La salsa du démon… [ouvert]

Kano releva lentement les yeux vers la Hattori qui revenait dans la grotte.



Dit il finalement.



Explique t’il en regardant le Kenketsu encore au sol. Ce dernier s’étant prit une lance de raiton ne s’était pas encore totalement remis…




Sourit il aimablement.



Explique t’il de ce ton calme qui le caractérisait.



Car son plan à lui se mettait en place peu à peu… quand le Prince reviendrait, il pourrait lui offrir une véritable forteresse avec une légion entière… tel était ce qu’il avait toujours voulus réaliser depuis le début de sa vie de Kenketsu…

Cela ne me plait pas. Malgré la longue explication logique du Kenketsu... Devoir encore supporter ce boulet devenait très pénible. Alors, soupirante:


Haussais-je les épaules et emprunter un ton des plus sarcastiques. En reprenant un air un peu plus sérieux, je repenses à ce que le maître des lieux disait. Il lui fallait une dizaine de villageois pour paraître crédible un minima face aux autres membres de son clan.


Hors de question de chômer et puis, au moins, le point positif est que je n'aurais pas cet abruti de cadavre carbonisé entre les pattes. Un bon moyen de se défaire de cet raclure pour le moment.


Répliquais-je d'un ton pressant. Il me tardait partir accomplir cette tâche qui finira en un bain de sang...

Avait elle le choix? L’on a toujours le choix… aurait sans doute répondu Kano sur un ton philosophique. Le fait est que ce n’était pas totalement vrai… l’on avait pas toujours le choix non… pas quand on avait certaines ambitions qui forçaient à se plier à certaines exigences. Et c’était précisément le cas à l’heure actuelle. Si elle voulait voir le chute de Kumo, il devraient travailler à un but commun dans un premier temps. Le sien surtout. Quand au village le plus proche, il était au pied de la montagne.



Sa deuxième phrase le fit sourire légèrement. Lui aussi était capable de faire preuve de sarcasme parfois.

Je ne suis pas emballée par cette idée de me faire transformer en suceur de sang... Non merci. Sans un dernier regard, je tourne les talons afin de me diriger vers la porte de sortie, l'entrée de la grotte. Levant ma main de dos comme pour dire au revoir, j'ajoute ces quelques mots.


Puis, je continues mon chemin. Pas de temps à perdre, l'heure de la vengeance approche à petit pas.