Mission rang B : A la recherche de la cohorte

Lors de ses derniers mots la jeune Miwaku effectuait quelques saltos en arrière pour prendre de la distance tout en lançant des Kunais ne se préoccupant pas de leurs paroles. Elle commençait tout juste à trouver l'ambiance amusante et souhaitait donner du fil à retordre à ses "mentors" beaucoup trop matrixés par la propagande de Konoha.


Karasu après avoir esquiver son coup de pied fatal, ripostait et contrait les Kunais lancés par la Genin, tandis que son frère s'occupait plus de l'inconnu de l'autre côté. La peste de Kumo, toujours sur ses gardes vit l'homme changer de cible et se préoccuper plus de l'autre femme. Au fond, Kohana la jalousait un peu d'avoir tant de succès. Mais elle comprit très vite pourquoi lorsqu'un l'éclair esquivait avec aisance les attaques deux hommes. Cette situation titillait sérieusement sa curiosité ! A ses yeux le spectacle suivant fut des plus... merveilleux. Toutes ses flammes entourant les deux hommes leur donnant aucune fuite possible, l'air menaçant de cette jolie femme et...


Pourquoi demandait-elle à l'adolescente de courir ? Elle avait l'air d'être plus que sérieuse ! Avait-elle réellement l'intention de donner une chance à l'ex-Kumojin ? Cela ne faisait qu'accroître l'excitation meurtrière de Kohana, son regard devint bien plus sombre et son sourire s'élargissait. Elle attendit de savoir ce que comptait faire cette étrangère avant de constater que sa propre vie allait être mise à l'épreuve !


Là voilà qui se mit à rire en utilisant sont Kuuyu no Jutsu afin de se propulser vers la sortie, mais qui dit affinité Fuuton, dit oxygène supplémentaire pour le Katon. La première explosion suivit également d'une seconde explosion dont l'attaque s'était intensifiée ! Malgré sa technique, l'adolescente fut propulser bien plus loin qu'elle ne le pensait et même si elle tentait de lutter pour atterrir convenablement, la forêt de Konoha - prenant feu à la suite de cette terrible combinaison - regorgeait d'innombrables arbres.


L'impacte fut assez brutale pour entendre le craquement, déboitant le bras gauche de Kohana. L'attaque fut également assez puissante pour lui avoir asséner de légères brûlures à ses mains et ses tibias.

Alors que la douleur aux testicules de Karasu commençait à s'estomper (quelle peste cette gamine), il assista à une déferlante impressionnante de techniques de la Nukenin. Il n'avait jamais rien vu de pareil étant un simple chûnin. Les flammes et les éclairs, ravageaient tout sur leur passage, et il sentit une angoisse sourde monter en lui. Toutes ses pensées se consacrent a la survie de son frère désormais. Ce dernier se battait comme un lion. Karasu interpella son frère d'une voix empreinte de panique, lui intimant de fuir, car la situation était désastreuse.



La seule préoccupation de Karasu maintenant était la sûreté de son frère. Au milieu des flammes, Karasu commença à suffoquer, mais il se ressaisit rapidement et composa des mudras avec une concentration intense. Il décida d'utiliser une illusion pour endormir Kohana et la plonger dans un sommeil profond, mais l'efficacité de son jutsu demeurait incertaine dans ce chaos. Impossible de savoir si Kohana est tombé dans les bras de Morphée.



Alors que les flammes léchaient sa peau et que la chaleur devenait insupportable, Karasu activa son jutsu le plus puissant, un genjutsu conçu pour altérer la perception du réel. Il tenta de transformer leur environnement en marécages, un endroit où les flammes seraient impuissantes. Cependant, les flammes demeuraient bien réelles, et bientôt, Karasu se retrouva lui-même pris par le feu.

La fumée âcre envahit ses poumons et il sentit la douleur de ses brûlures s'intensifier. Malgré ses efforts, la situation devenait de plus en plus désespérée. Les blessures peut importe la fin du combat allait être tres sérieuses.

Dans le tumulte des flammes qui ravageaient la forêt autour d'eux, Shirokuma puisa dans les profondeurs de son être pour invoquer son Origami no Jutsu. Avec un effort mental et physique considérable, il façonna de multiples barrières de papier, chacune prenant forme autour de lui tel un cocon protecteur. Ces barrières, bien que temporaires, agirent comme des boucliers contre l'assaut dévastateur de l'ennemi, réduisant l'impact des flammes et des explosions qui cherchaient à les consumer. Cette protection, cependant, ne put être étendue à Karasu, qui subit de plein fouet la violence de l'attaque.



