Un client aux goûts particuliers.

Rihatsu Howari doit s'occuper d'une commande particulière, elle cherche à mettre la main sur la rare et précieuse peau de Tanuki...

Vous savez ce que j’aime particulièrement dans mon métier ? Au-delà de l’argent que cela me procure, j’avais surtout l’occasion de rencontrer des clients avec des goûts pour le moins particulier et précis. Et Tekunoroji regorgeait justement de riches civils prêts à me fournir des montagnes d’or et d’argent en échange de nos services. Cette fois, une demande que je qualifierais d’exotique. Le riche homme en question ne souhaitait ni plus ni moins que de la peau de Tanuki, en quantité suffisante pour s’offrir un tapis. Je ne jugerais pas le manque de goût, néanmoins, ce n’était pas le genre de chose que l’on trouvait sur le pas de sa porte. Je regrettais presque de ne pas avoir gardé cette chasseuse de Koya sous la main, mais je gardais en tête la possibilité de retourner la chercher au besoin. Pour l’heure, j’allais me contenter d’écumer le marché de Tekunoroji. Assez atypique de se rendre dans un lieu public pour chercher à acheter quelque chose d’illégal, mais j’étais persuadée qu’il y avait au moins l’un d’entre eux possédant une connaissance agissant dans ce genre de commerce. Mais, je fis vite face à une terrible désillusion, les uns après l’autre, ils me répondaient plus ou moins avec le même discours.

Dialogue de personnage
« Des peaux de Tanuki ? Mais… c’est illégal madame ? »


Dialogue de personnage
« Illégal… Tout dépend pour qui ! Allez, je suis certaine que vous avez au moins un ami chasseur qui s’intéresse à ce genre de gibier. Promis, je vous en offre un bon prix. »


Où étais-donc passé l’opportunisme de nos marchands et artisans ? La promesse de richesse n’était-elle pas suffisante à leurs yeux ? Que risquaient-ils dans cette ville à l’économie corrompue ? S’ils se faisaient prendre, il suffisait d’offrir un bon pot-de-vin et les autorités faisaient mine de n’avoir rien vu. Ce n’est pas pour rien que la confrérie Rihatsu s’étaient autant implantée à Tekunoroji finalement, ses dirigeants profitaient de notre présence autant que nous profitions de leur « indulgence » à notre égard, un accord équitable pour tout le monde.

Dialogue de personnage
« J’insiste madame, je ne peux accéder à une telle requête, cela nuirait grandement à mon commerce. Vous savez, les Tanuki sont des créatures conscientes qui… »


Dialogue de personnage
« Oui, oui, ça va j’ai compris ! »


Répondais-je au marchand qui s’évertuait à refuser mon offre. Tant pis, s’il fallait passer par le marché noir, j’imagine que je n’y couperais pas. C’est tout de même dommage, ces escrocs de contrebandiers prenaient une sacrée marge sur la marchandise qu’ils vendaient. Quitte à avoir un intermédiaire, je préférais encore un simple marchand, ces derniers étaient bien plus simples à manipuler. Qu’importe, quoiqu’il en soit, il était hors de question que je me tape encore la route jusqu’à Koya, ce désert épouvantable aura raison de moi un jour. Problème étant, je n’avais pas grand monde sous la main ces jours-ci. La reprise en main du commerce dont j’avais hérité s’avérait un peu plus compliqué que prévu et j’avais déjà affecté toute la main d’œuvre dont je disposais. De toute évidence, j’avais donc besoin d’un mercenaire, et c’était une chance, les tavernes de Tekunoroji en étaient remplis. Je me dirigeais donc vers un bar plutôt connu pour regrouper tout un tas de gens prêts à vendre leurs services contre un peu d’argent, en toute légalité, évidemment. Ce n’était pas la première fois que je me rendais là-bas, en fait, c’était indirectement le lieux où nous autres Rihatsu recrutions des mercenaires. Notre nom y était plutôt connu, et la confrérie y avait donc une bonne réputation. Nous payions bien, du moment que le travail était bien fait. Dans le cas contraire, nous nous montrions toutefois quelque peu… sévères. Après avoir commandé un verre et offert un généreux pourboire au tenancier, je m’adressais alors à toute la peuplade présente dans la taverne :

