Vérité subjective

Le Kitto avait t'il la moindre raison de se méfiait d'un ami? A ces yeux, Kimino était d'ailleurs bien conciliant de récupérer un poste d'un village qui n'avait même pas pris la peine de partir à sa recherche lorsqu'il avait disparut. La préposition du village à ce crée des problème en interne était infligeant. Non, Kotaro ne voulait pas doutait d'un ami.


Croisant les bras à l'explication sur le "prétendu danger extérieur". L'explication semblait être un vague sujet redondants. Le monde extérieur était danger et Konoha était bien trop nombriliste. Le genre de discours qui ne l'affectait plus vraiment. Mais Kyoko ne tournait pas dans ce dernier. Ce n'était pas le village, mais tout le système qui était menacé par ces mots? Le Kitto avait réellement du mal à mettre un avis sur cela. Serait-ce une nouvelle tentative d'intimidation? La fille d'Hegi avait t'elle trouvait un moyen de faire s'effondrer un système qu'elle accusait de tout les maux? La seul chose sur était la confiance qu'elle semblait avoir en ces paroles.

Sans bouger, Kame fixa le moindre mouvement de la Kitto. Restant méfiant, il fini par observer en détail cette arme qui avait connu des jour meilleur. Il n'avait malheureusement pas l'expertise requis pour y voir quoi que soit d'autre qu'un sabre brisé.


Un sabre n'était t'il pas le reflait de son manieur? Il ne pris pas le temps de plus y réfléchir et pensa rapidement à un petit subterfuge.


Une petite idée qui était venue à l'esprit du Kitto, usant de son chakra, il vint soutenir le regard de son interlocutrice dans le but de lui transmettre une image. Le visage de sa propre mére. Le tout accompagné d'un sentiment de solitude.

Tu ne relevas pas la mention de Kotaro au sujet de l’état plus que délabré de ce sabre dont tu avais autrefois hérité. C’était en partie cette arme qui était responsable de ton départ de Konoha, du moins si l’on voyait les choses d’une manière plus poétique. À cette époque, c’était ce fichu Rihatsu qui te l’avait dérobé, et tu l’avais hélas retrouvé dans cet état. Métaphoriquement, il pouvait te représenter parfaitement, il était somptueux et brillant autrefois, aujourd’hui il était brisé et rouillé. C’est alors que le Kitto vint à répondre à ton autre question, d’une manière à laquelle tu ne t’attendais pas. Aux suites de ce qui apparu comme un étrange flash, ton visage se crispa, et un seul mot sorti à peine de ta bouche :



Kimino ou ta propre mère, lequel des deux était le plus dangereux pour la pérennité de Konoha ? Difficile à dire, tu avais réalisé bon nombre de choses au sujet de cette dernière. Tu te demandais souvent comment tu avais fais pour rester aveugle alors même que tu vivais et grandissais auprès de celle-ci. Maintenant qu’elle semblait posséder un poste de pouvoir, elle avait ce qu’elle avait toujours souhaitée. Mais les Konohajins avaient-il véritablement conscience de l’idéologie qu’elle menait ? Le nom de Kitto lui servait bien, la protégeant de tout soupçon. Sans réellement savoir pourquoi, cette nouvelle parvenait à t’attrister au plus profond de toi… Les risques que Konoha ne sombre n’étaient que plus grands désormais.



Une question venant tout bonnement de nul part. Ton regard alors porté dans le vide se dirigea à nouveau sur ton interlocuteur. Et alors que tu te redressais une nouvelle fois, comme si tu n’allais pas tarder à quitter les lieux, tu ajoutas :



Souhaitais-tu simplement créer le doute et la défiance au sein de Konoha ou avais-tu de réelle raisons de te méfier de ta génitrice ? Une fois encore, tu savais que Kotaro, comme le reste des Konohajins, ne feraient que difficilement confiance à une nukenin. Pour autant, personne ne connaissait ta mère mieux que toi, et même si tu restais assez mystérieuse aux sujets des raisons pour lesquelles tu ne craignais qu’elle n’obtienne ce genre d’influence sur Konoha, il fallait que les Konohajins commencent à se poser des questions par eux même. Au même instant, les cloches de la ville se firent entendre résonner à travers les rues, leurs nombreux tintement indiquaient qu’il était déjà minuit passé et notamment que le couvre-feu était désormais en vigueur. Toujours animée de cette étrange mélancolie, tu finis alors par dire ceci :



Un sous-entendu presque philosophique, ce qui, il faut le dire, était assez étonnant de ta part. Mais le genjutsu du Kitto avait semble-t-il son effet. Fallait-il encore comprendre ce que tu exprimais par là, mais tu n’étais pas très claire depuis le début et tu ne comptais pas le devenir maintenant.

