[FB] Aube.

        Loin à l'horizon, au dessus de la cime des arbres de la forêt qui entourait le village de Konoha, l'astre solaire daignait enfin se montrer. Arborant sa magnifique crinière rouge-orangé, il donnait au ciel, vide de tout nuage, les couleurs caractéristique de l'aube.

Assis sur l'une des réserves d'eau du village, situé sur le toit d'un bâtiment, vêtu d'un grand manteau noir à capuche, descendant jusqu'au genoux, j'observais le village s'éveiller au première lueur du jour. Les rues étaient calmes, silencieuses, presque morte. Marchants et Ouvriers, levés depuis longtemps, étaient près à accomplir leurs tâches quotidiennes alors que d'autres, émergeaient enfin de leur sommeil. Bientôt, tout le village serait éveillé et retrouvait l'animation qui le caractérisait. Mais, pour l'heure, je pouvais encore profiter du calme des rues pour m'y balader. Il était rare pour moi de m'abandonner à ce genre de passe-temps. Habituellement, cloîtré dans mes bureaux, pressé par le temps et mes obligations, je ne pouvais que jeter un coup d’œil rapide à ceux qui vivaient dans ce village. Dans mon village. Notre village. Après tout, ce village n'était pas que le mien, pas que celui de mon clan. Il était aussi celui des Kitto et des Chikara. Et, bien que les souvenirs de la guerre étaient encore présent dans les cœurs et les esprits, tout le monde essayaient de vivre en harmonie. Plus ou moins tout le monde, pensais-je.

Je savais qu'il faudrait du temps avant que les tensions, les à priori et les cicatrices la guerre ne s'estompent. Cependant, je gardais en tête le message et la vision de la Prêtresse. Cette vision, peut être utopique, où tout les enfants pourraient jouer ensemble, sans distinction d'appartenance. Cette vision où le Village était enfin uni.

Marchant dans les rues, sans réel but, je fus surpris d'entendre des cris de si bon matin. Qui pouvait bien se quereller de si bon matin ? Et surtout, pour quel raison. Curieux de savoir ce qui se passait, j’accélérais le pas tout en ajustant ma capuche sur ma tête.

Il n'existe rien de plus beau qu'un levé de soleil sur le Village de Konoha. A l’exception, peut être, d'un couché de soleil sur le Village de Konoha. Cependant, en ce moment, le spectacle qui m'était offert était le levé d'un soleil. J'avais décidé de me lever tôt aujourd'hui afin de m’entraîner. Cependant, n'était un grand adepte des Arts du Ninjutsu, j'avais préféré enlevé ma tenue habituelle afin de passer inaperçu dans le village. Après tout, dans ce Village, personne ne connait mon visage. Personne savait que j'étais "la grenouille". Ainsi, je pouvais me promener dans le village quand m'inquiéter que l'on me reconnaisse. D'ailleurs, les Kage connaissait-il mon identité ?

Voyant le soleil monté au dessus de la cime des arbres, je sus qu'il était grand temps que je parte m'entraîner. Ajustant ma ceinture au niveau de ma taille afin qu'elle coince bien ma tunique verte, je descendis de mon perchoir. Et, tout en me dirigeant vers les portes du Village, je levais le nez au soleil afin d'essayer d’apercevoir le soleil. Si le soleil se montre avant que je n'ai franchi les portes, je devais faire cinq tour du village sans m'arrêter.

Voyant que j'étais sur le point de perdre ce pari, je me mis à courir. Les Portes n'était plus très loin. Et, alors que je pris un embranchement, je sentis quelque chose de dur m'arrêter net dans ma course. Et, après être tomber à la renverse, je me mis à crier:

