La fin d'une quête

Suivant à une distance "raisonnable" la Kenketsu, le singe se tenait toujours aux aguets. Prêt à réagir au moindre piège de cette engeance que le clan Gaikotsu maudissait depuis des temps oubliés. Il n'était toujours pas sûr de ce qu'il allait rencontrer une fois arriver à cette mystérieuse destination au cœur des marais.

Il savait que le Prince avait récupéré un corps, probablement et malheureusement celui de Rei, et il était prêt à réparé cette erreur. Celle de ne pas l'avoir achevé lorsqu'il avait eu l'occasion. Maintenant, il n'avait plus cette naïveté qui était sa faiblesse aux yeux de l'immortelle.


Saru se manifestait bien plus maintenant que Kitaï s'efforçait de ne pas poser encore une énième question à la vampirette. Lui qui avait hérité de son impatience, le calme et le stress de la situation ne lui réussissait pas.


Soupirant, Yogi devait être loin maintenant. Aucune chance qu'il soit mis en danger par sa faute maintenant. Il n'était pas très doué pour le combat, mais il s'en sortirait bien mieux sans lui. Les rêves d'aventure et de grandeur, c'était bon pour les gamins.

Enfin... Enfin Makoto se rapprochait de son but, de sa mission qu'était de sauver le Prince. Enfin, elle pouvait à nouveau le voir dans peu de temps ! Revoir son visage si obscure, si... princier ! Elle en rêvait et ne faisait quasiment plus attention à l'homme masqué. Peu importe, car elle et son amour éternel allaient enfin être réunis après toutes ces années d'errance.


Elle ne l'écouta qu'à moitié, perdue dans ses pensées, dans ses rêves, ses doux rêves. Ca pouvait lui coûter cher, mais la femme n'en démordait pas.




Lui tirait-elle la langue. Du temps, elle n'en avait pas autant que son idole. Contrairement aux autres vampires, Makoto vieillissait avec le temps.


Lui montrait-elle en pointant du doigt.


Lui claquait-elle sans aucun scrupule dans les dents.

L'individu masqué pouvait paraitre puérile et, dans un sens, il l'était. Bien qu'il restait dubitatif en observant la direction indiqué. il n'avait jamais eu de meilleur piste concernant cette erreur.


Chantonnais la voix de Saru dans sa tête. Elle n'avait pas spécialement tord, mais le Prince des vampire n'avait certainement pas retrouver la superbe qu'il avait durant la guerre. bien que compliqué, il ne doutait pas d'être capable de l'occir cette fois-ci. Bien que ça lui coutait de l'admettre, il n'avait nullement l'intention de sauver Rei. Quand bien même ce dernier exister encore. La pitié était un luxe qu'il ne devait plus ce permettre.





Il n'y pensait plus vraiment. La mort du Prince signifiant la fin de toute les sangsue. Peut-être que c'était juste par acquis de conscience qu'il posait la question à cette sangsue. De toute façon, sa résolution était déjà prise.

Imparfaite. Ce mot était sûrement le plus approprié pour décrire la technique de transmission du Prince. Il le savait, son temps était compté dans ce jeune corps Gaikotsu. Bien que ce dernier disposait du fanatisme, sa maladie était bien trop avancée pour espérer profiter de ce corps éternellement. Pire encore, l'Ancien Seigneur des terres Shinobi semblait s'être lassé de sa propre vie et il était dorénavant certain que sa vie était sur le point de se terminer. Bien que ses pensées ténébreuses envahissaient son esprit, il était conscient qu'il avait encore un rôle dans ce monde et que pour mettre fin à cette mission, il devait user des dernières forces de ce petit. Depuis plusieurs semaines, le Prince Kenketsu vivait une sorte de trans où il communiquait réellement au jeune possesseur de sa carcasse actuelle. Le petit connaissait dorénavant sa place dans ce macabre plan improvisé.