Dialogue de personnage
« Hé, les mercs, écoutez moi un instant ! »


Dis-je pour susciter l’intérêt de toutes ces lames à vendre présentes dans la taverne, puis j’enchaînais :

Dialogue de personnage
« Je cherche quelqu’un de suffisamment capable pour rendre un service à la confrérie Rihatsu, moyennant finance, un intéressé ? »

Publié le 22 Avril 2024 vers 13h


Saori errait depuis un moment, elle n'avait plus grand chose de prévu avant cet hiver, donc dans quelques mois. En attendant, elle essayait de se faire de l'argent, par ci par là, comme serveuse un coup ou comme mercenaire de l'autre, elle prenait ce qui venait. Le problème étant qu'à Tekunoroji entre les tavernes et les cigarettes, il lui était dur de gagner de l'argent sur une journée. Et pourtant elle aurait un voyage à faire et ce dernier serait plus agréable avec un peu d'argent de côté. Elle cumulait malheureusement un peu les addictions bien que ses différentes crises n'étaient plus, ou presque en tout cas. Elle avait simplement gardé des hallucinations auditives régulières, mais il était bien plus rare de la voir refaire des vraies crises qui étaient dangereuses pour elle, aussi pour les autres mais cela était plutôt secondaire.

Ce jour, comme hier d'ailleurs, peut-être comme le jour d'avant mais elle ne s'en rappellait plus vraiment si elle devait être honnête, elle était dans une taverne de Tekunoroji. Elle aimait beaucoup cette ville, il y avait de la vie et les gens étaient, la plupart du temps, drôles et intéressants. Cela ne l'empêchait pas de venir, certains jours, à cette taverne, probablement une des plus populaires de la ville. La Chikara y allait capuchée, elle aimait écouter les conversations qui ne la regardaient pas vraiment, ou même pas du tout. Il y'avait des tas d'histoires intéressantes. Elle les écoutait, dans un coin de la pièce, le seul qui n'était pas illuminé, elle entendait tout le monde et personne ne la voyait. Elle apprit, entre autres, l'existence des Rihatsu, leur fonctionnement, sur la ville, le mercenariat et encore d'autres choses. C'était vraiment une ville à part entière par rapport à tout ce qu'elle avait visité et fait par le passé.

A un moment, une femme dont la présence était remarquable et remarquée entra dans le bar. La compagnie Rihatsu ? C'était intéressant, elle ne savait pas trop à quoi s'attendre mais elle se leva en enlevant sa capuche, ce n'était pas la seule, il semblerait qu'une bonne partie des personnes présentes étaient intéressées. Une bonne dizaine étaient levés, elle s'avança de quelques pas dans la lumière. Saori ne savait pas vraiment comment la situation allait tourner étant donné que l'ambiance devenait électrique, personne n'en démordait et tout le monde voulait rendre ce service. Les “moi” résonnaient de partout, c’était devenu une sorte de cacophonie. En même temps, tout le monde devait bien y trouver son intérêt.

La Chikara quant à elle serait ravie de pouvoir faire autre chose qu'un misérable boulot de serveuse qui ne la payait même pas assez. Elle comptait bien aider cette confrérie, en tout cas elle le préférait à aider des patrons roulant déjà sur l'or à devenir plus riches.

