TDC - Rencontre vainqueurs / défaits

Le jeune homme était déçu, alors qu'il avait complètement provoqué Konoha ces derniers n'avaient répondus que diplomatiquement en invoquant des menaces futiles. Gareki ne croyait pas en l'existence de démons de chakra qui permettraient à leur utilisateur de devenir plus puissant. Certes autrefois il y eut des monstres, des êtres doués d'une puissance colossale, mais pour celui-ci ces derniers se seraient éteints et auraient disparus. Certes la grande rumeur dirait que ces derniers avaient été scellé dans des Uzumakis, mais n'était-ce pas des balivernes pour donner plus d'importance à un clan insensé ?

Bref notre protagoniste n'y croyait pas une seconde, erreur certes, ces êtres existaient bel et bien. Pourtant celui-ci choisissait le chemin du rationaliste, ne croyant que ce qu'il voit. Continuant d'écouter la conversation celui-ci guetta les paroles de sa partenaire qui lui proposa gentiment mais sévèrement de sortir, c'était ce qu'il avait de mieux à faire. La rousse et le Chikara n'étaient pas civilisés, ils ne savaient qu'user de leurs poings et non pas de leur cerveau, quelle belle bande d'idiots.

Gareki sortit donc des quartiers de Konoha et repartit dans les siens où il se devait d'avoir un peu de repos. En sortant ce dernier ajouta :

Les événements passèrent très vite une nouvelle fois. La jeune femme qui accompagnait le guerrier fut gênée du comportement de Gareki qui c'était comporté comme une brute avant de lui dire que mon Kage ne m'avait pas choisis pour rien. Elle nous dis qu'elle souhaitait discuter avec nous mais que les évènements ne s'y prettaient pas. Mon ancien opposant parla d'exposer Kazami dans le bordel de son pays et de dominer Konoha. Tandis que ma camarade parlait de démon et de l’exposer d'un coup de poing. La camarade de Gareki lui demanda de sortir. Néanmoins, il lança à ma camarade que si elle voulait lui montrer son démon, elle savait ou était ses quartiers. C'en fut trop. Quelqu'un d'autre que Gareki aurait pensé à un viol, mais il désirait sans doute la tuée, disséquée ou je ne sais quoi. Cet effet cumulée à celui du bordel ne pouvait plus me laisser de marbre. Je refusais de le laisser traiter ainsi ma camarade.



Je me propulsai en quelques mudras et dégainai mon épée que j'avais remis sur mon dos en même temps que mon vêtement pour barrer la route de Gareki, et le fixai d'un regard menaçant.

Les deux Kumo-jins ne semblait pas apeuré par le fait que Kazami pourrait posséder un démon. Ils n'avaient donc réellement aucune idée de ce qu'était un hôte ? Il ne devait pas y en avoir à Kumo. C'était une information importante qui pourrait fortement intéresser Gekido-Sama. Rapidement, Hidemi demanda à son acolyte de sortir mais celui-ci ne fut pas résolu à partir en paix. Les paroles du sombre idiot firent hérisser les poils du dos de Kazami. Choquée, elle resta d'abord abasourdie avant que Qazea intervienne : enfin, il prenait sa défense. Enfin, il était avec elle. Il se mis en travers de la route de Gareki et Kazami siffla à Hidemi :



Kazami brandit ses poings et les recouvrit d'un halo rougeâtre menaçant.



La rouquine fixa Hidemi. Cette jeune femme étrange n'avait pour le moment rien fait de mal. Cela ne plaisait pas à Kazami qu'elle soit blessée ... Gareki par contre avait plus de raisons de s'en faire.

Précédemment, Hidemi s'était déjà préparée à contrecarrer les plans d'une possible attaque. Elle était restée les mains proches l'une de l'autre pendant bien des minutes. Des interlocuteurs et des alliés médiocres. Ils ne comprenaient rien. Les gestes incantatoires furent rapides à composer.



Le vent se leva, la toile de la tente se froissait et se défroissait à de multiples reprises au fil des secondes. Un vent peu puissant empêcha le Chikara de passer face à Gareki, le ramenant subitement à sa place. Un rayon de soleil sembla éclairer le visage de la femme pendant une minuscule seconde.



Relevant la tête, la femme se mit à titiller ses lunettes. Son tic habituel ne l'abandonnait pas aussi facilement. Elle possédait bien des envies dans un moment tel que le présent. Notamment celui d'abandonner Gareki à ses adversaires. Il ne servait plus à grand chose dans son état actuel.



Se retournant partiellement, elle prit la sortie. Tout cela très lentement... Elle ne comptait pas se faire tuer de dos.



S'enfonçant dans les herbes lointaines, Hidemi aurait été habituellement du genre à se renseigner sur le règlement de ce tournoi. Malgré tout, elle souriait. Quelque chose semblait la tirailler... Une goutte rougeâtre sortit de son nez... Elle s'était retenue.. Bien trop..
De sa manche blanchâtre, elle l'essuya. Par chance, son sac était suffisamment grand pour pouvoir héberger quelques tenues de rechange.