Épuisé et au bord de l'épuisement, Shirokuma réalisa que la situation avait drastiquement changé. La priorité n'était plus de répondre à l'attaque ou de sauver Kohana, qui avait choisi sa voie. Son cœur lourd de déception, il savait qu'il devait maintenant se concentrer sur l'essentiel : la vie de son frère.

Karasu était gravement blessé, son corps marqué par les flammes, un témoignage silencieux de leur affrontement infernal. Shirokuma, sentant le poids de la culpabilité pour ne pas avoir pu protéger son frère comme il l'aurait souhaité, se rappela de leur lien indéfectible, de leur promesse mutuelle de toujours veiller l'un sur l'autre.

Avec le peu de force qui lui restait, Shirokuma composa des mudras tremblants pour invoquer son Kami Messēji no Jutsu. Il créa un dernier oiseau de papier, le chargeant de tout son désespoir et de son espoir, le laissant s'envoler vers le ciel, un messager silencieux portant un appel à l'aide désespéré vers leurs alliés. C'était un signal de détresse, une supplique pour que quelqu'un vienne au secours de Karasu avant qu'il ne soit trop tard.

Les illusions de Karasu avaient créé une brèche temporaire dans l'assaut infernal, permettant aux deux frères de ne pas simplement fuir mais de se retirer avec une stratégie. Cette manœuvre d'illusion, bien que coûteuse en termes de chakra et d'énergie, offrit un moment de répit face à la furie de l'attaque ennemie. Elle leur permit de se déplacer à travers le chaos sans être directement visibles aux yeux de leur poursuivant, grâce à la distorsion de la réalité que l'illusion avait créée autour d'eux.

Shirokuma soutint son frère, chacun puisant dans les dernières réserves d'énergie qu'il leur restait. La technique d'illusion de Karasu ne les rendait pas invincibles, mais elle leur donnait l'avantage crucial de la discrétion dans leur mouvement. Ensemble, ils progressèrent, le terrain autour d'eux semblant flotter dans une brume irréelle, un monde façonné par l'illusion qui les protégeait des regards ennemis.



Dans cet instant de vulnérabilité extrême, Shirokuma comprit la véritable essence de ce que signifiait être un ninja de Konoha : la volonté de se sacrifier pour les siens, l'inébranlable détermination de protéger sa famille à tout prix. Malgré la douleur, la fatigue, et l'incertitude de ce qui les attendait, il avança, porté par l'amour fraternel et la loyauté envers son village. C'était sa mission désormais, son unique objectif : sauver son frère, rentrer à konoha peu importe le coût.

Peu après ton attaque, tu observais la zone, cherchant à localiser la jeune Miwaku. Mais celle-ci avait tout bonnement disparue. C’est à cet instant que tu aperçues les deux Konohajins au loin, tentant de s’enfuir tant bien que mal. L'un d'eux semblait porter l'autre pour l'aider à marcher. Lentement, tu commenças alors à te diriger vers eux sans qu'ils ne s'en aperçoivent. D’un geste serein, tu sortis petit à petit ta lame de son fourreau, cette dernière ne tarda pas à s’entourer de ton chakra. Puis, d’un mouvement net et précis, tu libéras ton chakra dans leur direction. Très vite, la lame de chakra alla trancher Shirokuma au niveau des genoux, l’obligeant à lâcher son camarade et à tomber à terre. Quelques secondes après, tu arrivas près d’eux…



Ton regard se tourna vers le moins blessé des deux, le seul capable d’encore te regarder. Tu sentais la peur dans son regard, comme un animal blessé qui n’avait nul part ou s’enfuir. Ressentais-tu de la pitié pour lui ? Pas vraiment, ils avaient choisis de rester aveugle quant à leur mode de vie, et aujourd’hui ils s’étaient sacrifiés volontairement pour celui-ci. Leur mort prochaine n’était que de leur fait. Tu constatas leur piteux état. Le premier, presque inconscient, était gravement brûlé et nécessitait des soins dans les prochaines minutes, étant situé à plusieurs kilomètres de Konoha, il était en fait déjà mort. Il souffrait inutilement.
Quant au second, il était curieusement légèrement moins brûlé, mais le bruit de sa respiration en disait long sur son véritable état. Peut-être serait-il en mesure de rejoindre le village… peut-être pas. Tu choisis alors de laisser le destin se charger de lui, néanmoins, tu préféras achever les souffrances de son coéquipier. D’un coup de lame soudain, tu vins alors faire quitter les derniers souffles de vie de son corps. Tu pointas ensuite celle-ci en direction du second :