Il y a des nuits où le sommeil n'était que de courte durée chez Takeo, des cauchemars venaient rompre ça tranquillité et des crises d'angoisse prenait part au hostilité! Dans ce genre de situation, les ténèbres et l'obscurité s'installèrent au fond de lui, il imaginait que tout ces imaginations n'étaient que réalité ... Il s'observait exterminer des familles entière sans scrupule, sans osciller le moindre cil avec se léger sourire au coin des lèvres... Mais ceci n'était que pure délire dans ça somnolence... Il se décida à quitter son lit humide de transpiration et partir arpenter les rues de Konoha, jusqu'au lever du jour!
Il s'assit sur un banc, seul, la solitude de la nuit était une drôle de sensation, il est vrai qu'il n'est pas commun d’apercevoir un individu éclairé par la seule lumière de la lune, dans l'attente la plus basique qu'il peut y avoir! Après quelques heures d'ennui profonde, il remit en route, mais pour aller ou ? Il ne le savait pas, dans un premier temps il choisit le centre ville et improviserai au moment venu.
Le soleil pointait déjà le bout de son nez, l'aube, le spectacle le plus beau qu'il puisse y avoir, son insomnie lui aura au moins donné la possibilité d'observer une fois de plus cet art astral ! Jusqu'à ce qu'un jeune gambadant à toute allure me percuta et commença à m'agresser verbalement... Simple réflexe ou acte volontaire, Takeo lui mis sur le champs son poing au visage... Et après s'être rendu compte de son geste il répliqua un peu étonné

Je m'étais mis à crier, sans autre raison que la surprise. Après tout, je m'étais pas attendu à ce que quelqu'un se trouve ici à pareil heure de la journée. Il fait être fou ou insomniaque pour se balader dans les rues du Village alors que le soleil commençait à illuminer le soleil.

Soudain, alors que j'eus à peine fini ma dernière phrase, je sentis que l'on me portais un coup au niveau du visage. Un coup rapide et peu puissant mais suffisant pour me faire reculer de quelques pas. Et, tandis que je regardais mon adversaire avec défi et colère, celui-ci s'excusa. Et, même si ses excuses étaient loin d'être convaincante, je dus me résigner à les accepter. Après tout, c'était aussi de ma faute.



Je regardais l'homme de haut en bas. Mais, ce fut un détail qui attira mon attention. Il portait une boucle d'oreille. Quel genre d'homme, de nos jours, portait ce genre de bijou. Esquissant un sourire en l'imaginant vêtu comme une femme, je poursuivit mes dires:



Une pointe d'ironie ne faisait pas de mal. Après tout, c'était lui qui m'avait frappé, non l'inverse.

Takeo fut étonné de la réaction de cet inconnu, et laissa apparaître quelques traits de lassitude sur son visage qui était déjà bien attaqué par la fatigue...



Et c'est juste après cela qu'il lui demanda si il était blessé...Comme si une petite bousculade pouvait blessé un shinobi ! Takeo se dit que si il voulait être arrogant, il avait réussi... Il veut de l'entraînement...Il va lui en donner! C'est alors que le regard de Takeo s'enfuie dans la noirceur et fronça les sourcils ! Il fixa ce jeune homme et lui décrocha de nouveaux son plus beau uppercut!

Il n'avait rien compris. Cet abruti n'avait pas compris que j'étais en chemin pour m’entraîner lorsque que lui était rentré dedans. Décidément, certaine personne n'entende que ce qu'elle souhaite. Et, alors que j'allais lui répliquer que n'étais pas entrain de m’entraîner mais bel et bien sur le chemin pour le faire, l'homme que j'avais bousculer plus tôt m'envoya un uppercut au niveau menton. Ce dernier, m'ayant surpris, réussi même à m'envoyer par terre, mon corps suivant ma tête dans un mouvement inhabituel. Heureusement pour moi, je n'étais pas blessé.

Désarmé, puisque mes Katana étaient resté avec ma tenue de combattant chez moi, je ne pouvais pas répliquer comme je le voulais. Je ne pouvais pas faire face à cet homme en le combattant tel un shinobi. Cependant, j'avais autre chose en tête.



J'avais décidé de lui mentir sur mon identité. Après tout, personne ne connaissait mon visage au village. Tout le monde n'avait connu que "la grenouille".

Takeo regarda valser l'individu au sol, intérieurement il ressentait un légers bien être en agissant de la sorte... Comment expliquer ce qui le poussa à agir ainsi, certes, ça nuit ne fut pas terrible, les cauchemars le rendait-il fou... Devenait-il profondément mauvais... Sur le moment, il ne se reconnaissait pas... Il radoucit son regard, comme si toute cette cruauté avait disparue, tout d'un coup...



