Le revirement d'un blondinet

Chikara Manjiro, fier et sûr de lui, arpenta le chemin de Konoha, la tête haute et le regard déterminé. Jadis, il était le pantin de son père d'adoption, manipulé pour servir des desseins qu'il n'avait pas choisis. Mais tout avait changé depuis qu'il avait croisé le chemin de Kitto Nami.

Le poids de ses actions passées pesait lourd sur ses épaules. Manjiro ressentait un profond regret pour les blessures qu'il avait infligées à ses compagnons du village. Autrefois, il avait été un instrument de son père, un moyen pour atteindre des objectifs douteux. Cependant, la proximité avec Kitto Nami avait éveillé en lui une nouvelle perspective.

Le regard autrefois arrogant de Manjiro s'était adouci. Il ne pouvait plus être complice des plans de son père d'adoption, qui aspirait à devenir le Hokage de Konoha à tout prix. Cette ambition démesurée, construite sur la manipulation et la trahison, n'était plus en accord avec la nouvelle conscience de Manjiro.

Il se tint devant les portes du village, prêt à changer le cours de son destin. Désormais, Chikara Manjiro aspirait à devenir le maître de son propre chemin, à réparer les erreurs de son passé et à défendre Konoha non pas par obligation, mais par choix. La détermination brûlait dans ses yeux, signe d'une transformation profonde, d'une renaissance de son être.

Chikara Manjiro se tint devant la demeure de son frère Chikara Jundo, prêt à faire face à la confrontation inévitable. Il savait que Jundo était du côté de leur père d'adoption, mais il était déterminé à faire entendre sa voix.

La porte s'ouvrit, et Jundo, surpris, fixa son frère aîné. Manjiro arbora un sourire résolu.

Pwaah quelle nuit, j’ai vraiment pas bien dormi et en me réveillant sur le tard, je vois que je risque de rater le retour du petit trouble fait. Je dois absolument le chopper avant le vieux. Je ne sais d’ailleurs pas ce s’unît fait et où il est. Certainement dans ces bouquins ou autres conceptions en la rédaction de ce que devrait être Konoha, tant qu’il fait ça, il nous fout la paix. Je le supporte de moins en moins mais je dois faire bonne impression pour l’apparence de notre famille si belle et unie.

Je prend vite la route vers l’entrée du village et en approchant de la porte je ne vois encore personne, il n’est toujours pas arrivé mais il ne devrait pas tarder. J’ai envie de fracasser du Kitto, il me dégoûte ceux là, ils n’ont rien à faire dans le village, des etres impurs comme de trop à Konoha. J’aperçois enfin une petite tête blonde se profiler quand la porte s’ouvre. Il semble surpris… il s’attendait peut être à notre père.

Pas un bonjour rien, il est limite agressif, comme à son habitude et il me parle directement de notre père. Je laisse un sourire au coin de mes lèvres se former. Si je résume bien la situation, il veut sinon s’en débarrasse. Ça n’est pas une mauvaise chose mais il faudra le faire avec la manière, je n’ai pas envie de finir ma vie dans les cachots de Konoha… lui finira sans doute la un jour mais j’ai besoin de Manjiro, il faut juste le tempérer.



Je prend les devant pour l’amener dans une zone où on ne risque pas de croiser le vieux. Un bâtiment en construction où se trouve les Gaikotsu, il n’y a personne pour le moment et on pourra y être au calme pour discuter. J’entre dans le terrain vague et je vais le poser sur une grosse poutrelle. Il n’y a pas âme qui vit dans le coin mais il faut mieux rester méfiant.



je dépose mon fléau, ça fait longtemps que je n’ai pas fracasser de la chair humaine avec.



Je l’allume une cigarette, nous serions libérés d’un fameux poids.

Chikara Manjiro observe son frère avec un mépris à peine dissimulé, mais un sourire narquois se dessine sur son visage sûr de lui. Sans attendre, il rétorque d'un ton désinvolte.