Au moins certains d’entre eux étaient capables d’ouvrir les yeux, de temps en temps. C’était le cas de la jeune femme qui les accompagnait. Elle semblait ne pas apprécier Konoha et tu pouvais difficilement ne pas la comprendre. Tu étais sûrement l’échappatoire parfaite pour elle. Bien que tu n’avais pas le temps ni l’envie de t’en occuper, tu te voyais mal la laisser livrée à elle même. Rangeant ton sabre, tu ajoutas alors :



À ce propos, tu n’avais pas aperçu sa touffe rose depuis un moment. Tu espérais surtout qu’elle était parvenue à s’enfuir à temps. Bien que, quelque part, tu n’étais pas si inquiète. Miyuka devait demeurer non loin et n’aurait aucun mal à soigner ses blessures en cas de besoin. Il ne te restait plus qu’à mettre la main dessus et à décamper d’ici.

Son frère mort, Konaha n'ayant pas pu suivre l'adversaire à Shirokuma, celui-ci se retrouva seul face son adversaire et seul face à la dévastation et à l'agonie de son frère, Shirokuma lutta contre l'accablement qui menaçait de submerger son esprit déjà épuisé. La douleur lancinante de ses genoux tranchés ne faisait que souligner la brutalité de leur situation. Les paroles de la nukenin, dures et dépourvues de toute compassion, résonnaient dans l'air, ajoutant à l'atmosphère déjà lourde d'une cruauté insoutenable.

La voix de Shirokuma était empreinte d'une ironie mordante, malgré la douleur qui étreignait son corps et son cœur.

Il lança un regard vers son frère, le visage marqué par les flammes. Une lueur de désespoir passa dans ses yeux, mais elle fut rapidement remplacée par une détermination froide.


Le shinobi blessé, malgré l'adversité, affichait une fierté indéniable pour le village qu'il avait juré de protéger.

Shirokuma, même face à la mort imminente, refusait de montrer la moindre peur. Son esprit restait inébranlable, sa foi en Konoha et ses valeurs plus forte que jamais.



Dans ses dernières paroles, on pouvait percevoir un mélange de défiance et de résignation, un shinobi prêt à accepter son sort. La bravoure et la loyauté inébranlables de Shirokuma envers son village étaient claires.

La petite peste avait réussi à revenir à la bataille le temps que le chat chasse les souris. Elle était témoin de la scène suivante : le sabre de l'étrangère vint achever l'homme le plus brûler, tandis que l'autre lui hurlait dessus pour faire les éloges de Kohana priant certainement pour que quelqu'un vienne lui sauver sa misérable vie de chienne.

Plus qu'insupportable à ses oreilles, l'adolescente mis fin à ses aboiements en enlaçant son cou à l'aide de ses fils... Elle riait, riait si fort qu'elle continuait à tirer le plus de toute sa poigne et d'une seule main, son épaule étant actuellement déboitée. L'homme avait certainement cessé de respirer depuis déjà bien quelques secondes, mais la Miwaku continuait de forcer jusqu'à lui en arracher la tête !




Demandait-elle à la tête roulante de son ancien mentor. Avant de reparler immédiatement à la femme qui se trouvait à sa proximité, Kohana contemplait ce magnifique chef d'œuvre.




Se moquait-elle fièrement.


Les flammes blanches et électrifiées continuaient de ronger la forêt petit bout à petit bout. Cette sensation, cette chaleur...


La peste de Kumo tendait la main à sa sauveuse.

Jusqu’à quel point cet homme allait-il rester borné ? Tu serrais le poing, combien de personnes Konoha avait-il réussi à convaincre que se sacrifier pour une illusion de paix était leur seul et unique destin ? Leur mort n’apportait rien, pas même la gloire de périr au combat. Car comme d’autres, ils seraient bien vite oubliés et remplacés.