Publié le 22 Avril 2024 vers 14h


Suite à ma demande, j’eus bon nombre de volontaires, mais compte tenu le caractère de la mission qui pouvait très facilement tourner vers l’illégal, j’avais besoin de quelqu’un qui paraissait naturellement discret. Mon regard se porta alors sur une femme, le corps plutôt svelte et d’une apparence assez lambda pour être ignorée facilement. Je pointais alors cette dernière du doigt et j’annonçais :

Dialogue de personnage
« Toi, viens avec moi. »


Nombre de râle se firent entendre, comme je pouvais les comprendre. Nous autres Rihatsu avions la réputation d’être de bons payeurs, et depuis mon arrivée je ne lésinais pas sur les primes que j’offrais, ce genre de chose avait tendance à rapidement faire le tour des oreilles intéressés, il était bon de voir que j’avais sous la main un sacré potentiel de lame à louer. Quoiqu’il en soit, je m’y attarderais plus tard, pour l’heure je devais me consacrer à cette femme. Après l’avoir invité à me suivre, nous nous retrouvions dans la rue. Je n’avais pas le temps de rester là à boire un coup tout en parlant affaire. Nous marchions alors quelques mètres, comme deux amies qui faisaient une simple balade. Puis, au détour d’une rue, je lui dis tout en continuant à marcher :

Dialogue de personnage
« J’ai besoin de quelqu’un à la fois autonome, discret, et qui ne pose pas trop de questions. Tu penses que c’est dans tes cordes ? »


Je sortis de ma poche une lourde bourse d’argent que je fis virevolter dans sa direction. Il y avait là de quoi se nourrir et vivre selon son bon plaisir pour facilement plusieurs semaines à Tekunoroji. Je voulais faire bonne impression, et je savais comment faire. J’ajoutais alors :

Dialogue de personnage
« Et si l’argent est un sujet important, ceci est un quart de la somme totale que je te paierais si tu me ramènes ce que je souhaite. Des questions ? »


J’étais directe et concise. Les mercenaires n’étaient pour moi que l’équivalent de la chair à canon. Facilement remplaçable bien qu’ils coûtaient généralement une petite fortune. Une chance pour moins, l’argent n’était pas un réel problème et je pouvais me permettre quelques extravagances comme celle-ci. En revanche, il s’avérait, bien que cela paraisse ironique, que certains d’entre eux vivent avec des règles et principes bien définis. Je ne l’avais pas encore informée de ce qu’elle irait chercher, ou peut-être même chasser, je voulais simplement quelqu’un de prêt à tout pour un peu d’argent.

Publié le 23 Avril 2024 vers 14h


Saori se demandait bien pourquoi elle avait été choisie. Elle se disait qu'il y'aurait une sélection, ou bien que la femme choisirait tout le monde et que le premier qui reviendrait recevrais la paye. En bref, elle ne savait pas du tout pourquoi c'était elle, mais cela l'arrangeait bien. Elle se contenta de suivre la Rihatsu en fuyant quelques peu les déceptions des autres mercenaires, le malheur des uns faisait le bonheur des autres. Elles étaient dans la rue et marchaient simplement, la Chikara ne comprenait pas bien pourquoi un tel lieu, mais pourquoi pas après tout. Celle qui payait était plutôt très directe, ce qui arrangeait celle qui allait recevoir l'argent qui n'avait pas envie d'une discussion qui allait durer des plombes.

Dialogue de personnage
« Oh que oui, ça l'est. »


Ne pas poser de questions, être discrète et autonome, c'était dans son essence même. Elle était comme ça depuis quelques années, tellement d'années que la Chikara ne les comptait plus. Même avant sa désertion, c'était dans sa nature, toujours discrète, à ne pas se faire remarquer. Enfin, elle n'avait jamais vraiment changé mentalement, malgré les évolutions successives de son physique et son évolution sur le plan de la maturité, elle avait toujours gardé cette même chose au fond d'elle.

