TDC - Rencontre vainqueurs / défaits

L'homme était défait, son corps allongé sur son brancard, son bras étant en train de se faire soigner par des médecins de hautes renommées regroupés ici afin de justement sauver les champions et les remettre à neuf. Gareki avait un doute du fait qu'il récupérerait un jour le total contrôle de son bras, après tout ce dernier avait été broyé de part en part.

Les Chikara's étaient en effet un peuple de combattants, un peuple guerrier, ces derniers avaient, aux yeux de notre protagoniste, bien plus de droits au pouvoir que les Uzumakis qui n'étaient que des roux ignares et croyant que la sagesse pouvait diriger les pays. Ce n'était pas la philosophie de Kumo et encore moins celle d'un aussi grand patriote que l'était Gareki. Après tout ce dernier avait été élevé par le grand Buichi qui malgré qu'il soit actuellement considéré comme un ennemi de Kumo était sûrement son plus grand allié.

Le jeune homme, alors que son bras était plus ou moins réparé, il nécessitait encore quelques soins mais le plus gros avait été fait pendant la nuit, décida donc de se rendre vers la tente où il y avait ses adversaires. Hidemi était à ses côtés et lorsqu'ils entraient dans leurs quartiers ce dernier leva la main qui lui restait d'effective comme un signe de paix. Après tout ce dernier n'avait pas l'air très sympathique au premier abord.



Le jeune homme faisait un droite-gauche avec ses yeux et observa la chevelure flamboyante d'une Uzumaki aux côtés du jeune Chikara, elle devait être son accompagnatrice. L'homme se dirigea vers elle, intrigué, et lui demanda en toute sincérité :

Quelques heures étaient passé depuis la fin du combat. Heures que Kazami avait passé à scruter les moindres égratignures de son champion afin de le soigner. Ils furent interrompu par l'arrivée de deux Kumo-jins. Par réflexe, Kazami se leva brutalement et se mis face à Qazea pour le protéger. Que voulait-il, un combat ? Cela ne leur avait pas suffit ? Voulaient-ils se venger de leur défaite écrasante ? De la part de Gareki, cela ne l'étonnait pas. Mais Hidemi ? Cette femme avait l'air plutôt intelligente lorsqu'elle lui avait parlé.

La rouquine serra les poings et lâcha sur un ton sec et agressif avant même qu'ils ne puissent ouvrir la bouche :



Le kumo-jin s'annonça alors venir en paix avant de s'approcher d'elle et demander si elle était bien une Uzumaki. Se moquait-il d'elle ? Connaissait-il d'autres roux à part les Uzumaki ? La junin leva un sourcil et rétorqua avec ironie :



Kazami le fixa dans les yeux avec insistance.

Inquiétée par cette demande totalement soudaine, Hidemi s'était décidée à suivre Gareki. Il n'était pas du genre à jouer dans les sentiments, elle s'était de suite imaginée le pire. L'homme encapuchonné était occupé à autre chose, il devait sonder les parages... Suite aux quelques phrases de la femme à la chevelure rougeâtre, la Hattori prit la parole :



Dans un sens, la Kumojin était rassurée. Dans l'état actuel, elle se disait pouvoir contenir Gareki. Elle se savait habituellement moins puissant, mais ce combat était la preuve que la force ne suffisait pas. La stratégie n'avait pas été au rendez-vous. Autant pour l'un que pour l'autre... Deux singes courant derrière une victoire inespérée. Ce tournoi ne valait donc plus rien ? Cependant, une chose rassura l'intendante... Gareki n'allait plus pouvoir déshonorer Kumo.



Titillant ses lunettes, la femme réfléchissait à la suite de ce tournoi.. Okami contre Qazea... D'après les rumeurs, le combat opposant le Kaguya à un nomade avait été riche. Les techniques pleuvaient, mais la réflexion n'y était pas. Une fois de plus.