Depuis la guerre contre les forces de la Prêtresse, Kamiyonanayo connaissait son rôle. Il le savait, cette femme avait su trouver un mensonge suffisamment vrai pour perturber le coeur de l'éternel. Oui, il devait donner sa chance à l'homme. Son temps était révolu et il ne pouvait plus comprendre les autres. Il n'était plus qu'un fossile d'un passé révolu. Le corps de ce gosse ne bougeait guère depuis des semaines et ce lit de pierre n'était réellement pas un endroit où un corps pouvait se reposer. Il était même fort probable que le petit ne pourrait plus se mouvoir si le plan était le suivant.




Cette maladie était impressionnante... Ce gosse avait été capable d'apprendre à lire les énergies sans avoir le besoin de l'apprendre. Pire, il reconnaissait une énergie antérieure à son apprentissage... Il dépassait les règles de la logique. Sans aucun doute, il était atteint du fanatisme.


C'était techniquement possible en usant du Chakra d'un tel corps, mais... Ce n'était pas la solution. L'esprit du Kenketsu était trop embué par son immortalité. Il ne réagissait plus comme un humain et la preuve semblait arriver à lui... Ce mi-Kenketsu mi-Gaikotsu avait faillit le tuer alors qu'il devenait dorénavant la seule clé de ce conflit ancestrale.





Soudainement, un énorme bruit se fit entendre et le bâtiment émergea davantage des eaux troubles.


Le corps inerte du jeune Gaikotsu attendait sagement que les deux individus pénètrent dans la salle.

Puis Makoto ignorait le macaque jusqu'au lieu dit. Elle mit du temps à vouloir répondre à sa question ne sachant pas elle-même. Enfin, elle était sûre d'une chose :


Elle faisait bel et bien référence au Prince. Elle s'asseyait poliment devant la petite étendue d'eau patientant et sentant la mauvaise graine derrière elle manigancer en son fort intérieur.


Mais à peine prononçait-elle ses paroles que le sol se mit à trembler, le lieu de repos choisit par son Senpai se dégageait des eaux et bientôt l'entrée fut atteignable... Comme pétrifiée d'excitation - à l'idée de revoir son grand amour - Makoto mit quelques secondes à se relever. Elle n'en croyait pas ses yeux et s'impatientait de le retrouver. Voulant à tout prix éviter le drame à la rencontre des deux hommes, elle se mettait bien loin devant l'homme au masque de singe.

Lorsqu'ils arrivèrent devant l'entrée encore scellée, la jeune vampire, genou à terre et tête baisser annonçait l'arrivée de celui qu'elle devait chercher.


Son coeur bâtait la chamade, allait-il tenir aussi longtemps devant cette entrée qui s'ouvrait petit à petit ?

Saru, tout comme Kitaï, furent troublé de cette réponse. L'un ne comprenait pas vraiment comment un individu sensé pouvait éprouver des sentiment pour s'être être qui méprisait tellement autrui. L'autre comprenait parfaitement ce qui donnait un peu plus d'estime à cette cinglé. Après tout, lui aussi, s'il avait le contrôle aurait tout fait pour celle qu'il aimait. Malheureusement pour lui, l'existence de Kitaï l'empêchait de la revoir.


Il ne prenait même pas la menace de la sangsue au sérieux. Il était bien décidé à en terminé avec cette histoire. Elle pouvait bien le tuer si l'envie lui prenait. Il ne succomberait pas seul dans tout les cas.

Il fût néanmoins surpris lorsque le bâtiment émergea des flots. Depuis le temps qu'il le cherchait. Sa expliquait pourquoi il ne l'avait pas retrouver malgré ces multiple passage par les marais. Ne prêtant plus attention à Makoto, l'ancien Kiri-jin se tenait au aguet alors que les porte s'ouvrait petit à petit. laissant entrevoir l'intérieur encore sombre. Il eu néanmoins une soudaine pression dans la poitrine alors qu'il commençait à distinguait une silhouette immobile.


Ainsi, c'était bel et bien lui, le corp que possédait Kamiyonanayo. Il c'était préparé à l'idée de le tuer. Pourtant, le doute s'installa vaguement. Quelque instant seulement.


