Les affaires sont les affaires

La nuit peu à peu tombait sur Suna… et un gros et gras homme de main arpentait les ruelles sombres. Il était à la recherche de quelque chose, ou de quelqu’un. Bien que les nuits soient généralement plutôt fraîches, lui donnait l’impression de constamment transpirer. Ses pas lourds résonnaient lentement dans la rue pavée où il passait difficilement quand il y avait du monde. Toutefois, sa carrure imposante ou bien encore ses connaissances faisaient qu’on le laissait tranquille…Son visage était fermé et il semblait visiblement agacé.



Marmonnait il tout en marchant. Il avait déjà fait les établissements chauds du quartier, retourné sa boutique et fait plusieurs autres établissements sans grande réussite. Il ne lui en restait qu’un seul endroit à faire. Un espèce de tripot clandestin dans les ruelles sombres. Par une petite fenêtre, il put voir la partie bar du tripot. Ce qui en vitrine était un bar tout à fait convenable. C’est là qu’il repéra ce type se dirigeant vers le fond de la salle avec un verre en main tranquillement, avant de passer derrière un rideau épais de couleur rouge. Poussant la porte, Torhu se glissa par celle ci avant de scanner la pièce. Le barman écarquilla les yeux en voyant ce gros bébé entrer. Cela ne lui disait rien qui vaille visiblement. Et quand Torhu se dirigea vers le Tripot a l’arrière salle, il préféra repiquer du nez vers le verre qu’il nettoyait espérant que son établissement ne pâtirait pas trop de son passage.. Torhu écarta alors le rideau d’un geste vif avant de beugler.



L’homme sursauta en le voyant et sa bouche s’entre ouvrit pour parler avant d’être instantanément coupé par le gros Torhu.





Le type eut un rire nerveux. Mais qui n’en aurait pas eu un en voyant cet homme de main monstrueux face à lui?… Alors qu’il s’avançait, les clients autour de la table reprirent leurs gains et disparurent aussi vite que possible. Torhu était maintenant seul face au type.







Beugle t’il. Le pauvre homme baissa la tête et fit mine de le suivre. Mais au lieu de cela il sortit une dague et tenta de planter Torhu dans une attaque frontale.



Mais le sumo aussi gros qu’il semble être n’était pas pour le moins aguerrit… esquivant la lame dans un premier temps, il laissa le pauvre type se fatiguer avant d’en avoir marre et lui asséna une énorme claque derrière le crâne. Le poids cumulé à sa force fit que le gars se retrouva la tête fracassée contre le mur, assommé mais toujours vivant. Enfin peut être…Attrapant le gars pour le mettre sur son épaule, Torhu l’inspecta un instant d’abord.



Maugré t’il en le posant finalement sur son épaule. Mais un type pas loin semblait l’observer avec insistance….

Cela faisait plusieurs jours que je faisais plusieurs petit boulot sans pour autant tomber sur une mission qui me rapporterait gros c’était beaucoup trop facile, la pegre est vraiment beaucoup moins développé que dans le désert que ça en devient presque ennuyant. Enfin, je me fais de l’argent t c’est le plus important . Je me rend alors dans un bar assez bien tenu pour y faire une halte afin de le restaurer un peu avant de repartir à la recherche de n’importe quel travail du moment que ça paye bien.

J’entre et je m’installe tranquillement à l’écart ou je commande boisson et nourriture car j’avais assez fin. On ne me prêtait pas trop attention dû à ma petite taille même si j’avais une carrure assez imposante par rapport à ça. C’est une bonne chose, ça me permet de rester discret et de ne pas faire de vague. On ne me prenait pas beaucoup au sérieux, ce qui est tout à mon avantage. Je finis mon repas tout en lisant le journal local.



La porte du bar s’ouvre et je regarde à mon habitude qui y entre. Il s’agit d’un gros type qui semble assez furax et vu sa dégaine et cette état huileux. Il devait s’agir d’un Abura. Amusant d’en voir un ici, enfin je sais bien qu’il y avait une mafia dans le coin même si j’en avais pas eu vraiment encore à faire à eux.