Il frappe alors sur la poutre avec son pied droit en repensant à ce foutu Kitto qu'il avait bien défoncé il y a quelques mois. C'était étrange et il détestait ça, mais il s'en voulait.. Il bouillonnait de devoir être réduit à se venger de la sorte. Il le savait, il devait échapper à l'emprise de Tensai d'une façon ou d'une autre, mais était-ce raisonnable ? Le tuer ? Etait-il tuable ?


Il se mit alors en position de combat en positionnant son poing en direction de son frère. Manjiro n'était pas con, c'était trop simple. Son frère était comme lui, il savait sûrement qu'ils pouvaient être manipulés... Il fallait déterminer qui était le traitre avant de continuer.


Jundo était-il le larbin de Tensaï ou Manjiro jouait à un triple jeu ?

Il est tellement grossier qu’il faudrait refaire toute son éducation depuis le début. Je n’ai pas la capacité de le faire, peut être demander à une de ces merdes de Uzumaki si ils n’ont pas des techniques pour apprivoiser un animal sauvage comme lui.



Je me rappelle utiliser certains produits pour manipuler et droguet des etres faibles afin d’assouvir des pulsions qui m’évitent de trop déraper. J’en reviens au sujet, il ne sera pas facile de le tuer mais en rien impossible, c’est un mortel comme tous avec juste 20 ans d’expérience en plus que nous…



Je ne laissais rien paraître mais il commençait à m’énerver fortement. Ce n’était qu’un enfant après tout qui a besoin d’une correction.



Ce petit con se met en position de combat… il veut vérifier quoi sérieusement ?



Je me relève doucement en le fixant, mon regarde avait changé et je souris à l’idée de lui donner une bonne leçon.



Je le regarde en restant figé alors qu’une aura de Chakra peut se faire ressentir.



J’avance de plusieurs pas vers lui pour le retrouver à moins d’un mètre.



J’étais près à riposter si il porte le premier coup, je serais totalement sans retenu.

Chikara Manjiro, animé par une soudaine impulsion, se propulse dans les airs avec un coup de pied sauté, tentant de surprendre son adversaire. Cependant, au sommet de son saut, il change subitement de stratégie. Manjiro, se laissant tomber brusquement, fléchit ses genoux pour absorber le choc de l'atterrissage. Dans un mouvement fluide, il se redresse rapidement, se rapprochant de la jambe droite de son adversaire.

Chikara Manjiro cible habilement la jambe de son ennemi, déployant une série de mouvements précis. Son objectif est clair : fragiliser la stabilité de son adversaire en concentrant son attaque sur cette partie vulnérable. Les coups fusent avec une rapidité calculée, visant à démobiliser la jambe droite de son adversaire et à créer une ouverture pour une attaque plus décisive. La maîtrise du Taijutsu de Manjiro se révèle dans chaque geste, une danse de puissance et de stratégie. C'était un coup qu'on pourrait juger lâche comme le combat n'avait pas démarré et que sa cible venait de lui offrir la première offensive, mais il l'avait clairement désiré en s'approche de la sorte. Imaginant que son frère tenterait une offensive, le blond se mit à effectuer une série de pirouettes acrobatiques pour reculer tout en s'exclafant.


Bien qu'il suspectait son frère de lui mentir, le blondinet s'inquiétait pour ce dernier. Il était difficile de réellement suivre le psychose du gamin qui semblait aussi déjanté que mortellement dangereux. Une brise de vent vint caresser sa belle chevelure angélique.

Enfant, j'ai arpenté des sentiers escarpés et médité sous des cascades rugissantes. Les leçons du sensei m'ont forgé, chaque mouvement du taijutsu gravé dans mes muscles par des heures d'entraînement intense. Les aubes étaient consacrées aux katas, les crépuscules aux affrontements simulés. Les blessures étaient des mentors silencieux, chaque douleur une leçon de persévérance. Ainsi, j'ai façonné ma discipline, maîtrisant les arts martiaux avec une détermination forgée dans l'acier des montagnes que j'ai escaladées et des rivières que j'ai traversées. Mon parcours, tel un vent impétueux, a sculpté mon être en un d’honorifiques maîtrisant le taijutsu comme peu d’autre, prêt à danser avec la vie comme les feuilles au gré du vent.