Il avait parlé bien plus fort cette fois. Il aurait pu ce précipité sur lui tout de suite. Mais le Prince était intelligent. Il y avait très probablement des piége ou autre.

Les deux individus se connaissaient dorénavant très bien, ils vivaient ainsi depuis de nombreux mois et discutaient dans une obscurité inexistante.



Rei se mit à sourire et d'une manière étonnante, son corps froid fit la même chose. Ensuite, son index se mit à bouger sensiblement alors que la lumière touchait sa peau pour la première fois depuis plusieurs années...


Il faisait encore assez sombre, il n'était pas possible de distinguer exactement le visage du blondinet. Celui-ci se leva lentement et s'approcha alors des deux individus dans une démarche de zombie. Il tenta de parler, mais sa voix ne semblait pas venir, un simple râlement se fit entendre. Avant que son visage puisse apparaître aux yeux du singe, il trouva la force de parler directement dans la tête de Kitai.


Au fond de lui, Rei ne regrettait qu'une seule et unique chose... Celle d'avoir pu fuir... Celle d'avoir pu l'abandonner misérablement. Il le savait, il avait fait le mauvais choix ce jour-là et en choisissant cette misérable voie, le garçon s'était enfoncé dans une solitude bien plus profonde que celle connue par le passé. Il y avait bien pire que d'être seul et triste, c'était de perdre quelqu'un et de le redevenir... Rei s'était imaginé qu'il pourrait revivre comme par le passé, mais cette courte période avec ce garçon lui prouva ensuite que ce n'était pas possible. Son corps fit alors son apparition, il ressentait enfin la lumière du soleil sur son doux visage angélique. Les pieds dans la vase, il ne tarda pas à atteindre son ami... Son amant... Sa vie. Il posa alors son front contre celui du masque rouge du singe de Kumo.


Une larme se mit alors à parcourir étonnamment sa joue droite. Le couteau toujours planté dans son corps, du sang séché salissait sa longue tunique blanche.


Rei recula d'un pas pour finalement tenir dans une position bien étrange, ses deux jambes étaient trop éloignées... L'homme semblait perdre le contrôle de son corps. On pourrait imaginer que le Prince était en train de lutter, mais un autre acteur venait de s'immiscer dans l'esprit de l'ancien Kirijin... La mort. Elle approchait et elle ne tarderait pas à emporter le blondinet...

Les pupilles devinrent rouge sang au moment où les deux hommes se rejoignaient... Jalouse d'avoir été ignorée par son maître, jalouse qu'un autre est plus le droit à l'attention du maître qu'elle ! Si la femme était un serpent, elle serait un crotale avertissant de sa sonnette qu'elle était prête à attaquer. Elle avait du mal à garder les crocs à l'intérieur de sa bouche et se mettait à siffler à l'aide de sa langue. SENPAI EST À ELLE, et personne d'autres !

Plus elle assistait à la scène, plus elle avait envie de tuer ce foutu masque de macaque ! Ca lui était insupportable ! Son regard se fit de plus en plus insistant avant d'entendre, des mots d'adieu ?

Vite, elle se précipitait pour soutenir son Prince !


Des larmes déferlaient ses joues... Elle n'était pas certaine de comprendre ce qui se passait. Elle avait peur de le perdre. Elle savait que tôt ou tard, il n'existerait plus enfermé dans le corps de ce pieu péquenaud affaibli et mourant !


Elle ne supporterait... Elle ne supporterait de le voir mourir sans pouvoir rien faire. Si le Prince venait à quitter ce monde, c'est le monde de Makoto qui s'effondrerait et la vampire déraillerait complètement. Elle s'assurait tout de même de ne voir aucun geste de la part de ce "Kitaï". Son regard se fit plus mauvais qu'auparavant envers ce singe.

La main sur le manche de l'épée de Bakura, le singe se tenait prêt en scrutant l'obscurité. Il n'avait pas oublié la capacité de l'éternelle et il fallait rester prudent. Les étranges mouvements qu'il crut apercevoir l'alarmèrent d'autant plus néanmoins, il ne broncha pas d'un millimètre.