Une scène se déroule face à toi, elle est assez comique et violente. Ce gros avait une force colossal. Heureusement, vu son gabarit. Je ne raté aucune miette de ce qui se passe. Ça égaye un peu ma petite journée de voir quelqu’un se faire totalement éclaté. Le gros me parle… oui c’est bien à moi… je n’aurais pas dû le fixer autant.



Je me lève et je m’avance vers lui en souriant.



Je regarde le corps sur son épaule.

Est ce que ce microbe se foutait de sa gueule à lui répondre comme ça? D’habitude les gens avaient l’habitude de replonger le nez dans leur assiette quand Torhu leur posait ce genre de question. Lui soutenait son regard. Soit il était totalement ahuri, soit il cachait bien son jeu. Okay… Torhu venait de comprendre cette aisance et ce manque de peur. Il faisait lui aussi partie du milieu. Tout s’expliquait. Il hocha simplement la tête en guise de salutations.





Dit il avant d’éclater d’un rire gras qui résonnait dans le bar. Le posant par terre sans ménagement, c’est à dire en lâchant ce pauvre type qu’il portait de sa hauteur jusqu’au sol, il tendit sa grosse pogne toute grasse pour serrer la main d’Inaba de façon très vigoureuse.



Il désigne le type au nez ensanglanté du pouce .



Et sans doute perdre un doigt pour commencer, une oreille, un œil, se faire briser un genou ou les deux ou bien encore se faire tuer… bref. C’était pas son problème à Torhu. Lui il se contentait de relever les compteurs et de ramener les mauvais payeurs. A sa question, il rigola avant de répondre plus sérieusement .

Ces Abura sont vraiment comiques dans leurs manières d’agir et de procéder et sa dénomination laisse échapper un léger sourire de ta part.



Ça arrivait bien plus souvent que ça ne devrait. Il était difficile de trouver du personnel sérieux aussi bien civil que shinobi. Ça n’empêche pas pour autant de nous développer et de gagner de l’argent en suffisance et ainsi contrôler pas mal de domaine. Enfin, le voilà qu’il lâche l’autre comme un vulgaire sac à patate… pauvre type, il risque de prendre de plus en plus cher. Il m’explique alors de ce qu’il en est avec ce déchet.



Je colle un coup de pied dans les côtes de ce déchet. La suite devient intéressante après son rire venant des profondeurs de ces entrailles. Il avait un autre gars à aller voir… parfait.



Je soupire un instant.

Répond t’il blasé en haussant les épaules.



Et Torhu était plutôt doué pour ça, il fallait bien le reconnaître. Quand il tombait sur un type, il en sortait rarement indemne. Un peu comme celui qui gisait par terre le nez ensanglanté et qui venait se manger un violent coup de pied dans les côtes dans un nouveau râle de douleur. Torhu fronça les sourcils d’ailleurs et beugla.



Toutefois, son procédé pour récupérer rapidement de l’argent était audacieux. Même si faire bosser les types qui avaient une dette et des relations restait bien plus lucratif que le long terme.



Nouveau rire gras de la part du sumo Abura avant qu’il n’ajoute d’un ton calme cette fois.



Par fidélité, il entendait un remboursement avec intérêts, ainsi qu’une famille constamment en danger de mort pour conserver l’ascendant et la pression sur leur employé.



Il hausse les épaules puis rattrape le type par le col avant de le remettre sur son épaule sans précautions. Il voulait l’accompagner? Alors autant voir ce qu’il valait… il cherchait du boulot et la pègre locale recrutait sans arrêt des hommes de main quand ils en valaient la peine. Il le jaugea un instant puis finalement lui fit un signe de tête pour qu’il le suive.



L’heure était venue pour le Riathsu de faire ses preuves s’il voulait travailler ici…

Je hausse les épaules, il y a pire comme job et il est assez amusant et il me défoule bien quand il le faut. De plus, il faut être assez discret pour ne pas laisser de trace, chose que cette montagne ne prend pas en considération, il suffit de voir le sang de ce pauvre type.