Une tension palpable flotte dans l'air, alors que le regard de mon frère croise le mien, étincelle de défi et de scepticisme. Les mots se suspendent comme des épées, prêts à être dégainés. Le poids du silence amplifie le tumulte des émotions qui se déchaînent. Les muscles crispés révèlent la volonté farouche de prouver ma valeur, tandis que chaque battement de cœur résonne comme le compte à rebours d'un affrontement imminent. Dans cet instant, la fraternité s'efface devant l'éclat des ambitions individuelles, et le monde semble retenir son souffle, en attente du dénouement de cette confrontation inévitable. La colère d’une correction n’était plus que fable.



Ma jambe porte les stigmates d'une féroce danse avec mon frère. Des entailles profondes témoignent de chaque coup asséné, chaque attaque qui a percé ma défense. La douleur, un écho persistant, résonne à chaque pas, rappel constant de la lutte acharnée. Les ecchymoses forment une toile de nuances sombres, témoins muets de l'impact brutal des assauts. La chair meurtrie raconte l'histoire d'une bataille intense, où la résilience a coexisté avec la souffrance, chaque cicatrice un trophée imprimé sur ma peau, symbole de la détermination qui transcende la douleur.



Les ombres du passé s'étirent comme des filaments sombres dans ma mémoire. Les cicatrices invisibles de l'enfance résonnent à travers mes pensées de shinobi. Mon père adoptif, un être cruel, a façonné notre destinée dans le creuset de la douleur. Chaque entraînement était une épreuve, chaque leçon gravée dans la chair de notre jeunesse. Mon frère et moi, des bourgeons de l'obscurité, avons grandi sous l'ombre oppressante de sa cruauté. Aujourd'hui, en tant que shinobi, je porte les stigmates de cette éducation brutale, mais chaque épreuve endurée forge une détermination inébranlable. Les souvenirs douloureux s'entremêlent avec la résolution de transcender les ténèbres qui ont façonné notre passé.



Le sang dégouline le long de ta jambe.

Manjiro se mit alors à cligner des yeux. Pour ensuite les plisser :


Manjiro le savait, son frère était bien plus faible psychologiquement. Plus vieux, mais diablement plus faible. Il n'avait jamais été très doué à l'école et il avait bien plus souffert de la mort du paternel. Il ne pouvait guère lui en vouloir, il chiait encore dans sa couche-culotte lorsque son paternel était décédé. Il s'approcha alors de ce garçon qu'il considérait comme un ami. Il posa alors son poing sur son estomac.


Il se retourna et se mit à siffler pour ensuite soupirer en regardant l'horizon, il avait imaginé quelque chose de bien plus énorme.


Il avala sa salive. Il ne pouvait pas le dire. Non, il ne pouvait pas avouer qu'il ne souhaitait qu'une chose... Qu'une seule et unique chose... Que sa génitrice vienne le prendre dans ses doux bras. Il avait merdé, il ne pouvait pas revenir en arrière. Un enfoiré restait un enfoiré. C'était comme ça. Qu'importe les efforts, il resterait le coupable.


Il y avait cette fille et ce garçon un peu étrange... Mais, ce n'était pas vraiment pareil... Cette Nami, Manjiro ne pouvait pas vraiment exprimer pourquoi, mais il ressentait une forme d'obsession... Pas quelque chose de malsain, mais comme un regret de ne pas être la bonne personne. Il se mit à s'étirer et déballa son affaire pour se mettre à uriner au milieu du chantier.

Me comparer à Tensai… je ne vois pas en quoi, il est tout ce que je déteste mais je ne vais pas relever les dire d’un ado en pleine crise. Pour le reste, je ne relève pas… il ne m’atteindra pas en parlant d’une pseudo sexualité homosexuel.