Pensa-t-il brièvement derrière son masque. Sa volonté initiale tout comme le sérieux de Red le poussait à agir. Il s'était promis de ne pas flancher au moment crucial. Laisser le temps au prince de parler, c'était la porte ouverte à une nouvelle faiblesse. Une nouvelle erreur. Pourtant, il laissant le temps au corps froid de ce dernier de se rapprocher. Suffisamment pour distinguer le visage de ce dernier.



La voix de Saru disparut soudain, remplaçait par celle de Rei dans son esprit. Achevant d'éteindre la dernière braise de sa volonté d'agir. Immobile, son bras se relâcha. Abandonnant l'idée même de dégainer. Si c'était un piège, il tombait les pieds devant à l'intérieur.

Aucun son, aucun mot ne vint à Kitaï sur le moment. Perdu à écouter une voix qu'il n'espérait plus réentendre un jour. Au fond, il avait tellement renoncé à cette idée que tout rendait l'instant improbable. Il n'y avait plus qu'eux. Makoto même n'avait plus de présence à ses yeux. Cet instant devait durer et, pourtant, ne serait qu'éphémère. La joie de le revoir, la colère et la tristesse d'avoir été trahi, tout se mélanger alors que ce dernier s'excusait dans son esprit.
Machinalement, il retira son masque à ça demande. Tout se passa alors très vite.


Il lâcha son masque alors que Makoto ce précipité au chevet du Prince, de Rei. Il en fit de même, se rendant compte que ce dernier était froid en l'agrippant. Bien trop froid. Il comprit instantanément et refusa la vérité. Tout ce chamboulé dans son esprit, il jeta un bref regard à Makoto. La fin était venue et aucun d'eux ne pouvait y changer quelque chose. Red et Saru n'étaient plus présents étonnamment. Observateur silencieux.


Des souvenirs remontés, leur rencontre, leurs voyages, le corbeau qui avait peur de la mort. Le voilà aujourd'hui blottis dans ses bras sans que rien ne puisse les séparer. Même l'idée que tout cela était un piège du vampire ne pouvait briser ce que ressentait Kitaï. Les larmes coulèrent naturellement sans même qu'ils ne cherchent pas à les contenir.


Il n'y avait quasiment aucune conviction dans ces propos. Le Gaikotsu qui avait peur de la mort ne pouvait plus y échapper. Le singe était impuissant et pourtant, il essayait de le faire sourire maintenant. Dohko et Usagi étaient parties seuls. Le destin lui avait permis de retrouver Rei. Il ne le laisserait pas partir dans l'au-delà sans un dernier au revoir.

Son corps temporaire était en train de faiblir, il ne tarderait pas à perdre conscient. Rei n'était qu'un simple porteur de volonté, mais il avait finalement été quelqu'un de bien plus important qu'il ne l'imaginait et il permettait une chose d'impossible pour les autres ; un transfert de conscience. Le Prince avait été capable d'éviter la mort, mais à quel coût ? Des centaines d'années de recherche et de temps perdu pour un sacrifice corporel vide de sens. Le Gaikotsu aurait été capable de faire la même chose en très peu de temps, voir mieux encore. D'après l'immortel, le gosse pourrait bien être capable de potentiellement utiliser le pouvoir mystique de la création de la vie. Malheureusement, ce pouvoir était bien trop concentré pour sa pauvre carcasse.


Rei le savait, il ne servirait à rien. Il connaissait le monde, mais son esprit ne pouvait continuer sans son corps, il n'était pas comme le Prince. Il n'avait pas eu le temps d'imaginer une telle technique, il pensait plutôt à préserver son corps. Il reprit alors :


Vouloir tromper la mort n'avait été qu'une erreur, il aurait plutôt dû profiter de la vie... Rei ne pouvait pas suffisamment remercier le Kenketsu d'avoir pu lui apprendre la beauté de la mortalité. Soudainement, les yeux de Rei se mirent à briller et son visage se tourna alors vers Makoto. Sans parler, il lui transmit alors un message :


Le vrai visage du Prince fit alors son apparition aux yeux de la Kenketsu.