Le jeune homme voyait la rousse réagir brusquement, elle avait le ton sévère et les traits marqués par sa colère. Gareki était une coquille vide, un homme impénétrable, qu'on ne pouvait pas avec des regards sévères apeurer. Ce dernier regarda la jeune femme droit dans les yeux et lui dit :



L'homme ne se rendait pas compte que ses paroles pouvaient paraître agaçantes, voir même persécutantes mais tout de même le jeune homme les posaient. Ce dernier demandait simplement ce qui lui passait par la tête, et non il n'est pas idiot contrairement à ce que vous pensez sûrement, non ce dernier est un être ne comprenant pas l'agacement.

L'homme attendait une réponse de la jeune roussette, peut-être comprendrait-il au final pourquoi est-ce que Konoha fit le choix d'offrir à un être non-guerrier et seulement sage le pouvoir de diriger un peuple,... Pourquoi se demandait-il, lui qui n'avait pas éduqué ainsi.

Hidemi elle-même ne semblait pas savoir ce que voulait Gareki. Cet homme était étrange. On aurait dit qu'il n'était pas vraiment humain. Lorsqu'il parla, Kazami crut que son sang allait bouillir dans ses veines. La prenait-il pour un animal de foire ? Etait-il vraiment entrain de se moquer d'elle ?

La junin ne supportait plus cet espèce de vermine qui l'insultait devant Qazea et devant Hidemi. Pour qui se prenait-il ? La jeune femme n'en pouvait plus et serra les poings en beuglant :



Sa voix, crescendo, alla de paire avec son chakra rouge qui s'échappait d'elle, formant un aura. La jeune femme, sans prévenir, bondit sur son adversaire et lui balança son poing droit dans la figure. C'est un poing de haine, un poing qui visait à expulser la vermine d'où elle venait.

Dès que le combat fut finis, ma camarade féminine avait sauter dans l'arène avec son habituelle grâce et avait posée ses douces mains sur mon épaule en me redonnant une petite quantité de chakra pour éviter que le sceau ne s'active. Elle me félicita en indiquant qu'elle n'avait jamais douté de moi. Elle m’agrippa le bras, me demandant de la suivre pour pouvoir examiner mes blessures. Après tout, elle était ma ninja médecine attitrée et je préférais passer du temps à me faire soigner par elle que par les désagréables médecins mis à la disposition des combattants du tournoi.

Kazami, depuis plusieurs heures, était au petit soins avec moi. Elle avait soignée chaque partie de mon corps une à une, égratignure par égratignure. Pendant que j’ôtais mon haut dans le but de me soigner l'une de mes dernières blessures faîtes dans mon dos, mon rival sumojin ainsi que sa partenaire pénétraient dans la salle. Apparemment, Gareki souhaitait rencontrer une Uzumaki. La jeune femme prit la défense de Kazami en précisant qu'elle le pensait plus intelligent que ça.

Rapidement, la tension atteint son comble et, bien que Kazami s'était mise face à nos opposants dans le but de prendre ma défense et de me protéger, rapidement ce combat devint personnel, ce sentant prise pour une bête de foire. Son aura rougeâtre pris le dessus et rapidement un coup de poing fut dirigé vers Gareki. Je connaissais ce sentiment de haine et de rage, mais je ne pouvais pas me faire éliminer comme ça. Rapidement, je me jetai face à Kazami et l'empêcha de frapper mon ancien adversaire en la prenant par les poignets. Je la regardais ensuite et tentai de la rassurer en la rapprochant de moi. Je lui murmurais dans l'oreille.



Je me retournais à présent vers mes deux adversaires.



Je partis à proximité de mon lit de camp et remis mon haut. J'avais agis dans la précipitation pour ne pas laisser Kazami faire une erreur aussi grossière pour Konoha. Elle valait mieux que ça. Néanmoins, je n'aimais pas montrer mon corps à tous. Je revins à côté d'eux, attendant une réaction.

Tch... Débile. Décidément, ce Gareki se faisait connaître par son silence. Comme dans la plupart des cas, un être se taisant habituellement devrait continuer à le faire. La phrase de Kazami insupporta l'intendante. Malgré tout, elle comprenait que la colère faisait parfois naître des inepties. Les Hattori sont diablement supérieurs...

