Rien de tel pour se changer les idées !

Une journée comme les autres, enfin presque. Cela faisait bien deux semaines qu'Okawa, mon frère était parti en mission. Depuis ce jour, j'attend son retour avec une impatience de plus en plus grande. Celle-ci devait être de courte durée et pourtant, aucune nouvelle de lui ou de ses accompagnateurs.

Je n'en pouvais plus de tourner en rond. Je décida donc de me rendre aux terrains d'entrainement que j'avais un peu délaissé ces derniers jours. C'était également la première fois que j'y allais seul depuis un moment. Tantôt accompagné d'Okawa, tantôt accompagné d'Ishizu qui s'était résolue à m'aider afin de m'améliorer en taijutsu.

Aujourd'hui, je souhaitais m'entrainer aux techniques de lancer, mon domaine de prédilection.

Nous étions en fin d'après midi, il devait être environ 11 heure.

Je posa donc mon sac de repas sous un arbre à portée de vue. Je me mis donc en position et me mis à enchainer les lancés.

J'alternais entre kunai et shuriken. Ces deux armes nécessitant une technique légèrement différente.
Cependant, je ne pouvais m'empêcher d'être un peu pensif tout en répétant machinalement tous ces mouvements.

Soudain, alors que je m'exerçais depuis seulement quelques minutes, j'entendis des bruits de pas derrière moi. Apparemment je ne serais pas totalement seul aujourd'hui.

C'était un jour de plus ,un jour de plus passé sans la personne qui comptait le plus à ses yeux -sa mère- Ikazuki était triste et détruit mais il se refusait à montrer sa souffrance et sa tristesse devant les autres alors il se forcait à sourire ,montrait le visage du petit héritier parfait et se liait d'amitié avec tout le monde et enfouissant au plus profond de son être cette solitude qui le rongeait. Mais uand il se retrouvait seul dans son grand manoir seul ,ou quand ses amis rentraient chez eux ,la souffrance revenait et le torturait avec un plaisir sadique .
Dans ces moments il quittait son manoir et se rendait au terrain d'entraînement où il se défoulait afin d'éxterioriser sa tristesse et c'était ce qu'il allait faire.
Mais quelle ne fut sa surprise quand il aperçu quelqu'un sur le terrain d'entraînement seul entrain de lancer des shuriken et des kunai ;il était impressionner par la dextérité de l'inconnu et se cacha derrière un arbre pour l'observer
, pensa t-il .
Alors doucement le rouquin sorti de sa cachette et se montra à l'inconnu.
commença t-il poliement en souriant chaleureusement à l'inconnu

Mon intuition était bonne. En effet car seulement quelques instant après, j'entendis quelqu'un m'interpeler.
J'interrompis donc mes lancés et me retourna vers lui.

D'une voix hésitante mais chaleureuse, ce jeune garçon me salua tout en s'avançant vers moi.



Je ne suis pas des plus doués en matière de communication. Cette maladresse m'avais d'ailleurs valu une petite correction de la part de l'autoritaire Ishizu.
Sa couleur de cheveux assez atypique me fit directement constater que ce jeune garçon devait être un Uzumaki.

Des spécialistes du fuinjutsu à la chevelure de feu, je n'avais que très peu côtoyé de membres de ce clan.
Intrigué par celui-ci, je me permis d'entamer une petite discussion tout en affichant un sourire jovial.



Je repris donc quelques shuriken en mains, prêt à recommencer mes sessions.



Sa bonne humeur de façade me poussa à agir de manière amicale à son égard. Celui-ci était probablement un Genin ou autre, il faut bien s'entraider un peu entre shinobis de Konoha.

Ikazuki profita d'un instant pour le détailler cherchant la moindre faille lui permettant de le comprendre l'inconnu, son précepteur lui avait appris que le meilleur moyen de comprendre une personne et de pouvoir ainsi être son ami était de lui plaire et pour cela il fallait regarder son physique et cela marchait la plupart du temps ;tout le monde adorait le petit Ikazuki qui partageait les même centre d'intérêt qu'eux mais quelque chose lui disait que ce ne serait pas aussi facile avec cet inconnu.
Il fut tiré de son analyse par l'inconnu qui lui rendait son salut.

Le sourrire du roux s'élargit.

L'inconnue allait reprendre sa session mais avant se présenta.
Un Kitto ? Le clan au dojutsu? Il n'aurait jamais pu le deviner ,en même temps ce clan est réputé pour l'apparence commune de ses membres .

Rigola t-il en jouant avec une mèche de ses cheveux.
Il s'éloigna de Jiken et se mit en position à plusieurs mètres d'une cible en bois. Puis il sortit un shuriken de son sac, se concentrant une seconde puis il lança le shuriken sur la cible. Pendant son exercice il tentait de lancer une discussion.

Ce jeune Uzumaki semblait en premier lieu s'attarder à me scruter, étrange. Toutefois, je n'y prêta pas une grande attention.