Takeo commença à tapoter sur les vêtements du marchand pour le dépoussiérer. Il se sentait envahi par un sentiment de gêne...Comment se faire pardonner, il venait de salir l'image des shinobis de Konoha...Quelle honte...

Ma parade avait réussi. Tel un enfant sans scrupule mentant à ses parents, je regardais mon mensonge se refermer doucement sur l'homme qui venait de m'agresser sauvagement. Il me prenait pour un faible marchand de Konoha. Je devais continuer dans ce sens. Et, tendis que l'homme se confondais en excuse, je dis:



Ce ninja ne semblait pas comprendre qu'il y avait plusieurs type d'entrainement. Plusieurs façons d'aider les autres. Il devait comprendre que tout les ninjas, même les plus faibles et les plus bêtes, avaient le droit au respect et à garder leur intégrité physique. Tout le monde n'aime pas ce battre pour une histoire de bousculade, pensais-je.

Le manque de sommeil lui montait à l'esprit, entre excuse et énervement, tout se mélangeait au fond de lui...Il ne savait plus comment réagir face à cet homme ! Certes, il l'avait agressé physiquement, mais c'est lui qui l'avait bousculé à tord dans la rue de bon matin... Il noircit de nouveau son regards et enchaina :



Après ces paroles, Takeo sortit un Kunaï le dressa violemment et mis la lame en direction de son ventre... La pointe effleurait son habit et dit:

Un Kunaï. Cet homme, ce shinobi, venait de me sortir un Kunai. Voulait-il vraiment s'auto-mutiler pour mettre les compteurs à égalité..?



Je n'avais jamais aussi bien parlé de ma vie. J'avais vraiment l'impression que ce rôle était un rôle fait pour moi. En même temps, j'en étais l'auteur et l’interprète. Cependant, je devais lui préciser des choses avant que cette comédie ne continu la route qui lui était offerte.

Takeo avala ces paroles, mais garda toujours le Kunaï en position... Ce mec commençait à lui taper sur le système... Takeo pensait:*Un coup ceci, un coup cela... Mais merde, au final, c'est qui ce mec ?*
Takeo le fixa grandement dans les yeux!



Dans un moment de folie pur, probablement lié à la fatigue et à ces nerfs qui étaient proche de la ruptures, il prit un élan avec la lame et allait entamer la descende de celle-ci en ça propre direction...



*Pourquoi je fais ça en faite...Qu'est ce que je suis con aujourd'hui...* Mais cette pensées était trop tard, il était en pleine action...

Un insomniaque en proie à la folie. Voila que c'était ce Shinobi. Il cherchait à justifier ses actes sans réflexions par le manque de sommeil dont il était la victime. Cependant, cela n'avait aucun rapport. Enfin, pas temps que ça. Je devais bien avouer que lorsque le sommeil se fait à manquer, nos actes sont beaucoup moins censé et réfléchi qu'à l'accoutumer mais, pas au point de s'infliger seul une blessure importante. Et il semblait bien parti pour le faire. Ses dires et ses actes corroboraient ce que je voyais. Il allait se faire souffrir.

Je ne pouvait l'arrêter. Tout d'abord parce que je n'étais pas assez proche de lui, physiquement parlant, pour le faire. Mes gestes auraient été futile, inutile, et sans le moindre sens. De plus, je ne connaissait pas assez cet homme pour vouloir lui sauver la vie. Ce que je savais de lui c'était qu'il était un homme insomniaque, facilement irritable et violent. Et rien ne me disait le sauver. Un ninja doit rester maître de ses mouvements, pensais-je. Et, tandis que je regardais le Kunai s'approcher de son abdomen, je n'eus comme réflexe que celui d'une femme. Crier en me tenant la tête.



Ainsi, le Kunai sembla perforer le ventre du Ninja qui m'avait agressé plutôt. Mais était-ce vraiment le cas ? Était-il vraiment blessé ? Si c'était le cas, j'étais prêt à l'aider et à l'amener à l'hôpital. Et peut-être là bas, trouvera-t-il le sommeil.