Je ne peux m’émécher de sourire à sa remarque.



Je ne vais pas m’étaler plus que ça sur le sujet. Il m’explique après un peu le fonctionnement ici.



Un joueur? Il sert à rien, il ne va faire que s’endetter.



Je le voyais me regarder et d’un geste de le suivre. Ça va peut être enfin devenir amusant.



Je continue à la suivre.

Demande le Abura en se dirigeant vers la sortie du bar avec son colis sur l’épaule. Mais avant cela il s’arrête près du comptoir et regarde le tôlier avec un air qui en disait long.



Il le fixe en attendant une réponse de sa part.



Torhu acquiesce avant de pousser la porte du bar.



Dit il au Riathsu. Écoutant la question, il l’élude bien vite. Torhu n’était pas du genre à parler pour ne rien dire.



Parce que ouais. Il allait devoir montrer ses talents. Peut être avec la prochaine cible, peut être différemment. A vrai dire il en savait pas grand chose. Supprimer un gêneur, aller chercher un mauvais payeur. Relever des compteurs dans le quartier chaud. S’arranger pour aller livrer un colis de façon discrète dans une autre ville et ramener le fruit de la vente. Bref. Pour le moment Torhu marchait avec son type inconscient sur l’épaule. Enfin disons qu’il releva la tête à un moment, mais qu’un coup de coude du sumo le fit retomber dans les vapes. Ils passèrent donc par les égouts de la ville. Un endroit secret et plutôt labyrinthique jusqu’à finalement arriver face à quelqu’un.



Il le balança à ses pieds sans ménagement fier de lui qu’il était mais s’excusa tout de même.



Dit il en tapotant ses index l’un contre l’autre comme un enfant qui venait de casser son jouet.



Ajoute t’il en regardant le freluquet qui l’accompagnait.

Depuis ce terrible incident tu étais restée bien trop longtemps à la ville de Teknuroji en compagnie de la vieille Rihatsu, mais la nostalgie du désert te manquait temps que tu ne pus t'empêcher de rentrer l'année dernière à Suna, anciennement appelé Koya. Ton petit rêve de posséder une demeure au sein de la ville même fut exaucer depuis la prise de pouvoir d'Harumune en ce lieu. Quelle femme formidable elle était à tes yeux, un véritable modèle à suivre !

Te voilà dans ton bureau, à faire les comptes pour la boss suprême du clan Rihatsu et pour une fois tu n'eus besoin d'user de ton don pour compenser le manque financier. Depuis cette alliance avec les Konohajins les affaires se portaient bien et certaines restaient encore inconnu au village de la feuille. Moins ils en savaient mieux l'économie de Suna se portait. D'ailleurs, depuis toutes ces années passées ce fut bien la première ou le bilan était sublime. Une fierté pour tout l'investissement que tu faisais à l'aide de tes hommes de main.

Contre toute attente, alors que tu terminais d'éplucher les comptes de la famille, quelqu'un arrivait par la bouche d'égout situé dans ton jardin. Tu te levais et te dirigeais dans en direction des individus qui venaient d'arriver.


Croisant tes bras et roulant tes hanches sur le côté.






Lui qui était si fier d'avoir ramener l'homme inconscient à tes pieds. Tu l'enjambas pour retrouver ton petite protéger d'amour.


Puis, tu lui enlaças son bras fortement musclé avant de lui déposer un petit bisous sur la joue du haut de tes talons de quinze centimètres.




Rétorquais-tu en souriant. Tu n'avais pas prêté attention à la nouvelle recrue jusqu'au moment où Torhu te le disais.


Alors que tu te retournais pour mieux voir à qui tu avais à faire, le visage de cette personne ne t'était pas inconnu.


