Il ne fallu que peu de temps pour que les hommes gardant les portes ne se rendent compte de la situation. L'un d'eux, sans doute le plus jeune, accourra vers moi afin de m'aider. Il pris un des bras du blessé et m'aida à le transporter jusqu'à son collègue. Ce dernier lui, avait fait venir une nouvelle équipe. Il y avait, à présent, quatre ninja de ce côté-ci des portes. Et, tandis que j'expliquait à ses hommes qu'il c'était passé -du point de vue d'un villageois, évidemment- je compris bien vite que je ne pourrais pas me soustraire à mes obligations.
Ils m'invitèrent alors à me rendre à l'hôpital. Je ne savais pas pour quel raison je me devais de m'y rendre mais je me mis à obéir. Après tout, je étais censé être un villageois docile et obéissant. Je me mis donc à courir en direction de l’hôpital. Ce dernier était relativement loin des portes, surtout avec une allure de civil, mais cela ne faisait rien. J'avais du temps à perdre.
Arrivé à l'hôpital, les gardes des portes m'avaient attendu avant de repartir. Il m'informèrent que l'homme que j'avais secouru, un certain Takeo selon leur dire, allait être opéré par les médecins de cet hôpital. J'étais soulagé. Cette mascarade finissait plutôt bien. Cependant, il était de mon devoir d'attendre et d'être présent à son réveil. Alors, après mettre dirigé vers l'accueil de l’hôpital et demandé la chambre du dit Takeo, je me dirigea vers celle-ci. Puis, tel un amant anxieux, j'attendis dans le couloir des nouvelles de celui qui c'était blessé par ma faute.
Quelques temps d'attente plus tard, je vis le corps -à demi-éveillé- de Takeo entrer dans la chambre. On m'expliqua que, comme c'était moi qui l'avait amené jusqu'aux forces de police du village, j'avais le droit de lui rendre visite. Une visite courte cependant.
Pénétrant dans la chambre, je dis d'un ton peu assuré:
« Bonjour... Alors, comment se porte le grand malade ? »