Kuguu partit, l'homme désirant intégrer Ruto pénétra dans la pièce. Il était exactement comme décrit par la femme. Cheveux ébènes, [les] yeux émeraudes, les traits fin, presque gracieux, et un air efféminé qui attirait le regard. Un étrange homme avec une requête ordinaire pour une unité peu convenable.
Tandis que l'homme parlait de lui, de sa requête et de sa motivation, Gekido retira son haut, humide de sueur. Torse nu, abdominaux apparent, il cherchait à savoir, implicitement, si l'apprence de l'homme allait avec ses préférences sexuelles. Non pas que Gekido était homme à se laissé tenter par ce genre de distraction mais il aimait savoir à qui il avait à faire.
Et, il ne voulait pas d'un garde ramassant les savonnettes dans les douches de sa prison.
Lorsque l'homme eut enfin fini de parler, Gekido se mit à son tour à parler. Une voix posé, roque, puissante mais agréable à écouter.
« Ne me remercie pas, Len, c'est à Kuguu que tu te dois d'être ici, non pas à moi. C'est elle qui dispose de mon emploie du temps lorsque je ne suis pas à l'extérieur de ce bâtiment. »
Oui, Gekido avait beau être le meneur de ce village, il ne contrôlait pas son emploie du temps. Il laissait ce plaisir, ce luxe, à celle qui était sa secrétaire. Après tout, elle avait tout le loisir de se pencher sur cela.
« Malheureusement, la traque des déserteurs n'est qu'une partie du travail de la section Ruto. En es-tu bien conscient ? Ruto n'est pas réellement une section dans laquelle la vie est facile tu sais .. »
Il ne souhaitait guère effrayer son interlocuteur, juste le mettre face à la vérité. Ruto était une section où le travail était présent, constant et, souvent, éprouvant. Tant physiquement que psychologiquement...