Le destin des uns...

Tu avais des doutes, et tu devais les vérifier. Si ton intuition était bonne, alors le problème était plus important qu’on ne pouvait l’imaginer. Pour l’heure, tu ne préférais ne pas en dire plus. Si tu te trompais, tu aurais abordé un sujet qu’il était préférable de taire pour l’instant. Bien qu’elle avait accepté de te faire traverser la région de Taki, se rendre au sein de ces villages pouvait s’avérer très risqué, encore plus si tu avais raison. Tu préféras alors te montrer honnête.



Tu t’arrêtas un instant et regardant ta camarade de voyage droit dans les yeux, tu ajoutas :

Cette révélation choqua légèrement Saori, elle ne savait pas trop où se placer, certes elle voulait aider ces gens, mais elle ne pouvait pas être en retard. Et puis, elle avait d'autres choses à faire qu'elle désirait régler dans les délais les plus brefs possibles. Mais il est vrai qu'elle avait grand désir d'aider ces personnes, alors que faire ? Elle maintint le silence pendant quelques secondes avant de répondre.



Elle était toujours mitigée cela dit. Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre et combien de temps cela allait leur prendre, mais Saori ne pouvait pas vraiment oublier ce qu'elle avait vu dans les yeux de cette gamine la veille. Elle, ni personne qui se trouvait dans ce campement d'ailleurs, ne méritait ça. Alors elle les aidera, du mieux qu'elle pourra.



En vérité elle savait bien se battre, mais ce n'était pas spécialement son "style" de bataille. Elle était bien plus douée dans les duels que dans des combats ouverts contre des créatures, pour l'instant, inconnues. Enfin de toute façon, si Kyoko lui demandait de se rendre là bas, ou bien elle savait se battre ou bien elle avait une idée derrière la tête. Saori ne voulait reposer aucun espoir sur elle, mais elle n'avait pas l'air d'une fille suicidaire... Enfin pas complètement du moins.

Saori accepte finalement de t’accompagner. Tu n’étais pas contre l’idée d’avoir quelqu’un à tes côtés pouvant te prêter main forte, surtout s’il s’agissait, comme tu le présumais, de Minashigo. Le risque n’en restait pas moins grand et vous alliez devoir vous montrer prudente, plus qu’ordinaire. Tu lâchas alors un léger sourire, ce qui était il faut le dire, une chose devenue plutôt rare et ajouta :



Néanmoins, tu ne pouvais pas y couper, ta partenaire du jour te demanda si tu avais une idée de ce qu’étaient ces créatures. Pouvais-tu la laisser volontairement dans le flou ? Elle avait acceptée de prendre des risques pour ces gens, la moindre des choses était peut-être de lui en dire plus. Alors que tu repris la marche, tu lui répondis :