Soudain la Rihatsu lui jeta une bourse d'argent, Saori la rattrapa et fut très agréablement surprise du poids de celle ci, elle n'avait probablement jamais tenu autant d'argent de sa vie, pourtant ce n'était pas faute de s'être tuée à la tâche. Et si en plus ce n'était qu'un quart de la somme totale ? Voilà qui lui ferait taire toutes les pulsions lui disant de ne pas accepter cette tâche. Elle le ferait, et même si elle devait y passer des mois, ce serait plus rentable pour elle de faire ça qu'autre chose. Enfin, il restait tout de même à savoir quel était le service en question

Dialogue de personnage
« Aucune, si ce n'est de savoir quel service je dois rendre »


En soit il ne lui restait plus que ça comme point noir, tout le reste serait très largement éclairé par l'argent, elle ferait des choses pour ces ressources, et quasiment peu importait le service ou sa difficulté, elle s'en chargerait.

Publié le 23 Avril 2024 vers 20h


Comme je l’espérais, la femme accepta sans poser plus de question que ce qu’était le réel contenu de la tâche que j’avais à lui proposer. Un maigre sourire commença à s’afficher sur mon visage, je savais que mon contrat n’avait rien d’habituel, j’espérais que l’argent que je lui promettais suffirait, mais cela n’allait pas être simple.

Dialogue de personnage
« J’ai besoin que quelqu’un me ramène quelque chose d’assez… exotique. Tu as déjà entendu parler de ces créatures que l’on nomme Tanuki ? Je veux leur peau, au sens propre. »


En vérité, même si la mercenaire en retirerait une forte somme, les peaux que je souhaitais en valait facilement le double pour quiconque s’y connaissait un peu. Néanmoins, c’était ainsi que les choses fonctionnaient, je n’étais que l’intermédiaire entre le chasseur et le client, tout en ramassant ma propre part des bénéfices au passage. Elle pourrait tout aussi bien tenter de revendre ce que je cherche d’elle même, mais quiconque assez malin savait que ce n’était pas le genre de marchandise que l’on écoulait facilement. Bien que rare et représentant une certaine valeur, le commerce de peaux de Tanuki était surtout interdit par la plupart des nations. Peut-être Kumo y faisait-il exception, mais là encore je n’en étais même pas certaine. À dire vrai, l’Empire Hattori était la dernière de mes préoccupations et le seul endroit où j’évitais de mettre les pieds, mais je diverge…

Dialogue de personnage
« Peu m’importe comment tu t’y prends, du moment que tu me ramènes la marchandises demandée. J’ai néanmoins deux pistes pour toi si tu ne sais pas où chercher.

Premièrement, le marché noir de Koya. Si il y a un endroit où trouver ce genre d’article, c’est bien là-bas. Mais, puisque c’est quelque chose de très rare, il est fort possible que tu doives chasser toi même. Donc, en deuxième point, au besoin, cherche une dénommée Orihima dans les environs de Koya, c’est une chasseuse apparemment, elle pourrait peut-être te venir en aide. Dis-lui simplement que tu viens de la part d’Howari. »


C’était malheureusement la seule utilité que lui procurerait mon nom au-delà des frontières de Tekunoroji. Koya était hors de notre contrôle, et il ne fallait pas s’attendre à ce que les membres de mon clan ne lui viennent en aide, c’était plutôt le contraire d'ailleurs. Aussi, bien que c’était plutôt connu, préférais-je la prévenir à ce sujet :

Dialogue de personnage
« Méfie-toi néanmoins si tu te rends dans le désert, mes congénères ne respectent pas les mêmes règles que nous autres ici. Je te suggère d’éviter d’annoncer que tu travailles pour la confrérie Rihatsu. »

Publié le 24 Avril 2024 vers 08h


Des Tanuki ? Il lui semblait que c'était des petits animaux plutôt stupides de ce qu'elle avait entendu, mais de toute façon Saori aurait tout le loisir de se renseigner plus tard, elle devait juste savoir où ils se planquent et tout irait bien. Ce n'était pas des animaux qui allaient lui causer le moindre tort, enfin aprioris. Elle ne savait pas ce que ces créatures lui réservait. On entendait un peu tout et n'importe quoi à leur sujet, de ce qu'elle se remémorait elle avait déjà entendu dire que ce n'était qu'une légende, d'autres des animaux pouvant utiliser le chakra, il n'était jamais simple de savoir quelque chose à propos d'une espèce si intrigante.