Le jeune homme venait de tenter de quitter la petite réunion lorsque tout à coup son ancien adversaire et vainqueur venait face à lui, la lame dégainée, prêt à frapper le jeune Kumojin qui avait un bras dans le plâtre or ce dernier se prit un coup de vent de la part de la camarade de Gareki, une Kumojin aussi froide que Gareki.

L'ombre de Kumo continuait donc ainsi son chemin n'ajoutant rien, après tout sa dernière phrase avait déjà été bien assez marquante pour la fin d'une rencontre. En effet c'était l'effet sur lequel il voulait rester, un homme avec une fin stylé !

Continuant son chemin jusque dans ses quartiers le jeune homme s'y rendit et s'y déshabilla. Il prit une douche froide et alla se coucher, la lame sur le chevet au cas où la jeune rousse prendrait ses paroles pour des ordres et viendrait le rejoindre. Les Konohajin semblaient assez fous pour être capable de telles folies. Le feraient-ils ?

Je n'avais pas supporté que l'on insulte mon amie. Tant que les insultes ne fusaient pas, je n'avais pas réagis, mais il n'était plus question de ne rien faire. Je me projettais en avant à l'aide d'une poignée de mudras pour empêcher Gareki de sortir de la tente. Alors que j'arrivais près de lui et que je m'apprêtais à dégainer mon arme, un vent puissant me ramena là ou j'étais précédemment. La partenaire de Gareki m'avait repoussé pour que je ne le touche pas. Elle nous redit une nouvelle fois qu'elle ne comptait pas ce battre contre nous et nous informa que nos menaces étaient prises en compte. Elle avançait lentement vers la sortie. Avait-elle peur que l'on ne la blesse dans le dos ? Les konohajins ne tuaient pas sans raisons. C'était Gareki qui était offenssant, pas elle. Elle s'apprêta à sortir avant de dire à Kazami que la seule chose qui lui manquait était le calme. Se rendait-elle compte de ce qu'elle demandait ? Se laisser insulter sans réagir face aux menaces d'un pays avoisinant ? J'attendis qu'elle soit sortit avant de prendre Kazami dans mes bras.



Je la relâchais doucement et la regarda avant d'éclater de rire.

En quelques instants, Qazea et Kazami se retrouvèrent seuls. Mais cette dernière bouillonnait toujours de l'intérieur ... Ces Kumo-jins se croyaient plus intelligents que tout le monde alors qu'ils n'avaient qu'un gramme dans la cervelle. Ils venaient probablement de briser leur peu de chance d'avoir des alliés ...

Qazea parla mais elle ne l'écouta pas. Son rire lui glaça le sang et elle tourna son regard vers lui en le fixant un instant.



Sans rien ajouter d'autre ni attendre de réponse, Kazami prit la sortie d'un pas fulminant. Passer ses nerfs sur Qazea n'était pas la meilleure idée qu'elle n'est jamais eut. Il valait mieux faire un petit tours au clair de lune pour se détendre ...

Elle revit le regard de ce Gareki. Comment Hidemi la regardait. Cette expression de n'être qu'une chose, une capacité. Etait-ce comme cela qu'avait été traité son frère lors de l'esclavage ? Konoha ne devait pas se lier avec Kumo. Ces ninja ne comprenaient rien de la noblesse des Uzumakis et de le liens entre les destins des Chikara et des Uzumakis. Ils étaient aveugles.

Les deux kumojins partirent et me laissèrent seul avec ma délicieuse partenaire. Je la sentais énervée. Je l'étais aussi pour ma part, je trouvais cela horrifiant que ces imbéciles d'Hattori ne se croyaient supérieurs à nous. Kazami avait cependant l'air plus touchée qu'elle ne l'aurait dû : je savais que leurs conneries étaient fausses et n'en tenais donc pas rigueur contrairement à Kazami qui était assidue de Justice. Je parlais à la rousse qui n'écoutait que d'une oreille distraite avant de me regarder d'un horrible regard, précisant que mon adversaire était encore en vie. Pourquoi diable réagissait-elle comme cela ? Elle voulait déclencher une guerre inter-village ou quoi ?

Elle partit sans que je ne puisse lui répondre. Son pas fulminant prévenait les passants de ne pas l'approcher. Elle avait l'air perdue dans ses pensées. Pourquoi était-elle si vexée ? Même gekido m'avait avoué que nous n'étions que des objets, ses armes. Quelque chose me fis tilt. Son frère avait été un esclave. Elle ne devait pas avoir supporté le regard de ces gens sur elle qui l'a prennait pour un vulgaire objet ! Je sortis de la tente à mon tour et la suivait discrètement. Je lui parlerais dès que ses tensions se seront apaisées.