En tout cas, on pouvait dire que celui-là était franchement poli. Ca change de la plupart des gens qui viennent s'entrainer ici. Chacun dans son coin ne s'échangeant tout au plus que des banalités ou quelques coups comme lors de ma rencontre avec Ishizu ou l'altercation entre cette Abura et l'autre homme.

Comme je l'avais constaté, ce jeune garçon était bien un Uzumaki. Ikazuki donc.
Tout en affichant un air joyeux je lui répondis.



Suite à ce court échange, Ikazuki se dirigea donc face à des cibles non loin des miennes et commença à s'exercer.
Je me permis d'observer ses mouvements par simple curiosité.

Après un court instant de silence durant lequel nous n'entendions que les bruits de nos armes se planter dans les cibles, Ikazuki prit l'initiative d'entamer une discussion avec moi.
Il est clair que cette question n'était pas commune, je crois même que l'on ne me l'a jamais directement posé.



En effet, pour moi, la sécurité de Konoha était la plus grande des priorités. J'étais prêt à donner ma vie pour ce village à qui je dois absolument tout. Bien entendu, je ne m'étala pas trop sur le sujet mais au moins, il aurait un avant goût de mes motivations.



Mes parents, Okawa et moi. Tous des shinobis de Konoha malgré le destin tragique de nos géniteurs, morts en accomplissant une mission pour le village.



Après tout, après avoir dévoilé mes motivations, il est naturel que je lui retourne la question.

Ikazuki l'écoutait tout en venant récupérer les shurikens plantés sur sa cible .Devenir assez compétent afin de protéger le village ? En soit leurs objectifs étaient plus ou moins similaires .
Ikazuki alla ranger ses shurikens dans son sac puis pris quelques kunaïs. Il en profita pour enlever sa veste ,puis revint à sa place.

Le visage d'Ikazuki se teinta de tristesse une seconde avant qu'il ne recompose son sourire habituel.

Il s'arrêta une seconde avant de regarder le ciel.

Il retourna son attention sur sa cible et lança un kunaï sur celle-ci .

Ikazuki s'arrêta plusieurs minutes plus tard et alla s'asseoir sous un arbre,il ouvrit son sac et en sortit des onigris.
Il regarda Jiken et lui tendit un

Tout en écoutant sa réponse, je continua d'observer ses lancés tout en continuant mes séries. Une technique correcte et une bonne précision. Il semblerait que ce jeune Uzumaki ait quelques sessions d'entraînement à son actif dans ce domaine.

Je l'écouta sans broncher jusqu'à ce que l'une de ses phrase le fit temporairement changer radicalement d'expression, passant d'une joie facilement perceptible à de la tristesse. Après tout, dans notre monde et dans un village militarisé comme le nôtre, nombreuses sont les personnes ayant essuyées des pertes parmi leurs proches.

En tout cas, il est clair qu'Ikazuki partageait mon patriotisme allant même plus loin que moi en souhaitant traquer les nombreux déserteurs de notre village. Un bel objectif bien que très difficile.



Toutefois, la traque aux déserteurs ne m'intéressais pas, du moins pour le moment. Je préfère servir le village et le protéger sur place plutôt que de partir vagabonder dans le continent à la recherche de ces déserteurs.

Après seulement quelques minutes d'exercice, celui-ci se stoppa et parti s'installer auprès d'un arbre proche de nous. Il sorti de son sac des onigiris. J'en déduisais donc assez rapidement que le temps la pause repas était arrivée pour lui.
Poursuivant son attitude amicale, le jeune Ikazuki me proposa de partager son repas.


Puis d'un signe de main accompagné d'un sourire, je déclina poliment son offre.





Afin de bien terminer ma série matinale, j'éleva un peu le niveau de mes lancés.
Ma technique des "shuriken de l'ombre" acquise l'année dernière était encore à parfaire un peu au niveau de sa vitesse d'execution.

Je pris donc un peu plus de recul par rapport à ma position initiale et fit surgir une bien plus grande quantité de shuriken.
Certains visibles à l'œil nu tandis que d'autres poursuivaient la même trajectoire, masqués dans l'ombre de ces premiers.

Une fois ce type de lancé effectué 3 fois, me retrouvant totalement à court de projectiles, je récupéra mon sac et me dirigea vers Ikazuki qui poursuivait la dégustation de son repas.

Je pris donc place à côté de lui et tout en déballant mon repas, espérant apprendre à mieux connaitre ce jeune Uzumaki.

        Le bambin s'allant brodequin l'un après l'autre en direction des terrains d'entraînement tomba sur un spectacle bien peu inhabituel.



        Le rouquemoute s'était il donc fourvoyer de direction ? Se put il donc que le mess eut prit place ici ? Oh que neni... Des fers étoilé se fichaient en abondance dans diverses cibles. Il était au bon endroit.

        En revanche ces deux boustifailleurs...