Dialogue de personnage
« Mmh ~ Ca m'a l'air faisable. Dans quelles quantités ? »


Si elle ne devait en réunir que quelques-unes c'était envisageable, si il en fallait une assez grande quantité, elle aurait du mal à en trouver. Enfin, à voir ce qu'elle aurait comme informations à propos de ces fameux Tanuki.

De ce que Saori comprenait des propos de la Rihatsu, tous les chemins menaient à Koya ? C'était une bien bonne nouvelle. Elle devrait y passer incessamment sous peu et donc cela la rapprocherait de son but, peut-être qu'elle pourrait même demander de l'aide à Chiemi. La Chikara doutait néanmoins de l'aptitude de la vampire à pouvoir l'aiguiller sur ce genre de problématiques, cela ne lui ressemblait pas, mais alors pas du tout. Au moins elle aurait un pied à terre à Koya et c'était une excellente nouvelle.

Dialogue de personnage
« Possède t-elle un signe distinctif ? »


Elle voulait bien trouver cette fameuse chasseuse, mais trouver une Rihatsu à Koya, c'était bien peine perdue, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Saori restait avec beaucoup d'interrogations bien qu'elle n'était pas spécialement de nature curieuse, mais il y'avait-il des troupeaux de Tanuki ? Où se trouvent-ils ? Comment trouver un Tanuki ? Sont-ils attirés par quelque chose, enfin c'était tellement quelque chose de flou pour elle qu'elle ne savait pas trop par où commencer, si ce n'est se rendre à Koya donc. Elle aimerait aussi savoir pourquoi il y'avait l'air d'y avoir des relations.. particulières entre les différents "points" Rihatsu. Enfin elle ne s'y connaissait pas du tout dans ce milieu donc elle supposait que c'était le commerce qui faisait ça et que l'argent rendait les gens fous. Elle se contenta simplement d'hocher la tête, Saori se méfierait.

Dialogue de personnage
« Il y'aurait-il un endroit où on trouve des Tanuki ? Ou tu n'en sais rien ? »


En fait la femme avait l'air de ne pas en savoir beaucoup plus qu'elle, mais sans indications elle n'irait pas bien loin. Et puis, soit c'était une chasseuse, mais la déserteuse doutait que les Tanuki s'amassent dans le désert et que donc cette chasseuse puisse l'aider. Elle y avait passé du temps dans ce fameux désert et ce n'était clairement pas un endroit de repos pour un hamster. La Chikara se dit à elle-même que ça devrait être la dernière question qu'elle posait.

Publié le 24 Avril 2024 vers 16h


Dialogue de personnage
« Suffisamment pour que mon client puisse s’offrir ce qu’il souhaite… La fourrure de deux individus devrait faire l’affaire. »


Trouver un Tanuki était déjà une tâche difficile, obtenir leur peau, ou même simplement leur fourrure l’était d’autant plus. Mon client en était parfaitement conscient et ne devait pas s’attendre à en recevoir plusieurs kilos. Pour autant, il me payait assez généreusement pour que nous fassions l’effort de lui ramener une quantité assez généreuse.
La mercenaire me demanda plus d’informations au sujet d’Orihima, malheureusement pour elle je n’en savais pas plus à son sujet. Son prénom, son apparence, son lieu de vie et sont métier étaient les seules choses que je connaissais d’elle, et c’était bien suffisant.

