Visite de tonton Kenshin

Un terrain de jeu hein? Voilà des mots dangereux… son sourire s’élargissant à ces mots ,Kenshin se contenta de juste bouger ses lèvres comme pour lui envoyer un baiser avant qu’elle ne le lâche… Deuxième erreur… laisser Kenshin avec un sac de farine dans une cuisine… soit il était au poste de fabrication de pâtes. Aidant Tsu comme il le pouvait, tout se passait bien. La petite était très concentrée et appliquée. Ama aussi d’ailleurs, de même que Yuko… tout cela manquait cruellement de rires et de blagues à son goût… et Yuko n’avait pas deux, mais trois enfants en cuisine! Il donna un petit cou de coude à Tsu discrètement afin qu’elle le regarde, puis posa son index sur sa bouche, désignant du menton sa mère avec un sourire malin. Prenant de la farine sur son index, il dit.



L’action devait être rapide au moment précis où elle relèverait la tête.



Dit il en posant vivement son doigt dessus en riant. .



Oui… il commençait à lancer une bagarre de farine…

Tout se déroulait dans le plus grand calme. Un calme qu'appréciait la maman des deux fillettes pour se concentrer et se détendre à préparer le repas. Mais le fourbe rouquin en décida bien autrement à son grand désespoir. Au moment où elle relevait la tête à son appel, elle n'eut le temps de reculer et d'esquiver la farine que venait de mettre Kenshin sur le bout de son nez.

Les deux jumelles riaient de bon coeur et l'Uzumaki aussi, mais très vite elles se tuent et virent le regard de leur mère plus qu'agacée. Pourtant, Yuko ne disait pas un mot, mais son regard en disait bien long sur sa manière de penser.

Lentement elle se débarbouilla pour enlever l'excès de farine sur son visage avant de poser sa serviette sur la table et de soupirer.


Mais ! Sans crier garde la chieuse durant sa comédie avait prit un autre sac de farine dans son autre main avant de le lancer sur le pauvre homme. Amaterasu et Tsukuyomi furent stupéfaites !




Yuko riait bien plus que la normal affichant sa véritable personnalité d'autrefois. Le sourire aux lèvres, des larmes de joies et un éclat de rire à n'en plus finir. Combien de temps s'empêchait-elle d'avoir une telle expression ? Ne serait-ce même que du baume au coeur ?

Une chose était certaine cependant, Kenshin n'allait pas s'en sortir vainqueur de cette terrible bataille de farine !

Alors celle là… il fallait reconnaître qu’il ne l’avait pas vu venir. Venant de n’importe qui d’autre à la limite, pourquoi pas. Mais de Yuko. Il resta un peu hébété à cligner des yeux plusieurs fois alors qu’il était totalement recouvert de farine. Visage, torse, cheveux… tout y était passé… et comme il riait à ce moment là, ayant la bouche ouverte, il avait plein de farine dedans en prime, ce qui fit qu’il toussa plusieurs fois envoyant des nuages blanc de poudre ce faisant… mais mieux encore, Yuko riait aux éclats et souriait… c’était tellement rare, qu’il ne pouvait en rester là. Et puis de toute façon, le Uzumaki ne s’avouerait pas vaincu si facilement!



Mettant ses cheveux en chignon à la mode des geisha, il commença à faire le pitre avec son visage tout blanc, imitant la marche à petits pas de ces dernières. L’objectif? Et bien détourner l’attention de sa future attaque dévastatrice pardi! Faisant lentement le tour du plan de travail pour se rapprocher fourbement de Yuko il dit avec une voix féminine qui de par son timbre masculin, faisait un peu travestis il faut bien le dire.



D’un geste vif, il attrapa le sac de farine qu’il avait au début près de lui et le balança à son tour sur Yuko.



Lança t’il aux petites! Dans une guerre, il fallait savoir se faire des alliés !

Yuko observait l'Uzumaki s'attacher les cheveux en chignon. Désormais, elle comprenait que la guerre était ouverte. Le fourbe rôdait comme un guépard près à passer à l'action et lorsqu'il prit le paquet de farine en main, la mère des deux enfants eut à peine le temps de former une couche d'huile pour se débarasser plus facilement de la farine. Sa peau n'était plus bronzée, mais blanche ! D'ailleurs, elle n'eut le temps de répliquer puisque le rouquin rusait de retourner ses filles contre elles !