Tu n’eus pas le temps de terminer ta phrase, la jeune Kohana débarqua de nul part avant de commencer à étrangler le survivant. Tu restas d’abord surprise, tu tendis même légèrement ta main comme si tu allais lui demander d’arrêter, mais finalement, tu t’en fis rien… Tu l’observas prendre la vie de cet homme sans aucune once d’hésitation. Et même lorsque ce fut fait, elle ne s’arrêta point et continua encore et encore de tirer sur ce fil qu’elle avait passé autour de son cou… Au bout de quelques secondes qui te parurent une éternité, celui-ci finit par céder, et la tête de l’homme roula au sol. La gamine, si tant est qu’on pouvait encore la qualifier comme ceci, prenait un malin plaisir à faire tout cela. Les haïssait à ce point ? Ne venais-tu pas simplement de libérer une réelle psychopathe ? Devant la jeune fille qui était totalement amusée par la situation, tu restais froide. Durant un court instant, tu te demandas même s’il n’aurait pas été mieux pour le reste du monde se débarrasser d’elle maintenant au vu du potentiel danger qu’elle représentait. Mais il fallait se rendre à l’évidence, tu n’allais en aucun cas tuer une personne si jeune, c’était impensable.



Lui répondis-tu alors qu’elle te tendait la main. Tu n’étais pas une amie, encore moins sa « sauveuse » comme elle venait de t’appeler. Sa nouvelle liberté avait un prix, elle allait certainement être traquée, tout comme toi. Elle n’avait peut-être pas encore conscience de ce qu’impliquait un tel mode de vie. Sans tendre ta propre main en retour, tu lui dis :



Elle n’avait pas la moindre dette envers toi, elle pouvait vivre sa vie selon sa volonté. Tu commenças alors à lui tourner le dos afin de partir dans la direction opposée aux flammes. Tu n’avais pas de temps à perdre, il fallait quitter la région au plus vite avant que les Konohajins ne reviennent en plus grand nombre. Ce qui s’est passé ici n’allait pas arranger ta relation avec Konoha s’ils en découvraient la responsable, mais après tout, tu n’étais probablement plus à ça près. Quant à la jeune Miwaku… bien que son caractère soit inquiétant, la laisser seule ici n’était pas une bonne chose. Elle pouvait faire un choix, celui de continuer seul, ou venir avec toi. À vrai dire, tu ne savais pas ce qui serait le plus dangereux pour elle. Tu t’arrêtas alors une dernière fois avant de partir, et ajoutas en regardant derrière toi :

La femme en face de la Miwaku se retient de lui serrer la main. Elle n'acceptait pas le deal que Kohana venait de lui proposer... Une lourde déception pour l'adolescente, mais n'était-ce pas devenu habituel chez elle ? La jeune fille se contentait, l'épaule en vrac, de contempler celle qu'elle considérait comme sa libératrice commencer à partir.


Kohana le savait pertinemment que son acte de cruauté ne passera pas à la trappe. A seulement quinze ans sa tête était déjà affichée dans le bingo book de kumo, si elle devait s'ajouter également à Konoha ce ne serait qu'une affichette supplémentaire. Rien que cette idée lui donna du baume au cœur et lui rendit au moins un peu d'espoir de pouvoir effrayer ceux qui rencontrait sa route. Mais alors qu'elle se perdit dans ses pensées, entourée des flammes de l'enfer, elle se rendit bien vite compte que sa sauveuse s'arrêtait nette.




Elle se mit à rire de joie. Cette fois-ci, celui n'était pas malsain et servait à exprimer son véritable sentiment du moment. La Miwaku remballa ses affaires, dérobant les quelques armes que portaient les deux frères avant d'accourir derrière sa nouvelle copine.


Lui demandait-elle, tandis que les deux femmes s'en allait rapidement de la scène de crime et de la déforestation qu'elles venaient de provoquer...

Son rire fut particulier, presque touchant à vrai dire. Bien loin du rire malveillant qu’elle avait eu quelques secondes plus tôt. Tu commençais à te demander réellement qui était réellement cette Miwaku, et si elle avait de l’importance pour Kumo. Une chose est sûre, elle en avait pour Konoha. Pour l’heure, tu décidas de ne pas t’en inquiéter, tu aurais tout le temps du monde d’en apprendre plus à son sujet plus tard. Demeurant alors toujours aussi froide que précédemment, tu lui répondis :



Étrangement tu avais la sensation que ces deux là allaient bien s’entendre. L’hédoniste, la meurtrière et la psychopathe, qu’est-ce qui pouvait mal tourner avec un tel groupe après tout ? Restait encore à savoir si la jeune Miwaku allait rester parmi vous longtemps. Ton objectif était précis et tu n’avais pas de temps à perdre, la jeune femme allait devoir apprendre sur le tas, ou abandonner. Ses propres buts n’avaient aucune importance pour toi, tant qu’elle ne se mettait pas en travers de sa route, elle était libre de faire ce qu’elle voulait… Vous laissiez alors la forêt encore fumante derrière vous. En moins d’une petite heure, vous aurez rejoins Miyuka et le reste du groupe.