Dialogue de personnage
« Non, c’est une femme plutôt lambda, si l’on exclut qu’elle est d’une certaine beauté que l’on trouve rarement dans ce coin du continent. Toutefois, je pense que son nom est assez connu là-bas, renseigne toi et tu lui mettras facilement la main dessus. »


Cela ne lui coûterait rien après tout, si elle se décidait à passer par le marché noir elle ne ferait que d’une pierre deux coups. Puis, je ne l’obligeais en rien après tout, elle était bien libre de décider la manière dont elle souhaitait s’y prendre, je m’en fichais pas mal, je n’étais là que pour la payer et servir d’intermédiaire avant de toucher ma part du bénéfice.

Dialogue de personnage
« Si je savais comment les trouver facilement, je ne t’enverrai pas essayer le marché noir.
Pour la grande majorité des gens, surtout les civils, les Tanuki n’existent pas. Il est donc plutôt difficile de trouver de quelconques renseignements à leur sujet. »


Nous autres Rihatsu connaissions leur existence uniquement grâce à la contrebande. Le commerce des peaux Tanuki n’était pas notre spécialité première, non, c’était simplement une option qui s’était ajoutée à nos services avec le temps. Tout ce que je savais, et tout ce qui m’importait, c’était qu’ils étaient d’une grande valeur aux yeux de certains collectionneurs, à l’instar de mon client. En revanche, je n’avais jamais vu l’une de ces créatures de mes propres yeux.

Dialogue de personnage
« Tu peux toujours refuser, si tu penses que c’est au-delà de tes compétences. Ce genre d’opportunité ne se présente pas souvent cela dit, réfléchis bien, cela pourrait t’ouvrir de nombreuses portes si tu me rends ce service. »


J’ajoutais un semblant de récompense à cette tâche. Je cherchais constamment des mercenaires de valeur, sur lesquels je pouvais compter. Mais ces gens là avaient leur propre loyauté et leurs propres règles, il était difficile de leur faire confiance sur le long terme. En revanche, ceux qui étaient capables de prouver leur utilité étaient généralement les bienvenus au sein de la confrérie. Pour un mercenaire, travailler officiellement pour nous était l’équivalent d’une promotion dans ce monde. Personne ne payait mieux que nous et personne ne possédait un réseau tel que le nôtre à travers le continent.

Publié le 26 Avril 2024 vers 04h


Pour s'offrir ce qu'il voulait consistait en deux individus ? Elle n'imaginait pas les Tanuki si gros, enfin pour elle et de ce qu'elle avait entendu c'était simplement des sortes de rongeurs stupides ? Au final Saori allait peut-être se mettre à chasser quelque chose qu'elle ne connaissait pas et dont elle n'avait aucune idée d'à quoi ils ressemblaient au final. Mais cela représentait une telle quantité d'argent... Cependant elle devait trouver la peau d'un animal qu'on disait imaginaire, non pas une fois mais deux. Donc trouver deux fois un animal extrêmement rare dont elle ne connaissait pas l'apparence, et cela par deux fois ? Ce n'allait pas être une tâche simple... Elle hocha alors simplement la tête, le simple poids de la bourse dans sa main suffisait à la convaincre.

Orihima la chasseuse de Koya donc, elle se renseignera une fois qu'elle sera là bas, sans attirer l'attention vaudrait mieux. Enfin, la Chikara verrait bien ce qui l'attendait là bas, elle avait certains contacts à Koya et dans le desert, ce ne serait pas très compliqué de trouver des renseignements, surtout si la femme était connue là bas. Elle ne partait pas de rien non plus, mais elle partait tout de même de pas grand-chose. Elle ne prenait pas compte de l'information sur sa beauté rare pour ce désert car elle était presque sûre de ne pas trouver de la beauté aux mêmes endroits que son interlocutrice.

Dialogue de personnage
« Mmmh.. ~ Je vois, je ne devrais pas peiner à la trouver. »


Contrairement à ces Tanuki où elle ne savait pas vraiment par où commencer, surtout d'après ce que la Rihatsu disait. Si elle ne pouvait pas avoir de renseignements particuliers et fiables à propos de cette espèce, elle aurait encore plus de mal que prévu. Cela veut dire que même si elle trouvait quelqu'un qui lui expliquait des choses à propos des Tanuki, elle n'était pas certaine qu'il dirait la vérité, peut-être qu'il lui raconterait des bobards ou bien même qu'ils n'existaient peut-être pas. Autant trouver du sang de licorne tiens.