Le Prince le savait, cette guérison du virus Kenketsu ne tarderait pas à changer le monde, mais il lui offrait aussi une seconde chance... Celle de disposer d'une force suffisamment grande pour lutter contre le Dieu Chikara. L'être antique le savait, il avait réduit la diversité clanique au sein du monde ninja en pensant pouvoir empêcher seul le retour du Dieu. Aujourd'hui, il acceptait son erreur, il ne pouvait pas reproduire ce miracle seul. Finalement, il n'avait qu'un fléau similaire aux Minashigo depuis de nombreux siècles... Rei lui imposa une dernière fois sa présence pour observer le visage de Kitai et lui attraper sa main :


Le corps de l'homme ne pouvait plus, son coeur était en train de s'emballer. Il saisit alors le poignard dans sa poitrine afin de l'en extraire et chuta. Il se mit à parler réellement en tentant d'attraper l'arme.


Son index toucha l'arme et le garçon y inséra son énergie et une partie de la conscience du Prince... C'était le seul moyen pour permettre à une partie des siens de survivre... Le seul moyen de libérer son peuple de la propre condition de sa propre vie. Il ne pourrait pas retrouver tout le monde ni tous les convaincre.. Cette quête ne durerait pas éternellement, le temps était limité.

Bien qu'il se doutait de chaque mot qu'allait prononcer Rei, il refuserait évidemment de repartir ensemble. La mort le tenait maintenant fermement dans ses bras. L'ancien duo avait pris un chemin différent qui se terminait maintenant pour l'un. Et chaque mot avait l'effet d'un coup de poignard. Encore une fois, l'ex-kirijin était condamné à perdre quelqu'un.


Toujours sous le choc, l'albinos ne tiqua pas lorsque le Prince se manifesta pour s'adresser à la vampire. De toute façon, il n'émettait aucun son.

Lorsque Rei attrapa la main du singe, cette dernière la serra d'autant plus fort. Comme si elle lui échapperait inéluctablement. Rien ne pourrait changer ça et pourtant, il avait envie de s'attacher à la moindre lueur d'espoir.


Comme si son esprit se réveillait d'une anesthésie, Saru venait de remarquer un fait important. Kitaï était bien trop distrait par la tristesse pour l'avoir remarqué. En fait, le Gaikotsu ne s'était même pas encore préoccupé de l'arme qu'il venait d'extraire de son propre corps.


Réalisant brièvement qu'il préparait quelque chose, la brève intervention de Saru ayant dissipé le brouillard de tristesse qui l'aveuglait. D'ailleurs, le rêve prenait fin lorsqu'il entendit réellement la voix de Rei par ses oreilles. Il souhaitait... qu'il se poignarde ?




Le Prince ! Ce fichu vampire tentait encore d'obtenir quelque chose de sa part. C'était de sa faute ! Il avait embrouillé l'esprit de Rei pour le rallier à sa cause.

Un filet de sang se mit à couler de la blessure du défunt Gaikotsu. Ce liquide rougeâtre ne tarda pas à bouger et se mit à prendre des formes diverses et variées, pour finalement former des mots ; " Tu peux encore tout changer ".

Le Prince se fichait bien du choix du gosse pour la simple et bonne raison qu'il estimait que ce choix revenait au porteur du masque de singe. En soit, il avait le choix entre combattre un Dieu seul ou en dirigeant une armée de clans disparus. Effectivement, le Kenketsu s'était rendu compte d'une chose simple ; il ne pouvait pas revenir sur ses erreurs du passé. Il s'était fait amadouer par le temps et en détruisant de nombreuses familles, il s'était lui-même retrouvé enfermé dans la boucle actuelle. Sans le savoir, ce singe était porteur du virus permettant de guérir les plaies d'un passé décomposé. Effectivement, il pouvait ramener un Kenketsu à son état normal, il pouvait donc empêcher la destruction de nombreuses lignées héréditaires... C'est pour cette unique raison que le Prince souhaitait vivre temporairement... Ainsi, Gaikotsu Kitai serait enfin armé pour prendre sa place.