Les jumelles s'empressaient et bondissaient de leur petites jambes sur l'Abura se laissant volontairement tomber sur les fesses. De là, les petites lançaient à leur tour de la farine sur leur mère qui s'empressait de les chatouiller et de rire de bon coeur. Kenshin pensait-il être si vite oublier durant ce cours laps de temps ? Absolument pas ! Puisque Yuko revenait à l'attaque en envoyant sa progéniture le temps de chercher un autre paquet et de recommencer sa petite vengeance !


Il était certains qu'elle ne se priverait pas pour se joindre à la partie et mettre une raclée à celui qui avait commencé !

Kenshin ayant décidé de laisser ce moment mère filles à elles seules se contentait de rire en observant la scène et en cherchant par la même occasion d’autres munitions du regard. Là ça lui faisait plaisir de voir enfin Yuko rire et s’amuser depuis le temps qu’ils se connaissaient maintenant. « Oh! Des œufs! » pensa t’il. Mais il n’eut pas le temps de parcourir la distance qui le séparait de ces nouvelles munitions que déjà, Yuko lançait la contre attaque ayant retournée ses petites alliées contre sa propre personne.



Dit il en riant alors que l’assaut était lancé. Se laissant tomber au sol sous l’impulsion des petites, il se laissa faire et recouvrir de farine. Et même Yuko était de la partie! Ce qui fut encore plus surprenant. Celle qu’il ne voyait pas vraiment fan de contacts humains… mais pour l’heure, alors qu’une guerre des chatouilles commençait sur le sol de la cuisine qui était à présent recouvert de farine et un véritable champs de bataille, il finit par dire.



Il avait tellement rit qu’il en avait mal au ventre et les larmes aux yeux…

Ajoutait l'Abura d'un ton ironique après que le Uzumaki capitulait à l'assaut des filles. Yuko se relevait aidant ses enfants, puis tendait la main pour aider tonton Kenshin à se remettre sur pied. Son sourire ne fut que de courte durée hélas et bientôt son visage devint à nouveau le même qu'auparavant.


En tant que clan de l'huile, la mère des deux enfants n'aurait jamais cru devoir prononcer de telles phrases aujourd'hui. Leur principe de vie est bien divergent de celui de Konoha. À force d'y vivre elle n'eut le choix de s'y accoutumer et encore plus depuis l'arriver des jumelles.






Et les voilà qu'elles se mettaient à faire la course en direction de leur chambre et salle de bain.


Puis, Yuko se débarrassait de toute la farine grâce à son huile, elle laissait le flux couler dans l'évier. Elle se débarbouillait vite fait avant de se laver les mains et reprenait la cuisine après avoir effectuer un grand nettoyage de l'espace vie.

Répond Kenshin avec un clin d’œil à la Abura. Elle avait rit, elle avait sourit, elle avait passé un moment de complicité avec ses filles. C’était tout ce qui comptait pour lui.



Rit il en pointant son index tour à tour sur les petites, les laissant aller se débarbouiller ensuite. Il acquiesça ensuite aux mots de Yuko, mais prit d’abord un balai pour l’aider à nettoyer tout ce foutoir.

Le temps entre la bataille de farine et le grand nettoyage s'était très vite écoulé. Yuko, ses filles et leur tonton étaient désormais à table pour manger le repas qu'ils avaient tous préparé au préalable. L'Abura faisant preuve de politesse invitait Kenshin à se servir en premier suivit des deux petites. Les Gyoza étaient plutôt bien réussi, ainsi que les nouilles sautées parfumées au soja et au gingembre.


La petite prière avant d'entamer le repas, les mains jointes et l'expression de son visage neutre.


Et oui... La femme ne perdait pas ses bonnes habitudes à donner des ordres en permanence. Sacré maman.




Et voilà que les jumelles au tempérament gloutonne se jetaient sur leur bol.


Mais elle n'eut le temps de finir sa phrase que la petite manquait déjà de s'étouffer à force de ne pas mâcher ses aliments. La jeune mère vint tapoter dans son dos en lui tendant un verre d'eau.




Elle fit d'abord une mine triste avant de s'enthousiasmer.


Elle lui souriait avec une feuille de persil coincé entre ses dents. Yuko se sentait dépasser par autant d'énergie et finissait par se rassoir.

