire remarquer qu’il valait mieux une Kumojin à Konoha que l’inverse. Chez eux, nous pouvions être presque certain qu’elle avait reçu un bon traitement, le contraire n’aurait peut-être pas été tout aussi vrai… Je restais silencieuse, me contentant d’écouter les instructions données, rien de différent de mes habitudes, si ce n’était celle de fuir en cas de problème. Pourquoi pas plier le genoux devant les Konohajins pendant que nous y sommes… Enfin, les ordres étaient les ordres, et je doutais que Konoha ne cherche à entrer en guerre contre Kumo de toute façon.



Notre priorité restait Kazuko, j’en étais consciente, Genichi et Aïko aussi, et je pense que mes mots étaient valables pour ceux deux là également. Puis, ces Konohajins, vivre dans une forêt… si les choses se passent mal, je n’hésiterais pas à cramer cet endroit jusqu’au dernier hectare de verdure.

À peine venais-tu de terminer ta phrase qu'Aïko te laissant une attaque personnel. Une de plus, une de moins, tu avais cessé de les compter depuis de nombreuses semaines. Tu ne l'appréciais pas. À tes yeux, elle n'était qu'une de ses innombrables putains qui habitait au sein de Kumo et qui, pour le seul nom qu'ils portaient, se pensaient intouchable... Cependant, tu connaissais ta valeur, et la contribution que tu avais déjà apportée au sein de l'Empire. Au sein de ton propre village, ton nom était connu de tous, et celui-ci avait même atteint Konoha... Qu'en était-il de cette mégère, donc tu ignorais jusqu'à son existence avant d'être en mission avec elle... Oui, tu avais qu'une envie, celle de lui ôter la vie, aussi simplement qu'au tuerai une araignée gênante dans un coin de sa chambre... Hélas, tu avais fait une promesse : plus jamais tu ne nuirais à l'Empire et tu serais le parfait serviteur...

Alors, seule ton regard laissait paraître le fond de ta pensée, mais aucune parole ne fut prononcée. Cependant, tu savais que Aïko se trompait sur une chose... Tu n'allais pas LES sortir de danger en cas de besoin, mais uniquement l'Okasan. Seul sa survie t'intéressait.

Tu te montras attentif aux paroles de l'Okasan, apprenant ainsi que sa petite soeur avait décidé de fuir par elle-même et n'avait nullement été un butin prit par les ennemies. Ainsi, tu savais qu'à compter de cet instant, rien n'était sûr au sujet du fait que la jeune fille accepterait de rentrer avec vous.

La conversation continua et arriva sur comment deviez-vous réagir dans des situations à risque. L'ordre était simple : le repli. Vous aviez pour ordre uniquement de vous défendre, ou de fuir si la situation devenait trop périlleuse. Tu ne peux t'empêcher de laisser échapper un son guttural qui pouvait, à s'y méprendre, ressembler à un léger rire. Fuir, jamais de ta vie, tu n'aurais pensé recevoir l'ordre de fuir... Tu n'étais pas forgé de ce fer-là. La fuite, n'avait jamais été une solution à tes yeux. Cependant, si tel était les ordres, alors tu t'y plierais, dans la limite du raisonnable... Après tout, tu savais pertinemment qu'une partie de toi ne t'appartenait plus dès l'instant où Shizuka avait usé de sa lame pour te ramener à la vie... Tu étais tout simplement incapable de te laisser mourir, poussé par une conviction et une force qui ne t'appartenait pas, il t'était tout simplement incapable de te laisser tuer... Alors, tu le savais que si combat, il devait y avoir, tu n'aurais nullement le choix que de combattre afin d'assurer ta propre survie...

La petite était donc une Nukenin... Et bien il était bon d'être de la famille de la Okasan, normalement c'est au bout d'une corde que finisse ce qui agisse de cette manière. Je trouvais ça dégueulasse qu'elle ait un traitement de faveur, mais je n'allais pas le faire remarquer, cela allait forcément créer des tensions avec la Okasan, et je n'aimais pas blesser les gens de qui j'étais proche. Contrairement à ce Miwaku qui semblait avoir bronzé à travers une passoire.