Kazami marcha un moment, sans vraiment savoir où elle allait. La colère animait ses pas tandis que sa tête regorgeait de sentiments inexplicables. A une époque, elle avait pensé à la paix avec Kumo. Elle avait été intéressé par Kumo. Ce village li avait semblé regorger de sagesse et de traditions. Mais la réalité était tout autre ... Voilà plutôt le genre d'homme qui avait acheté son frère. Le genre d'homme qui prenait les uzumakis pour du bétail.
La rouquine s'arrêta. Elle se trouvait face à la mer, les pieds dans le sable. L'immense quantité d'eau la calma. Après l'avoir fixé pendant un instant, la jeune femme s'assit dans le sable et ramena ses genoux contre elle. Elle perçu alors le bruit des pas timide de ce qui devait être Qazea.



Sa voix sonnait comme un reproche alors que ce n'était pas son intention. Voulant rattraper ses paroles, elle lui fit signe qu'il pouvait s'assoir avec elle. Qazea était un coéquipier en or et elle l'avait surement blessé ou choqué par ses paroles. Elle n'avait aucune idée de comment elle pouvait rattraper le coup...

Je pestais au fond de moi de mon impuissance. J'aurai tant voulu alller de suite réconforter ma camarade ! Je savais néanmoins que c'était impossible tant qu'elle était énervée à ce point là et ne faisais que la suivre. Je la voyais errer sans aucun but, le visage colérique. Je me posais également nombres de questions. Kazami était ma camarade et je ne la remettrais jamais en question, mais sa réplique sur un démon me perturbait. Cachait-elle elle aussi quelque chose en elle ? Nous nous arrêtions au bout d'une vingtaine de minutes. La rousse se trouvait dorénavent face à la mer, les pieds dans le sable. Je détestais la sensation d'avoir le doux sable fin coincé entre mes orteils. Elle fixa quelques instants l'eau avant de s'asseoir, collant ses genous contre son monton. Elle cria qu'elle savais que j'étais là. Je fus surpris, ne m'étant même pas rendu compte qu'elle m'avait remarqué.

Sa voix sonnait comme un reproche si terrible à mes oreilles. Elle devait pourtant savoir que j'étais là pour elle et que mon but n'aurai jamais été de la blessée… Elle me fit néanmoins signe comme quoi je pouvais venir à ses côtés. J’ôtais mes sandales et la rejoignit. La seule chose que je détestais encore plus que d'avoir le sable dans les pieds étaient d'avoir du sable dans mes chaussures. Je m'assis et pris une position similaire à la sienne, me taisant pendant quelques instants. J'hésitais sur le moyen de la réconforter et optais pour ce que je faisais avec ma petite sœur : la bercer contre ma poitrine. Je ne savais pas si elle le prendrait bien ou pas, mais cet acte détendait immédiatement ma sœur. Si cela pouvait la soulagée, j'étais prêt à essayer. J’attrapais donc sa tête délicatement et tentais de la poser sur mon torse, espérant qu'elle ne se dégage pas puis lui chuchotais des excuses à l'oreille.

Qazea mis du temps à venir s'assoir. Finalement, lorsqu'il fut là, elle se sentit déjà mieux. Puis, à sa grande surprise, il la pris dans ses bras. Ne sachant d'abord pas quoi faire, puis se sentant bien contre lui, elle ne le repoussa pas. Ses paroles, crues, donnait lui envie de rire.

Tout les deux sur la plage, il semblait hors du temps. La pénombre commençait à les envelopper, tandis que les bruits de la mer les berçaient. Kazami, serrée contre Qazea, ne voulait pas se relever. Elle avait encore bien trop de haine pour arriver à se lever avec un tel poids.



Une de ses mains vint alors se poser sur celle de Qazea et la pris doucement. Kazami ferma les yeux, au bord des larmes.

J'avais décidé d'attendre plusieurs instants avant de venir la rejoindre sur le doux sable de la plage. J'avais vraiment hésité l'attitude avec laquelle je devais la réconforter, et j'avais opté pour la douceur. Après tout, ma gentille camarade au tempérament de flamme avait besoin ponctuellement d'avoir une présence plus modérée et tout aussi gentille que la sienne. Chose qu'elle ne trouverait pas avec l'Hokage, l'homme avec qui elle passait le plus de temps. Je sentis les muscles de ma camarade se relâcher à peine fus-je posé à côté d'elle. Lorsque je la pris dans mes bras, elle ne sut dabord plus quoi faire et opta pour rester dedans.

Bien qu'elle était tantôt légèrement hargneuse, elle c'était laisser faire et je gardais sa tête sur mon torse en me berçant légèrement. Il n'y avait rien qui détendait plus ma petite sœur que ça. Le temps passa rapidement et aucune paroles ne furent prononcées. Notre présence mutuelle servait à nous apaiser tandis que la noirceur de la nuit commençait à nous envelopper. Je l'entendis me murmurer un remerciement tendre et affectueux puis l'une de ses mains vint se poser sur la mienne. Ma camarade ferma les yeux et me dit qu'elle haissait ls Kumojins. Je ne savais que dire et que faire au risque de m'attirer de nouveau ses foudres et décidai de juste la rassurée.



Je lui déposais un baiser sur le front avant de la regarder avec un large sourire sincère.