L'art du genjutsu était particulier. Parfois, le résultat pouvait être aussi clair que du cristal. Parfois, le résultat n'était pas visible du tout. Tout dépendait de l'implication et de la permissivité de la technique utilisée. En l'occurrence, le Kitto n'avait que peu pénétré l'esprit de Kyoko, se contentant d'images rapides et de sentiments à sens unique. L'information n'allait que dans un sens. Ainsi, il ignorait l'effet de son petit subterfuge pour le moment. D'autant plus que la question qui suivit le surprit quelque peu.

La parentalité. Un aspect de sa vie sur lequel il ne s'attardait que peu, surtout en mission. Un heureux évènement survenu quelque temps après sa rencontre avec cette même personne. D'un naturel discret sur sa propre vie, il ne répondit pas à la question. Mais son visage le trahissait.


Il avait répondu sans même vraiment réfléchir aux paroles de Kyoko et à leurs implications pour le village. Lui qui était devenu ninja et avait été formé dans le but de devenir un protecteur de la prêtresse. Il avait finalement changé de voie en destinant sa vie au village.



Une réponse à laquelle le Kitto n'avait jamais pu répondre. Son père n'est jamais rentré au village. Un vagabond dans l'âme. Le Kitto n'avait plus donné de nouvelles depuis quelques années maintenant. Néanmoins, il pensa à lui aux mots de Kyoko.


Un individu se construit autour d'une base. Cette dernière va grandir en accumulant des expériences, des souffrances et du bonheur. Selon ses réussites et ses échecs. Ses rencontres. Pour autant, peut-on réellement croire que la base est immuable? Insensible aux ajouts que le temps fait dessus? Kotaro préférait croire que tout cela pouvait altérer cette base. Si le mal pouvait s'insinuer ainsi chez quelqu'un, le bien le pouvait également.

Le Kitto se méprenait légèrement sur tes mots. Factuellement, les gens changeaient aux yeux des autres, par leurs actes, leur volonté de suivre une norme ou non et par l’influence que le monde pouvait avoir sur eux. Dans ton cas, tu étais vu comme une criminelle car tu refusais d’obéir et de suivre une idéologie en laquelle tu ne croyais pas, ou plutôt parce que l’on t’avait trompé à ce sujet. Konoha n’était pas le havre de liberté et de paix que certains semblaient promettre. En fait, tu te sentais plus trahie par celui-ci que l’inverse. Tu voulais défendre ceux n’en étant pas capables, et pas seulement ceux ayant acceptés la domination de Konoha…



Vivre à Konoha revenait à posséder des œillères en permanence. Le reste du Yuukan était rempli de choses aussi incroyables que parfois terrifiantes, certaines dont l’on n’imaginerais l’existence qu’au sein de vieux contes relatant de mythes et de légendes. Tes années d’errances après ta seconde confrontation avec les anbu furent très instructives mais te firent également réaliser la vérité à propos du chakra. Il n’était plus seulement question de se battre contre le fait d’être voué à servir stupidement un village pour la simple raison que l’on était capable de manier du chakra, le danger que représentait cette énergie était bien plus grand.



Tu te montrais particulièrement loquace, plus que tu ne l’étais avant que ton interlocuteur n’utilise son genjutsu. Ce sentiment de solitude, ce manque de la proximité de ta sœur et de tes proches, c’était une chose à laquelle tu essayais de ne pas penser car cela te rendait mélancolique, une chose que tu ne pouvais pas te permettre en temps normal, mais c’était hors de ton contrôle actuellement. Tu en révélais alors légèrement plus sur ta vision du monde mais surtout la place des villages dans celui-ci.