Nous approchions de la frontière d'arbres limite pour entrer dans le pays du feu, nous étions juste devant, je savais qu'à l'instant où nous allions poser un pied à l'intérieur, la diplomatie serait de mise, et je devrais faire attention à tout ce que j'allais dire. Même le montrer courtoise avec le cancrelat qui nous accompagné.

Nous rentrions alors dans la forêt par le chemin, et ainsi nous n'avions pas l'air suspect, c'est vrai, c'est une visite officielle après tout. La forêt était magnifique et inquiétante, une sorte d'ambiance pesante s'en dégageait cela venait sans doute du fait que nous ne voyons que devant ou dernière nous, la vue étant obstrué au bout de quelques mètres sur les côtés, sans savoir ce qui se cache plus loin.

L'équipe des anbus était formel, à l'orée de notre forêt avait été repérée la Okasan et sa garde rapprochée ! Curieuse, pressé de faire leur connaissance, je m'étais alors naturellement dévouée pour les accueillir jusqu'à notre village. Voir l'Okasan, lui parler de notre pays et échanger (peut-être) nos opinions respectives durant les quelques minutes qui me seront accordées lors du trajet serait pour moi, très enrichissant. Mais malgré mon enthousiasme, je me devais de rester réaliste. On parlait de la Okasan, pas d'une simple errante ! Chaque mot dit, chaque geste en sa présence ne se devait de blesser la paix fragile qui régnait entre nos deux villages. Alors bien que la mission semblât simple sur le papier, j'avais décidé de me faire accompagner d'un homme de confiance : Jiken !

Nous avions déjà effectué des missions ensemble, peu nombreuse il est vrai, mais suffisamment pour que j'ai de lui un avis positif. C'était un garçon sérieux et avec du tact. Des compétences donc bien utiles pour éviter l'incident diplomatique !



Je bifurquais brutalement sur ma droite. La dernière position donnée par les anbus avait été rejointe et nous n'avions encore pourtantcroisé personne. Le groupe Kumojin avait sûrement continué sa route, mais ce n'était pas un souci : j'avais les compétences pour remédier à ce léger problème !

Finalement, mes dons de senseur eurent raison de ce contretemps puisque 5 minutes suffirent à notre équipe pour tomber sur eux. Comme on nous l'avait prévenu, ils étaient quatre. Un homme et trois femme, dont l'une semblait être la fameuse Okasan. Face à eux, 10 mètres nous séparant, je chuchotais à Jiken qui derrière moi semblait prêt à se replier au moindre de mes signaux.



Ce fut dans cette position de non-violence que je fis pour la première fois de mon existence la rencontre de Kumojin, ou plutôt devrais je dire de la Okasan.

Jusqu'à maintenant, je n'avais pas eu l'occasion de la voir de près, mais la distance franchie entre nous m'en donna l'occasion. Et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir à quel point cette femme au teint blanchâtre dégageait une prestance intimidante !



Mon ton était chaleureux, bienveillant. J'abordais un sourire qui attirait la sympathie et mes mains toujours à découvert montraient à tous que je n'avais aucune intention malintentionnée. Dans le doute, j'ajoutais tout de même d'un petit rire en direction de l'escorte dont le visage fermé montrait une certaine méfiance.



Sur ces quelques fleurs lancées au passage, j'indiquais d'un mouvement de main à la troupe de me suivre.

Aujourd'hui, c'était une mission bien particulière qui m'avais été donné.
Accompagné de notre Kittodono Nami, nous nous dirigeons actuellement vers un groupe de Kumojin venus pour une "visite diplomatique".

Ca faisait un moment que je n'avais pas fais de mission avec elle. Après tout, elle était probablement débordée par sa nouvelle fonction.

Je me contenta donc de suivre ma supérieure à travers ces bois. Ses talents de senseurs étaient redoutablement efficaces et nous permettront de trouver nos invités en un rien de temps.

Après plusieurs minutes de course à travers ces bois. Nami me fis comprendre que nous étions très proches d'eux. Ma consigne était simple : ne montrer aucun signe d'hostilité et surveiller la moindre de mes paroles. Il serait désastreux de se retrouver à l'origine d'un incident diplomatique aussi bête.

Tandis que nous nous approchions du groupe de Kumojin mené par l'Okasan, je conserva donc mes mains le long du corps, une position neutre qui ne devrait pas leur poser de problème.
Je restais tout de même méfiant. Il est clair que les Kumojin n'étaient pas spécialement connus pour leur pacifisme bien que nos deux nations soient en paix pour le moment.