L'arrogance du jeune frère transpire dans chacun de ses gestes, une confiance démesurée qui se reflète dans son port de tête. Son regard, empreint de défi, ne reconnaît aucune limite, tandis que ses paroles résonnent avec un ton condescendant. Chaque pas qu'il fait semble être une démonstration de sa supériorité, et son sourire narquois laisse entrevoir une certitude aveuglante en sa propre grandeur. C'est une arrogance teintée d'une jeunesse impétueuse, impulsive et persuadée que le monde doit s'incliner devant sa vision audacieuse de la vie. Le geste qu’il me portait en était un bel exemple.



Je soupire…




Vint ensuite une partie mélancolique sur le fait d’être seul et de ne pas avoir peur de finir dans un cachot pour le reste de ces jours. Il se sent seul, il est sans doute seul, rien ne pourra remplacer le vide si il y a en nous meme si il se croit à l’abri de tout.



Il se met royalement à pisser devant moi…



Je bande ma jambe avant de continuer, je savais de quoi il voulait parler mais je n’allais pas le gêner avec ça.



La manipulation envers les personnes faibles et démunies de pouvoirs est une toile tissée avec habileté, exploitant leurs vulnérabilités pour servir des desseins égoïstes. Les manipulateurs déploient une façade trompeuse, offrant des promesses de sécurité ou de soutien, tout en dissimulant leurs véritables intentions. Ils exploitent la peur, la détresse ou la dépendance, manipulant habilement les émotions pour obtenir obéissance et contrôle.

Ces manipulateurs peuvent prendre l'apparence de bienfaiteurs, jouant sur la confiance des individus fragiles, ou adopter des tactiques plus subtiles en semant le doute et en alimentant des sentiments d'infériorité. La manipulation envers les personnes faibles et dépourvues de pouvoir exploite souvent la méconnaissance ou la peur, créant ainsi un terrain propice à l'influence pernicieuse et à la soumission involontaire.

Manjiro se mit à bailler en rangeant son engin dans son pantalon. Il ne comprenait pas trop ce que son frère voulait dire par "éducation", Manjiro n'était pas le plus mauvais de sa classe en maths et dessin et son frère le savait pourtant. Enfin bref, il n'allait pas trop réfléchir à tout ça, Jundo était parfois un peu compliqué à suivre. C'était une fausse racaille, il jouait parfois son mec intelligent tout en étant aussi parfois stupide et colérique. Bref, il était bien perturbé mentalement.

En souriant comme à son habitude, il répondit en fermant sa braguette :


Manjiro n'était pas du genre à se prendre la tête, il avait toujours été le meilleur et il n'avait nullement peur du vieux. Il ajouta :


Il se mit à rire.


Il souleva son pied droit et soupira.

La fougue de la jeunesse, foncer tête baissée sans même réfléchir aux conséquences d’un tel acte. Ceci dit, il n’a pas totalement tort car il ne manquera à personne et se débarrasser Danube tel fardeau rendra service au clan sans aucun doute.



Je m’avance de quelque pas.



Je baisse la tête quand Manjiro me montre son pied plein de merde de chien…. Un gamin, vraiment un vrai gamin.



Boitant légèrement, je prend les devants.



Dans le pire des cas, elle prendrait cela sûrement pour une farce de mauvais goût sans réellement nous croire.

Il se mit alors à frotter son pied en sifflotant. Manjiro écoutait son frère pour des choses banales de la vie et il semblait voir une certaine forme de maturité chez cet homme qui avait su quitter le foyer plus tôt que lui. Il rattrapa alors son frère tout en s'amusant de la moindre chose de ce bas monde. Le Chikara n'était pas un mauvais bougre, il manquait juste cruellement d'empathie. En Nami, il trouvait cette part manquante de sa personne et c'est pour cette unique raison qu'il pensait être amoureux. Marchant à la même vitesse que son frère, il ajouta :


Il confondait légèrement éducation et galanterie, sa mère avait pourtant essayé de lui faire comprendre la notion par le passé. C'était décidé, il apporterait des roses à la cheffe du clan Kitto.