Malgré tout, un simple soupir s'échappa de la bouche de la femme. Inutile d'attiser les flammes. À ce train, le combat était inévitable. Il était cependant préférable pour les Konohajins que cela ne se fasse pas... Prête à composer des mudras, la réaction de Qazea ne l'étonna pas. Il avait bien trop à perdre. Il était en mesure de quantifier ses forces, bien plus malin que ce Gareki.

Soupirant de nouveau, la femme baissa sa tête afin de titiller de nouveau ses lunettes. Elle ne supportait pas cette situation, elle manquait allègrement de goût. Pire encore, elle allait déplaire au Raikage. C'était chose certaine.



Observant les deux Konohajins, Hidemi gardait un calme semblant inqualifiable. Ô, elle ne comptait pas sacrifiait sa place pour un idiot. Le Raikage n'était pas du genre à pardonner, tout au contraire...



Le regard de la femme se posa sur Gareki, elle souhaita ajouter "nuisible", mais se retint. Bien que beau, il ne reflétait pas sa réputation.



Se retournant partiellement vers Gareki, la Hattori ajouta :



Hidemi avait réellement l'impression de parler avec un enfant.

La jeune femme avait réagi de manière un peu excessive, cette dernière avait haussé le ton et répondait de manière très agressive au jeune Kumojin qui regardait la jeune femme comme un monstre. Cette dernière n'était donc passage arrivait-il à cette conclusion. Il se demandait du coup si ce n'était pas pour leur sagesse qu'ils étaient au pouvoir ni pour leurs "puissance" en tant que guerrier, que foutaient-ils sur le trône.

Le jeune homme voyait déjà en Konoha un endroit où le premier pecno du coin pouvait devenir le maître du village, il suffisait de faire preuve de moins d'idiotie qu'un autre pour le devenir. C'était bel et bien un village de sauvageons, aucune dignité, trop de sentiments vivant dans l'excès et les passions. Kumo était un village de raison, son leader et représentant était un guerrier sage, un homme qui avait tout pour lui. Un grand guerrier du village un peu à l'image de Kiri mais aussi un visionnaire, un sage, un stratège.

Le jeune homme écoutait ensuite les dires de sa jeune amie et il n'était pas d'accord, il était sûr que cette jeune femme mentait. Ici il ne voyait qu'une Uzumaki qui n'avait pas su contenir ses passions et avait tenté de s'abattre sur notre protagoniste. Par politesse ce dernier ajouta tout en faisant comme à son habitude, se mettant à genoux, comme le demandait la grande tradition du Yuukan :



L'homme avait mis sa fierté de côté afin d'être sûr de ne pas avoir fait un geste qui pourrait déplaire à Hidemi et donc par extension au Raikage. Pourtant ce n'était pas dans son habitude, il avait beau être une coquille vide il était très fiers, il ressemblait à Buichi, en moins intelligent certes.

Ce dernier finit par revenir à la raison, et se tut pour quelques instants, là attendant les réactions avoisinantes.

Alors que son poing allait atteindre sa cible, Kazami sentit quelqu'un la retenir. Qazea. Cet idiot osait se mettre entre une femme en colère et sa proie ? Il tentait de la calmer, mais cela eut l'effet inverse. Qu'il ne la soutienne pas dans ses choix la rendait malade. Mais peut-être qu'après tout, il est d'accord avec ce Gareki. Après tout, c'était un Chikara. Et les Chikara ne voyait en les Uzumaki que de la chair à vendre.

Hidemi tenta de calmer les tensions par quelques paroles que notre rouquine n'écouta qu'à moitié. Trop de parole, peu d'action. Finalement, Gareki s'agenouilla pour s'excuser et Kazami le prit comme une seconde insulte. Elle se dégagea de Qazea d'un coup de coude dans le ventre en s'exclamant :



Elle s'approcha de l'homme à genoux d'un pas ferme et d'un regard remplit de colère. On aurait dit qu'elle allait le tuer mais à la place elle attrapa la mâchoire du Kumo-jin et pestiféra d'une voix peu forte mais d'une intensité qui vous donnerai des frissons :



La jeune femme lâcha la mâchoire de son ennemi tout en continuant de le fixer. Puis elle cria, pour les deux Kumo-jin :

Gareki regardait droit dans les yeux la jeune femme qui le tenait par la mâchoire, cette dernière ne rigolait pas, elle était dans une rage folle, pourquoi tant de haine, était-elle l'une de ces personnes incontrôlable qui étaient aussi utiles sur le champ de bataille qu'un estropié aveugle.

