Rencontre avec un homme solitaire

        Je passais mes journée à entraîner Sai et Sugushi. Je travaillais également ma propre endurance. J'étais forcée de constater qu'il y avait encore beaucoup de travail et que nous n'étions pas prêt de partir à la chasse aux vampires. J'étais tout de même un peu déçue, j'espérais que ça aille plus vite... Mais je ne voulais pas répéter l'erreur que j'avais commise avec Hinae, je voulais être certaine qu'ils soient capables de se défendre eux-mêmes pour que nous puissions réaliser un bon travail d'équipe. Je me promenais sous la nuit étoilée mais sans trop m'éloigner du centre d'Iwa, j'étais pensive. Je ressentais la présence d'un ninja étranger. Je pensais d'abord qu'il passerait son chemin mais il semblait m'observer... Je décidais donc de l'interpeller.

L'homme rôdait aujourd'hui autour d'autres victimes, étant revenu vers le village en ruine d'Iwa ce dernier avait observé un petit groupe de personne, donc particulièrement une jeune fille qui avait décidé de s'écarter du groupe durant la nuit. Cette jeune femme ne prit pas beaucoup de temps avant de comprendre qu'elle était en présence de notre protagoniste. Ce dernier compris directement qu'il avait affaire à un ninja senseur, mais ce n'était pas ce qui l'effrayait le plus.

Cette jeune fille était de toute évidence soit une ninja en mission ou soit un nukenin, ce qui lui semblait bien plus dangereux était qu'une fille avec un minois si fragile ait pu survivre si longtemps, après tout où étaient passés tout ces violeurs et kidnappeurs d'enfants qui rôdaient d'habitudes dans les ténèbres de ces forêts. Les avait-elle combattu ? Si oui c'était une femme très forte et notre protagoniste ferait mieux de se méfier d'un tel ninja.

Descendant de son perchoir ce dernier répondit en se présentant tout en grattant l'arrière de sa capuche :



Prendre le nom de Kittô était plutôt un choix de sécurité, en effet leur pouvoir était connu à mille lieux du village de Konoha, ce pouvoir d'annuler les techniques héréditaires, au moins si cette dernière était du clan Gaikotsu et possédait les pouvoirs des légendes (vu son apparence physique), elle se croirait en incapacité de les utiliser.

Il ne broncha pas et se posta rapidement devant moi comme s'il avait attendu que je fasse appelle à lui. Il ne sétait pas non plus montré surpris que je le repère si facilement. Il appartenait donc au clan Kitto.. Hum.. Ce village semblait être un point de passage important pour les Konohajins.



J'hésitais une seconde. J'étais certainement considérée comme déserteuse depuis tout ce temps et j'avais tout intérêt à essayer de cacher ma véritable identité. Mon physique était déjà un handicap terrible... Ces yeux rouges. Ces cheveux blancs. Ils marqueraient même quelqu'un qui n'aurait jamais entendu parler du clan Gaikotsu. Mais l'indice ultime demeurait encore mon prénom.. Je décidais donc de ne pas le dévoiler. Peut-être plus tard, s'il savait gagner ma confiance.



Je marquais un silence. Je pensais que je n'avais pas besoin d'en dire plus, qu'il comprendrait que je ne souhaite pas forcément lui communiquer mon nom. Bien sûre, j'aurais pu simplement mentir et emprunter un nom quelconque, mais je n'y tenais pas. Disons que le moyen utilisé était un poli mais diplomate refus. Je le dévisageais et finis par dire, comme pour l'inviter à la discussion :



Je lui souriais aimablement. Tout ça n'était pas désintéressé. J'avais bien remarqué qu'il nous tournait déjà autour lors de l'entraînement et je voulais savoir s'il en avait après Sai. Car je m'étais fait la promesse de le défendre.

Notre jeune protagoniste était insatisfait des paroles de la petite qui parlait comme une vraie gamine, après tout la fille de l'eau s'il n'y avait pas que les petites qui jouaient encore à la barbie et s'extasiaient sur la reine des neiges pour réagir ainsi c'est qu'il n'y avait rien d'autre à dire.

Pourtant cette dernière comme l'enfant mystérieuse qu'elle était semblait maintenir le mystère autour de sa personne, ce qui ne plaisait pas à un homme comme Shiro. Le comble d'un homme qui portait une capuche de satin au dessus de son visage afin de le masquer et qui mentait à propos de son identité, et ce dernier avait l'audace de se plaindre de l'imagination débordante d'une petite fille.

Mais après tout c'était ce genre de personnes qu'aimait bien Shiro, autant aimait-il les petits terre à terre comme le petit Jin, qui était bien plus adulte que Shiro lui-même du haut de ses 16 ans mais autant les petits qui s'extasiaient de s'inventer une vie étaient tout aussi intéressant et lui rappelait un peu sa propre personne bien qu'il avait aujourd'hui bien grandi.

Ce dernier répondit à la jeune femme :



Après tout Shiro y avait bien vécu une bonne partie de sa vie, c'était le seul endroit auquel il n'avait pas assez d'attache pour s'y installer définitivement mais trop pour ne pas y revenir.

Qu'allait-elle répondre, cette petit bougresse ?!

J'haussais un sourcil. Pourquoi disait-il cela ? Etait-il un déserteur lui aussi ? Ou bien disait-il cela car il avait compris que je l'étais moi-même et c'était un moyen de m'inciter à m'ouvrir. Etait-il là par hasard ? Ou bien était-il à la recherche de quelqu'un, ou de quelque chose ... ?