Elle se souvint de ce jour désastreux où l'homme m'y en péril l'équipe qui cherchaient les œufs des vers des sables. Une histoire dont tu préférais rire maintenant. Alors, dans l'action tu t'approchais de lui à la limite de coller ton front au sien. Enfin, il était particulièrement petit et tu n'avais d'autre choix que de te pencher laissant paraître ton décolleter plongeant et les courbes de tes fesses bien dessinées.

J’écoute le gros lourde au tout en le suivant à travers les rues de cette étrange cité des sans chakra. On finit dans les égouts… charmant mais venant d’un Abura ça ne m’étonne guère m. On finit par arriver dans un lieu et alors qu’il explique sa petite mésaventure, je vois une femme que je n’aurai jamais pensé croiser ici. Ça va devenir très intéressant tout compte fait et je ne peux m’empêcher de sourire à la situation. Elle ne me remarque qu’au bout de plusieurs longue secondes.



Je regarde la montagne.



Je la vois alors se dandiner, rien n’avait changé à ce niveau là et elle n’hésite pas à afficher sa poitrine sous mon nez. Je suis assez petit et vu la taille de ces talons, ça ne fait qu’accentuer la chose.



Elle doit se souvenir de moi comme celui qui a tout fait foirer lors de la chasse aux œufs. Mais maintenant, j’avais bien changé et j’agissais avec beaucoup plus de sûreté.



Je le regarde un instant.

Si Torhu était une brute épaisse avec n’importe qui, quand il s’agissait de Miwa il se faisait doux comme un agneau. Et encore plus quand elle était tout proche de lui et qu’elle lui déposait un baiser sur la joue. La douceur de sa peau sur son bras ne le laissait pas de marbre et le colosse en oubliait déjà l’objet de sa venue.



Il lui avait toujours juré. Si un jour il tombait sur celui qui avait faillit la tuer, il s’en occuperait sans aucune pitié. Il le briserait membre après membre jusqu’à ce qu’il demande sa pitié avant de le broyer! Mais pour l’heure, il s’avérait que Miwa et Inaba se connaissaient. D’où ? Il n’en savait rien… mais le monde était petit. Alors ce n’était pas si étonnant que cela finalement…



Se justifie Torhu en pointant Inaba de son gros doigt. Avant que celui ci ne le traite de bourrin pas discret. Non mais pour qui il se prenait lui?! Le sumo se renfrogne avec une moue boudeuse.



Bougonne t’il en marmonnant tout en se retournant et en croisant les bras. Oui car Torhu était du genre susceptible et boudait facilement. Ou alors il tapait. Mais pas quand Miwa était là et qu’elle ne lui demandait pas. C’est elle qui tenait sa laisse.

Et voilà que tu te mettais à rire en voyant que Torhu tentait de se justifier auprès de ta personne. Nul doute que c'était bien ton homme de main préféré. Au moins, tu étais certaines de pouvoir faire confiance en quelqu'un.


Puis, tu tapotais sur la tête d'Inaba.




Des sous-entendu ? Totalement. Et ce n'était pas pour te déplaire, loin de là ! Donner de la souffrance aux hommes était l'un de tes passe-temps favoris en dehors de t'occuper des finances du clan.


Tu te redressais de toute ta hauteur avant de te tourner vers le cloporte que t'apporte ton chouchou adoré.




De tes talons tu te dirigeais vers le grand Abura pour lui saisir son bras.




Au vu de la force de Torhu, nul doute que l'individu à terre ne se réveillera pas de si tôt.

Ce gros guerrier me fait sourire, il était bien successible et c’était même facile de le charrier. Moi qui aime m’amuser, je sens que je vais bien rire avec lui… enfin en attendant, le revoilà face à mon passé… coïncidence ou est-ce ma destinée… je ne le sais pas encore mais je ne devrais pas tarder à le découvrir.



Je hausse les épaule en regardant Miwa.



Il était maintenant temps de discuter et nous allons nous installer pour discuter de ce futur boulot.



Le pauvre type au sol, il doit être dans le coma… il l’a cherché après tout.