Kenshin avait fait la prière avec les petites et Yuko, agenouillé devant la table. Et bien vite, elles attaquaient. Trop vite pour l’une d’elle qui manquait de s’étouffer. Son cœur ratait un battement mais heureusement, super maman était bien plus habituée à gérer ce genre de situations que super tonton. Poussant un léger soupir de soulagement, Kenshin entreprit de goûter calmement pour sa part.



Sourit il a Ama avant de rire de son persil coincé entre les dents. Il pointa son index doucement vers sa dent et dit.



Et avant qu’elle n’ait pu réagir, il lui mît une petite pichenette sur le bout du nez en éclatant de rire. Non. Jouer avec un peu de farine passe encore. Mais là il ne gâcherait pas la nourriture. Il reprit donc son repas avant de s’adresser aux filles essentiellement.



Sur la fin de sa phrase il pose un regard sur Yuko avec un sourire angélique. Ça faisait plaisir aux petites après tout hein Yuko? Et puis un petit coup de main de ses filles, ça leur ferait sans doute plaisir et ça reposerait un peu la maman…

Kenshin taquinait encore l'une des deux petites. C'était plus fort que lui fallait-il croire ? Yuko ne pipait un mot et se contentait de savourer le contenu de son bol dans le calme avant que le roux ne vienne lui chercher des noises, encore.


S'enthousiasmait la cadette. Les paroles de l'enfant manquait un battement dans le cœur de sa mère. Comment expliquer à une fillette âgée de quatre ans que cela ne pouvait réellement se faire. L'Abura s'apprêtait à dire quelque chose, mais se tut une nouvelle fois. Elle ne voulait blesser son enfant, elle ne voulait pas gâcher ce moment pour le bien-être de ses enfants. Elle tentait même de changer de sujet.




Une manière subtile de passer du cop à l'âne.


Yuko le craignait, Yuko le redoutait. Ces filles appréciaient énormément l'Uzumaki comme s'il était un père pour elles. À cet instant et les voyant réclamantes de la présence de leur rouquin préféré, l'huileuse n'avait plus vraiment le choix que demander s'il souhaitait les accompagner.


Elle lui renvoyait la balle et se vengeait un peu de cette cuisine familiale forcée, même si l'instant était agréable entre la terrible bataille de farine et la préparation du repas.

Kenshin de son côté qui était en train de boire tranquillement, manqua de s’étouffer lorsque la petite rouquine dit qu’elle voulait toujours qu’ils cuisinent tous ensemble. À cet âge c’était innocent de sa part, mais pour le Uzumaki, c’était une allusion lourde de sens, qui vaut fait tilt dans son esprit directement. Gardant le nez dans son verre, il observa Yuko un instant. Elle détournait la conversation habillement avant qu’à nouveau son nom ne soit prononcé par les petites. Et encore une fois… la Abura ne se mouillait pas… que pouvait il dire à cela? Il regarda les petites une à une avec leurs petits yeux pleins d’espoirs. Il n’aurait pas dû… elles le mèneraient par le bout du nez plus tard c’était sur. Non en fait… c’était déjà le cas… il ne pouvait rien leur refuser. Leur père leur manquait et s’il s’efforçait un peu de combler ce vide bien malgré lui quand il était avec elles, il n’était pas leur père. C’est avec un petit sourire qu’il répondit.



Mais leurs moues déçues eurent raison de sa détermination déjà vacillante…



Dit il en retenant un soupire. Encore une fois il avait cédé…

Alors, aux mots de l'Uzumaki les deux fillettes s'exclamaient de joie ! Pensant que leur tonton adoptif sera là avec elles. Elles finissaient donc sagement le reste de leur repas, mais au vu de l'heure et sachant qu'elles avaient école le lendemain la mère des filles prenaient les devant.


Elles quittèrent la table après avoir débarrasser leur assiette et filaient pour se mettre en tenue de nuit. Ce laps de temps était bien précieux, car enfin et de manière indirect l'Abura pouvait souffler un peu.

Pour le moment, elle ne bougeait pas et restait assise sur sa chaise l'air bien épuisé. Elle se contentait de boire le thé vert qu'elle avait préparé entre deux profitant ainsi du calme qui régnait dans la pièce. À l'extérieur la brise fraiche doit être agréable, pensait-elle. Alors, toujours dans son silence de mort elle ouvrit la porte coulissante menant à son petit jardin pour y laisser la fraicheur du soir y rentrer.


Demandait-elle enfin au roux. Un invité ne devait manquer de rien ici. Une coutume et tradition bien Sunajin pour des personnes ne possédant pas grand chose à la base.