        Outrecuidant qu'il fut alors, le merdaillon défourailla sa faux. Les pupilles injectées d'hémoglobine, caractérielle de l'impétuosité qui sévissait en lui, il proclama :

On voyait toutes sorte d'énergumènes chez kes Uzumaki passant des idiots au forcenés qui dérangeaient tout le voisinnage avec leurs cris et leurs bêtises. Mais sûrement pas un qui a zéro sens de l'orientation et qui en plus se permettait de dérnger sa session journalière au terrain d'entrainement . Si Ikazuki était en colère il ne laissait rien paraître; les idiots sanguin comme lui il les rencontraient souvent dans son quartier et se contentait de les ignorer, mais cette fois l'idiot le provoquait et le menaçait. D'ailleurs pourquoi il traine une faux géante avec lui dans le village;il risquait de blésser quelqu'un avec celle-ci.
Ikazuki s'était lever de sa place et prit une pierre s'approchant de l'individu jonglant avec la pierre dans sa main.
dit-il voulant lui apprendre un peu politesse et en ayant remarqué ses cheveux rouge ;cette couleur nous trahissait effectivement.

Il activa sa technique et la pierre se changea en un long baton. Son expression douce changea remplacé par un visage colérique.
dit-il en faisant tournoyer le bâton.

Je commençais à peine la dégustation de mon repas lorsqu'un jeune garçon, probablement aussi issu du clan Uzumaki fit irruption vers nous.

D'un ton presque comique et provocateur, celui-ci nous lança quelques piques avant de nous provoquer en combat.
On peut dire que celui-ci est d'une mentalité assez atypique. En tout cas, je n'avais pas vraiment l'intention de répondre à ses provocations en plein milieu de mon repas.

De plus, cet énergumène brandissait une faux au design assez particulier. Une arme létale et dangereuse. En plus d'un comique, nous avons donc affaire à un inconscient.



En tout cas, mon attitude assez évasive face à cette provocation n'était pas partagée par mon compère d'entrainement.
Tout en répondant poliment à ses provocations, le jeune Ikazuki se leva et fit surgir un bâton à partir d'une simple pierre.

Celui-ci était donc un utilisateur du Doton, comme Okawa. Il semblait presque décidé à ne pas se laisser faire.

Toujours dans a voie de l'apaisement, probablement en vain, je me permis de les interpeler avant que les choses ne dégénèrent. Je n'avais pas envie d'accompagner un autre blessé à l'hôpital. Une fois m'avais suffi avec l'Aburra.

Le bluffe!
La techniqyr d'intimidation par excellence ,une technique qui permettait de se sortir de n'importe quelle situation sans avoir à se battre . Cette technique était surtout utilisé par les joueurs de pocker lors des moments décisifs; lors des moments où le joueur risquait de tout perdre ou de remporter le jackpot . Mais cette technique pouvait aussi être aussi employée dans d'autres domaines comme chasser un visiteur indésirable qui dérange votre repas,
Ikazuki l' employait souvent pour les personnes qu'il n'appréciait pas ou dont il voulait se débarrasser et ça marchait la plupart du temps . Ikazuki était du genre à ne pas supporter la provoquation et partait souvent à quart de tour quand quelqu'un le défiait.
Mais il n'était pas stupide au point d'accepter un duel avec un autre qui possédait une faux à trois lames.
Alors voulant se débarrasser de son confrère Uzumaki il l'a intimidé comme il le ferait d'habitude avec un indésirable ;il a créé un bâton et l'a brandit devant le garçon avec un geste éxpert ,puis lui a lancé un regard noir espérant le dissuader de faire le premier mouvement.
Et puis Jiken s'est interposé voulant mettre fin à leur échange . Ikazuki planta avec rage son bâton au sol avant de faire volte face et de retourner sous son arbre.
provoqua t-il avant de lui sourire de la manière la plus hypocrite possible .
Sur ça il prit un sac de shuriken et se remis près de sa cible. Mais ne baissant pas sa garde; il ne savait pas ce que son confrère pouvait faire dans son dos.

        Les minutes passèrent, phonations belliqueuses traversaient les cieux.



        Le rouquemoute, n'était plus spectateur d'une scène de goinfrerie mais de celui d'un clown. Sot, emmanché... Beaucoup de mot pour le décrire.



        Bouche béé, il laissa alors décaniller un long soupire. Le comportement vaudevillesque de l'enfant au poil de démon avait don de le languir. Qui plus est lorsque ce dernier lui présenta sa dernière poterie...



        Ses lèvres se turent et coi il assista à l'acte final, la clôture du cirque.



        Sourire guère cauteleux, phrase digne de la répartie d'un mauvais méchant... Voilà ce que le bambin recevait en pleine face. De quoi comprendre que l'émulation qu'il était venu chercher ne serait point ici donc.



        Le fer à trois lames se rangeant de nouveau sur son dos, il laissa son adjoint faire muse muse sur les cibles. Les onigris de ce dernier abandonnés, le rouquemoute les ramassas.



        Il s'était tourné vers celui qui parmi les deux avaient eu décence de venir au monde avec quelques neurones. Les cheveux noirs attachés en queue de cheval, ce dernier toujours assis semblait ne pas avoir finit son met.