Dialogue de personnage
« Ce n'est pas faux. Je trouverais le moyen de me débrouiller. »


Elle se laissait plus ou moins un an pour en trouver. C'était probablement largement suffisant, plus qu'assez même. Mais Saori partait de pas grand chose, si ce n'est cette chasseuse, mais elle ne voyait toujours pas comment une chasseuse à Koya pour l'aider à trouver des Tanuki. Mais enfin; c'était un point de départ.

Dialogue de personnage
« C'est dans mes compétences. »


En fait elle n'en était pas si sûre, la traque ne faisait pas vraiment partie de son éventail de capacités, mais la la déserteuse saurait composer avec ce problème, et puis elle avait encore un cerveau jeune et malléable pour apprendre de nouvelles choses, il faudrait simplement qu'elle cherche au bon endroit ! De plus, la Rihatsu parlait d'une sorte de récompense supplémentaire d'ouverture de porte. Saori ne savait pas vraiment quoi en penser, c'était peut-être intéressant, peut-être pas, elle n'avait jamais vraiment fait de mercenariat, cette expérience pourrait bien être très enrichissante qui sait.

Dialogue de personnage
« Tu échoueras lamentablement, comme toujours. »


Elles étaient là elles ? De toute façon Saori n'allait pas s'éterniser, elle devrait commencer rapidement à chercher si elle ne voulait pas y passer sa vie entière.

Dialogue de personnage
« Si tu n'as rien à ajouter, je vais me mettre au travail, tu ne vois pas d'inconvénients à ce que je prenne ça comme une avance ? »


Dit-elle en montrant le petit sac rempli d'or, en fait elle pensait déjà que c'était une avance mais elle voulait s'en assurer, elle veillerait à ne pas la dilapider trop rapidement.

Publié le 26 Avril 2024 vers 10h


Dialogue de personnage
« Prends c’est fait pour cela. »


Dis-je au sujet de la bourse qu’elle tenait dans ses mains. Il était coutume pour nous autres d’offrir des avances. En règle générale, les mercenaires n’essayaient pas de nous doubler, certainement car ils connaissaient les risques qu’ils encouraient en se mettant la confrérie à dos. Nous étions partout, ou presque. Ceux qui étaient officiellement contre nous n’avait que peu d’endroits où fuir, Kumo et Konoha étaient de véritables refuges mais il n’était pas si simple d’y demander l’asile. Quiconque cherchait donc à se montrer plus malin que nous finissait souvent dans le même état : six pieds sous terre.

Dialogue de personnage
« Cela dit, je te laisse 6 mois pour accomplir ta tâche. Si tu n’y parviens pas d’ici là, repasse me voir à Tekunoroji. »


Ajoutais-je calmement à l’étrangère. La recherche d’une marchandise aussi exotique pouvait durer des mois, voir des années, et c’était un temps dont je ne disposais pas. Six mois allaient devoir être suffisants pour elle. Une fois ce laps de temps écoulé, il valait mieux pour elle qu’elle ait réussie, sans quoi elle allait rapidement devenir redevable auprès de mon clan… Et il n’était jamais bon d’avoir des dettes, pas vrai ? Pour autant, je ne me montrais nullement menaçante, je n’en avais pas besoin. Quiconque s’engageait avec nous savait dans quoi il s’embarquait, et si ce n’était pas le cas eh bien… il ne pourrait s’en prendre qu’à leur propre ignorance. J’attendis alors une éventuelle réponse de sa part, après quoi je m’en irais vaquer à mes autres occupations...

Publié le 07 Mai 2024 vers 12h