Ce qu’une seule personne était en mesure d’accomplir avec cette énergie était un danger dont les villages avaient consciences. Les nukenins n’étaient pas problématiques seulement parce qu’ils possédaient de potentielles informations sur leur village natal, la destruction qu’ils pouvaient causer en l’espace d’un seul instant était d’autant plus inquiétants.

Le Kitto ne répondis rien quand à qui était Kyoko. Il ne la connaissait pas assez pour la juger. Il l'avait pris pour une gamine perdu initialement. Mais le fond semblait bien plus difficile à cerner que le peu qu'il avait gratté. De toute façon, il n'y avait pas vraiment eu de dialogue. L'un devait avoir raison et l'autre tord à ce moment là. Le fait d'avoir envoyer l'ANBU était peut-être disproportionné, mais d'autre ninja s'en serait t'il sortit ?

Une chose n'avait pas changer dans son discours. Les "ninja" étaient la cause du problème. Il reconnaissait bien que ce rôle n'était pas le plus juste et la cause d'un déséquilibre flagrant dans le monde. Mais de là à leurs imputait tout les problème. Le monde se porterait t'il mieux sans ninja? Non, car le vrai problème pour Kyoko était l'usage du chakra s'il comprenait bien.

L'Energie spirituelle donnait à tout ceux capable de la maniait, des capacité extraordinaire pour le commun des mortel il est vrai. Cette énergie n'était malheureusement pas équitablement répartit et tous n'avait pas la "chance" de s'en servir. Cependant, le Kitto n'était pas aussi confiant dans ce qu'il déduisait chez la Kitto. S'il n'y avait pas de chakra, le monde connaitrais t'il la paix? Le Kitto accepterait volontiers d'y croire si le problème ne se trouvait uniquement à ce niveau. Ce porterait t'il même mieux?



L'ordre naturelle. Quel était donc ce dernier? La question pouvait ce poser lorsque l'on voyait un peuple venue d'au-delà l'océan possédait également cette énergie. Pouvant même dicter au arbre. Manipulant l'une des incarnation de la nature elle-même. Kyoko se plaçait du coté de ceux qui n'en usait pas, mais peut-être que l'ordre naturel penchait vers l'usage de cette dernière? Qu'il était possible de voir le reste du Yuukan s'éveillait à l'usage du chakra? Un fait peu probable lorsque l'on s'intéressait à l'origine des Minashigo. Certaine théorie existait à ce sujet. Mais l'abordait serait s'éloigner du sujet d'origine. De plus, il n'était pas là pour faire ami-ami avec une déserteuse. Mais Kotaro essayait de la comprendre. Comprendre ce qui poussait une genin à quitter sa patrie. Une soif de justice donc.


Sans doute les choses aurait pu ce dérouler autrement avec une réponse plus adapté. Mais il était maintenant un peu tard pour changer cela. La feuille était maintenant voué à arrêter Kyoko un jour ou l'autre.


Lâchant un léger rire, il se rendait bien compte que l'avenir ne semblait pas tout rose. Mais cela était ainsi d'aussi loin qu'il se souviens. Avant, l'on craignait la guerre entre Uzumaki et Chikara. Maintenant, une marche de l'empire sur le reste de Yuukan. Quel serait la menace de demain? C'était cela la vie au final. Une suite de changement.

Réfléchissant, le faux marchant vint passer son doigt le long de la lame brisé. Lui-même avait était formé en partie à l'extérieur. C'était bien différent de la formation à l'abri des murs. Bien qu'elle profitait à certain, elle limitait d'autre. Il n'y avait pas de véritable solution à tout les problème. En régler un en crée d'autre.


C'était plus un avertissement qu'une menace. Kyoko lui avait semblait être une jeune fille perdu, mais la conviction qu'il voyait maintenant était différente. Il était évident qu'un retour en arrière n'était pas possible et que la fille d'Hegi s'opposerait à nouveau à Konoha. Mais il était également curieux de voir de quoi elle parlait. Peut-être pour cela qu'il changea son idée.