En posant cette question, je ne pouvais m'empêcher de repenser à Jin et son hokage que j'avais rencontrés quelques temps plus tôt, lors de leur voyage au pays de l'eau. Lorsque j'avais entendu le mot « guerre », je m'étais toute suite imaginée que la suite des événements que j'avais raté alors, aurait pu dégénérer et déclencher un conflit diplomatique. Et donc, peut-être que c'était Kiri qui avait ravagé Konoha ? Ce genre de bouleversements pourraient aussi expliquer l'absence d'équipes Kirijins à ma recherche.. Une guerre, c'était sûrement bien plus important qu'une gamine qui disparaît du jour au lendemain...

Je me sentais d'un coup bien nostalgique.. Je pensais en particulier à mon frère Ichiro, à mon sensei Etsu, et même à ce gosse pleurnichard avec qui j'avais fuit Jin. Je me demandais s'il était mort à l'heure qu'il est..

Le jeune homme regardait cette petite poupée qui se dressait devant lui, ses habits étaient bien simples et son visage légèrement usé par une journée difficile, cette dernière avait dû galérer aujourd'hui, peut-être à chercher de la nourriture ou encore au cours d'un combat.

Notre protagoniste ne s'y intéressait pas, ce dernier écoutait ce qu'elle avait à dire n'étudiant que ses paroles et ses "mimiques". Shiro ouvrant à nouveau la bouge ce dernier décida de répondre à cette dernière.



Ce dernier décida de parler de son petit disciple à jeune femme et continua :



L'homme semblait ne pas vouloir s'arrêter là mais il s'arrêtait tout de même, il n'allait quand même pas monopolisé la parole et partir dans une dissertation à propos de l'organisation et du passé de Konoha.

Je baissais légèrement la tête, presque un peu gênée pour lui de ne pas avoir connu d'événements aussi marquant. Aussi choquant. Je ne pouvais sûrement pas comprendre toute cette peine, cette souffrance qu'il avait en lui. Alors je disais simplement, d'une voix un peu faible :



A ces mots, je pensais tout particulièrement aux Kaguyas qui défiaient sans arrêt leur chef dans des combats à mort pour savoir qui était le plus fort, qui méritait d'être le chef. Quelle culture complètement ridicule, insensé...

Je restais bouche-bée devant sa présentation du jeune Uzumaki, et puis à la fin, je me mis à rire gentiment.



Je souriais un peu nostalgique de cette courte période passée avec le garçon.

Le grand bonhomme réagit rapidement au surnom Jinji, était-elle en train de parler de Jin, était-ce un surnom qu'elle lui avait donné ? Il voulait en avoir le coeur net, si elle était une de ses amis peut-être voudrait-elle le revoir ? L'homme à capuche baissa son regard et demanda :



Si cette dernière confirmait le jeune homme continuerait en riant fort et en ajoutant un :



Shiro ayant perdu peu à peu la trace de Jin, ayant prévu de le revoir il y a déjà un jour commençait à s'inquiéter mais cachait son désarroi en disant :



Shiro regardait les réactions de la jeune femme, recherchant quelque chose dans son regard un indice si elle avait vu le petit, mais ce ne serait sûrement pas le cas étant donné que la jeune femme avait bien spécifié le croire mort. Qu'allait-il arriver ?

J'étais finalement un peu déçue de savoir si peu de choses sur Jin. Je me sentais obligée de trouver une explication à cela, un prétexte.



Je souriais finalement.



Je me demandais quels événements tragiques avaient ainsi marquer Jin. Mais j'imaginais que je n'avais pas à le savoir. Et que dans tous les cas, ce n'était certainement pas cet individu qui m'en dirait plus. En sachant que Jin ne m'avait volontairement rien dit...

Le jeune homme voyait donc finalement dans cette femme une connaissance du petit Jin. Cette dernière semblait donc ne pas être une ennemie, après tout tout ami de Jin ne pouvait être un ennemi. Ce dernier la regardait de bas en haut avant d'ajouter à la phrase de la jeune femme :



L'homme masqué vérifiait que sa capuche était toujours en place avant de continuer ses phrasés :



L'homme se tut quelques secondes, comme en hommage et continua :



L'homme après ces courtes phrases commençait à tourner le dos à la jeune femme. Après tout celui-ci ne pensait pas pouvoir la recruter dans son armée et semblait trop désemparé par la simple idée que son protégé était en retard et qu'il puisse avoir été capturé. Maintenant qu'il était à nouveau sûrement seul dans son projet le jeune homme perdait peu à peu la foi de créer son armée ! A quoi bon ?

Je ne me voyais pas m'approcher de Konoha ou de Kumo. Ni même de Kiri d'ailleurs. Pour moi, ce n'étaient que des territoires hostiles. Non pas "ennemis", mais simplement "hostiles". Et j'ignorais totalement les conclusions du séjour diplomatique Konohajin. Ce flou me faisait un peu peur aussi. Je préférais me restreindre aux territoires neutres, au moins pour le moment.



C'est vrai que pour le coup, ce type était à côté de la plaque! Il était vrai que j'étais curieuse de connaître le devenir de Jin, mais de là à le pourchasser, certainement pas... Et encore moins dans les alentours de Konoha avec Sai que je suis censée protéger.

Le grand homme détournait les yeux après les propos de la jeune femme, pourquoi avait-elle dit de telles paroles, pourquoi parler d'Amour, l'amitié ne suffisait pas à guider les pas d'un être ? En tout cas le jeune homme était gêné, il ne voulait pas dénoncer les sentiments d'une jeune femme, après tout ce serait bien triste d'en apprendre plus sur les sentiments qu'elle portait au petit rouquin avant ce dernier. Toussant deux fois l'encapuchonné s'élança :



L'homme gêné décida de reprendre après un beau blanc qui avait entraîné un petit malaise :



Finalement l'encapuchonné termina avec :