Une fois face à eux, Nami se présenta d'un ton amical typique de ses nouvelles fonctions politiques.
Quant à moi, je me tenais à sa droite et me contenta d'une salutation sobre et sommaire.



C'est alors que nous prirent la route en compagnie de ce groupe.
Pour l'instant, la situation était calme, rien à signaler.

Il était temps de reprendre l'ascension et cette fois-ci l'équipe des Kumojins pénétra enfin dans la forêt de Hi. Il ne fallut que très peu de temps pour que l'équipe rentre enfin la première troupe de ninjas. D'un geste vif et distinct, l'Okasan ordonna aux membres de son équipe de s'arrêter. Bientôt, le duo qui accueillait les quatre coéquipiers se présentaient à eux.

Kazuko savait pertinemment comment représenter son village natale. L'expression neutre, une gestuelle des plus raffinée et son éventail en main cachant à peine son visage.


Pour ainsi faire passer le message que les Kumojins ne se laisseront pas faire à la moindre entourloupe. Si ça ne tenait qu'à elle, elle serait beaucoup plus chaleureuse, mais les codes de la diplomatie restait toujours les même. Une chose que la demoiselle en face de la sainte vierge semblait oubliée. Dévoiler sa faiblesse ainsi à un potentiel ennemi pouvait être très risquer. Le jeune homme, lui, se contentait d'un simple enchanté. Ni plus, ni moins. À cette instant l'Okasan comprit que le plus redoutable des deux était le jeune garçon.


Cela dit d'une autre manière, "je vous suis". De plus, elle employait un ton calme et doux, afin de ne montrer aucune agressivité quelconque dans ses mots. Il était peu utile pour Kazuko de s'attarder avec ces jeunes gens, ils n'étaient pas ceux qu'elle voulait rencontrer et encore moins sa petite sœur...

Alors que vous pénétriez dans la forêt Konohajin, rapidement, deux individus vous interceptèrent. L'une d'elles se présenta directement et avoua rapidement ne pas être armée. Bien que cela semblait déjà être une erreur à tes yeux, elle s'enfonça davantage, avouant que l'homme qui était à ses côtés ne faisait pas le poids face à vous. Ainsi, il ne fallut qu'une seconde pour que les Konohajin avouent la supériorité de l'Empire. Il ne t'en fallut guère plus pour ressentir du dédain envers les deux individus qui te faisait face. Il ne t'inspirait qu'une seule chose... La faiblesse... Et tu avais horreur de cela... Cependant, tu étais fidèle à toi-même, et tes émotions ne te trahissaient pas. Quiconque plongerait son regard dans le tien n'y verrai qu'une seule chose : l'absence totale d'émotion. Ton regard était froid, meurtrier et impressionnant pour celui qui le croiserait pour la première fois. Tu le posas d'en un premier temps sur la jeune femme, alors que l'Okasan jouait son rôle. Tu la dévisageais, ou plutôt, devrais-tu dire, tu l'analysais avant d'en faire de même sur l'homme qui se trouvait à deux pas d'elle... Si Konoha était peuplé de combattants de ce genre, tu n'étais guère inquiet de l’éventualité d'une guerre avec eux. Évidemment, une rivière calme, en jour de pluie torrentielle pouvait sortir de son lit et se montrer meurtrier, mais... Tu savais aussi, que la pluie, tu ne la craignais jamais...



Peut-être reconnaîtrait-il l'homme que tu étais. Après tout, tu commençais à traîner derrière toi de nombreuses histoire qui te valait désormais une certaine réputation au sein du Yuukan. Il fallait dire, que ta peau tachetée de noire et ces traits fermé était particulièrement reconnaissable, d'autant plus au sein du clan Kitto, puisque tu avais combattu le Prince à leurs côtés... Bien que tu ignorais combien d'entre eux avait décidé de rejoindre le village après cela, ou tout simplement, combien avait survécu à cette guerre.

Fidèle à toi-même, silencieux, le visage fermé, tu restais au côté de l'Okasan. Tu n'avais qu'une idée en tête, représenter la férocité de ton Empire... Tout l'inverse de ce que venait de faire les deux Konohajin qui vous faisaient face...