Ces personnes, tu n’étais certainement pas l’une d’entre elles. Que tu le veuilles ou non, tu t’étais faite à l’idée de n’être rien de plus qu’un outil dédié aux désirs d’un autre. Mais tu l’étais cette fois de ta propre volonté, car ses objectifs concordaient avec les tiens. Tu espérais cependant pouvoir en profiter pour épargner le village de la feuille du futur qui l’attendait, ou du moins certaines personnes y résidant aujourd’hui…



D’une certaine manière, Kotaro n’avait pas tort. Il était impossible de prédire l’avenir, mais les personnes bien informées pouvaient aisément imaginer les issues possibles des prochaines années. Tout n’était qu’une question de probabilité après tout, et celles d’un Konoha libre et prospère demeuraient très faibles.



S’en suivit l’avertissement du Kitto à ton égard, bien que c’était quelque part désespérant, tu savais bien qu’il ne pouvait en être autrement. Peut-être un jour auriez-vous l’occasion d’être du même côté, mais pour l’heure tu devais te consacrer uniquement à ton but, tant pis pour eux s’ils ne comprenaient pas.



Si tôt ces mots dits, tu croisas une dernière fois le regard de Kotaro avant de quitter définitivement l’habitation. Tu laissais l’homme avec bon nombres d’informations, même si ces dernières n’étaient pas toujours claires. Lui et son camarade allaient également avoir du travail à faire s’ils voulaient exfiltrer les contacts d’Hazeka et les mener en sécurité jusqu’à Konoha. Leur laissant tout le temps de réfléchir à ce qu’ils allaient dire à leurs supérieurs. Étais-tu réellement la menace que l’on décrivait ?

Les paroles de Kyoko raisonnait différemment au oreilles du père qu'il était devenu depuis peu. Par le passé, il fût de ceux qui croyait dans les paroles de la prétresse. Dans la paix. Avec le temps, il c'était rendu compte que la passivité des Kitto n'était pas une force et qu'il était illusoire d'attendre que le monde changent dans leur sens. Il fallait agir et sur ce point, il ne pouvait qu'approuver Kyoko. Mais la vision du monde différent. un monde sans chakra était difficilement imaginable pour quelqu'un qui vivait avec depuis tellement de temps. Demander au shinobi de renoncer au chakra revenait finalement à leurs enlever une part de même. Tous ne possédait pas des quantité incroyable ou une aisance particulière les rendant aptes à des dégât colossaux. Les Kitto n'était d'ailleur pas connu pour en avoir une grande réserve. Sauf exception, il devrait travailler bien plus pour optimiser l'efficacité de leurs jutsu.
Mais il avait deux enfants maintenant et une part de lui espérait également qu'il n'ai pas le don du chakra. Effectivement, être condamner à la voie militaire n'était pas forcément une bonne chose et ce n'est pas car l'on possèdent ce pouvoir que l'on devrait agir. Sans l'energie spirituelle, tous serait égaux en théorie. Mais pouvait t'il seulement s'imaginer les protéger de nombreux danger sans?


Enlever le chakra, détruire cette ère pour un nouveau monde. Une folie utopiste dans un sens. Serait-ce même réalisable? Kotaro en doutait fortement.

Croisant une nouvelle fois le regard de Kyoko. l'illusionniste n'interrompis pas le sentiment de solitude qu'il accentuer chez la Nukenin. Le maintenant même quelque instant de plus. Il ne pouvait s'empêcher de montrait une forme de regret sur son visage. Le parcours de Kyoko l'attristait un peu plus maintenant. De nobles intention ne conduisait pas forcément sur un chemin des plus lumineux. La réalité n'était qu'un mélange de gris parfois souvent plus sombre qu'il n'y parait.

La laissant partir, le Kitto resta quelque seconde de plus dans ce lieu avant de récupérer la lame brisé qu'il cacha du mieux qu'il pouvait. il pris ensuite le chemin de l'extérieur. Sans doute Kenshin l'attendrait non loin à moins qu'il se retrouve pour un debrief. Les deux devrait choisir la suite de leurs mission. Extradait les potentiel membre de cette liste ou les abandonner à leurs sort. Infiltrer et détruire les preuve récoltait par Tsuyo pouvant incriminer le village de la feuille? Tant de choix qui compromettrait forcément la seconde partie de la mission.