Je le laisse boire son thé tranquillement et je fais de même lorsqu’il prend un ton plus sérieux et qu’il compte enfin me dire le but réel de sa visite à venir quémander, je ne sais qu’elle chose, pour avoir quelques privilèges… Tout le monde étaient avare, tout est achetable tout est soudoyable. C’est vraiment pitoyable de venir demander à plus influençant que soi pour obtenir quelque chose.
Il me fait alors tout une élocution de ce que risque mon frère. Il ne m’apprend rien et il parle de honte pour la famille? Il n’y a rien de honteux à fracasser un Kitto et il n’est pas mort. Je ne vois pas où se trouve le problème après tout.
« Je vois, vous avez là des arguments convainquant. »
Quelque chose a changé dans de son regard et je suis en train de voir une scène où mon frère est traîne devant un tribunal pour être jugé de ces crimes. Nous pointant d’un doigt mon père et moi car il se sent abandonné ? Le sodomite n’est pas là et la honte était de sa faute et non de Manjiro. Je réalise que cette scène se passe dans ma tête que je secoue légèrement pour en sortir mais c’est en réalité lui qui avait cessé ce petit jeu envers mon esprit.
Je me penche sur ma chaise en arrière tout en lui souriant sur sa demande assez particulière.
« Alors toi tu es un champion, je ne peux qu’applaudir autant d’audace. Y’a demande est à la fois étrange et compréhensible. Tu es un manipulateurs d’esprit mais un faible combattant qui succomberait à un seul de mes coups si je le voulais… »
C’était clairement une menace envers sa personne.
« Si j’avais le pouvoir te t’accorder ou non cette requête, mon frère a 17 ans et il aura 18 ans dans 3 mois…. Tu aurais du te renseigner un peu sur lui. »
Et puis, il y avait un autre problème plus embêtant.
« Te donner ce que tu souhaites, ne garantit rien sur ce que peut dire le témoin. Ce Kirishitan engrosseur de Chikara, c’est un médecin. Il va faire un rapport comme le tien, avec sûrement plus de détail et il ne viendra pas nous trouver pour négocier lui. »
Je ne peux m’empêcher de me mettre à rire.
« On fait quoi alors maintenant ? Je t’écoute, soi imaginatif mais par contre, ne joue plus avec mon esprit sinon je te crève les yeux. Ça règlera le problème. »