Après 10 minutes...
Tambourinant la porte violemment, le gosse beuglait :


Manjiro n'était pas totalement stupide et il attirait volontairement les regards sur lui. Au fond, il cachait peut-être un plan plus obscur qu'il semblait vouloir l'avouer. Une femme ouvrit une fenêtre à l'étage :


Soudainement, le sourire du blondinet se métamorphosa en une force de visage plus sérieuse :



Manjiro ouvrit alors la porte et observa l'intérieur...

Le petit salon de la femme coquette était un bijou de délicatesse et de raffinement, une oasis intimiste où chaque détail respirait l'élégance. Les murs étaient habillés d'une teinte douce et apaisante, un délicat rose poudré qui répandait une aura chaleureuse. Des étagères discrètes, ornées de cadres délicats et de bibelots délicieusement féminins, encadraient une cheminée en marbre blanc, apportant une touche classique à l'ensemble.

Au centre de la pièce, un tapis moelleux aux motifs floraux offrait une invitation à la détente, apportant une note de féminité à l'espace. Des coussins aux tissus délicats et aux nuances assorties étaient soigneusement disposés sur un canapé aux lignes épurées. À côté, une coiffeuse en bois clair, ornée de miroirs ciselés, semblait prête à accueillir la routine matinale d'une femme soucieuse de son apparence.

La lumière tamisée venait des rideaux en dentelle qui encadraient la fenêtre, projetant une ambiance douce et romantique dans la pièce. Des rideaux légers dans des tons pastel voletaient délicatement avec la brise, accentuant la sensation de légèreté et d'harmonie.

Sur une petite table basse en verre, une collection de parfums exquis et de bijoux étincelants était exposée avec élégance. Des bougies parfumées diffusaient un doux arôme floral, ajoutant une touche sensorielle à cet espace soigneusement orchestré.

Le sol était paré d'un parquet impeccable, soulignant la grâce et la sophistication du salon. Quelques étagères discrètes accueillaient une collection de livres reliés et de magazines délicatement empilés, ajoutant une note intellectuelle à l'ensemble.

Ce petit salon, avec son atmosphère chaleureuse et sa décoration délicate, était le reflet d'une femme coquette, attentive aux détails, où chaque élément contribuait à créer une oasis de beauté et de confort.

Il regarda alors son frère du coin de l'oeil :

Amener des fleurs aux femmes, une forme de galanterie basique qu’elles aiment toutes. Mais là n’est pas le sujet alors que je sens très bien que ces hormones le titille.



Je me rappelle d’ailleurs…Dans le clair-obscur de cette nuit mouvementée, nos regards se sont croisés, porteurs d'une énergie magnétique. Elle, une kunoichi aux traits gracieux, empreinte de force et de mystère. Moi, un shinobi imprégné de l'aura du combat et des missions obscures.

La connexion instantanée entre nous a été tissée dans les ombres, alimentée par le frisson de l'inconnu. Nos paroles étaient mêlées d'excitation et de retenue, nos gestes guidés par une danse subtile d'attirance. Les étoiles, témoins silencieux de notre éphémère idylle, ont encadré le tableau de cette nuit brève mais intense.

Au petit matin, la réalité inéluctable du devoir a brisé le charme fugace de notre rencontre. Nos chemins divergeaient, laissant derrière nous une empreinte indélébile de passion éclairée par la lueur éphémère de cette nuit partagée. C'était un moment suspendu dans le temps, un souvenir gravé dans la trame de nos vies de shinobis.

Alors que je rêvasse, la bêtise de mon frère me ramène sur terre alors que nous sommes déjà chez ma chef sans que je m’en rend compte.



Il était maintenant temps de parler à la maîtresse des lieux.



En lançant un regarde vers ce sale gamin.



J’attend une réaction d’arrogance de Manjiro pour ne pas changer. Heureusement, il était connu pour ça et ça ne dérangeait pas plus que ça.