Cette dernière avait ce regard de braise pourtant, regard de braise qui ne laissait pas indemne notre protagoniste, ce dernier trouvait en cette femme ce qu'il lui manquait, des sentiments, trop de sentiments. Une coquille vide serait donc en quelque sorte attirée par une coquille pleine. Toujours la regardant droit dans les yeux en attendant qu'elle ne termine son dialogue le jeune homme souriait. Un grand sourire allant du bas de ses oreilles jusqu'au dessus de son menton. ce dernier laissait découvrir la couleur de ses dents. Un sourire qui cachait un rire intérieur.



Ce dernier attendit une demi-seconde en voyant les flammes de la jeune femme s'attiser dans son regard tout en continuant avec :



Il n'y avait pas été avec le dos de la cuillère. Ce dernier était venu initialement en paix mais les actions précédentes avaient enflammé le patriotisme du jeune homme, peut-être y aurait-il confrontation ?

Alors qu'elle s'attendait à ce que le kumo-jin s'en aille, il n'en fit rien. Pire même, il se mis à sourire. Kazami le regarda, les lèvres brûlantes d'insultes. Les paroles de la coquille étaient à leur tour chargé de colère. Il avait donc des sentiments ? Hidemi lui avait donc mentit ...
Gareki ne semblait pas savoir de quoi il parlait. Il ne semblait pas savoir que Kumo désirait des Uzumaki. Qu'ils en étaient venu à venir les chercher directement à Konoha, proposant un marché avec l'Hokage. Gareki n'était qu'un soldat, un pion. Un sourire naquit à son tour sur le visage de la rouquine. Sa voix, de faible intensité mais prononçant chacun de ses mots, fit :



Kazami laissa échapper un peu de son chakra rougeâtre formant un aura. Elle continua, d'une voix plus forte :



Kazami avait repris mot pour mot les paroles qu'Hidemi lui avait dit plus tôt. Les Uzumaki étaient capable de sceller des démons. Mais aussi de les porter. Gekido-Sama en avait probablement un, au fond d'elle elle l'avait toujours sut. Mais que se passait-il si les deux Kumo-jins imaginaient qu'un démon était scellé en Kazami ? Cela la faisait déjà rire intérieurement.

Hidemi écoutait cette conversation sans réellement le faire. Elle était subjuguée par cet élan de bêtise. Bien évidemment, elle ne comptait pas réagir. Elle restait tout de même triste de voir l'Uzumaki se comporter ainsi. Sans avoir à réaliser le moindre mudra, la Hattori se mit à sonder la femme. Son Chakra était rougeâtre. Chose plus ou moins rare. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait ça.

Un démon était reconnu pour attribuer un apport en Chakra, cela était la signification de cette soudaine traque. Malheureusement, les porteurs étaient rares voir inexistants. Pour tout dire, l'intendante n'était pas certaine de l’existence d'un tel être. Son chakra semblait stable, tout à fait normal. Un monstre de Chakra se cachait-il en elle ? Les rumeurs étaient-elles réelles ? Les possibilités étaient nombreuses et pour couronner le tout, cette femme n'était pas claire. Elle n'en disait que trop peu... Elle pouvait autant dire la vérité que mentir... Chose intéressante...



Hidemi était curieuse de nature. Elle espérait énormément de ces monstres. Elle pensait ainsi pouvoir changer le monde. Le Raikage en avait besoin, c'était certain. Mais possédait-il le matériel nécessaire ? Les Uzumaki étaient présents à Kumo... Du moins, minoritairement... Il ne manquait qu'un démon...



Se taisant quelques secondes, Hidemi soupira pour mieux reprendre :



Baissant son visage et se remettant à titiller ses lunettes, elle reprit :