« Tu es jeune, insouciant, idéaliste mais également bien sot. »
Les paroles de l'Hokage se mirent à résonner dans toute la pièce, pourtant l'homme aux cheveux rouge n'avait pas crié. Il avait seulement haussé le ton afin de bien se faire entendre de celui qui se nommait Takeo et qui se trouvait au niveau de la porte de la pièce. Gekido ne voulait pas se répéter, il avait même horreur de ça, et c'était là la raison de son haussement de ton.
Lorsque l'écho engendré par ses mots se tus, il se mit à marcher vers Takeo d'un pas calme et lent tout en parlant de la même façon
« Tout comme un enfant à besoin d'un père et d'une mère pour voir le jour et grandir en ne manquant de rien, un Clan à besoin d'un Chef pour naître, grandir et s'épanouir. Sans Chef, un Clan es voué à l'auto-destruction. A un suicide programmé après une longue période de chaos. Et ses membres seront voué à tous mourir dans d'horrible circonstance. »
Ces paroles, Gekido les avaient emprunté à son père. C'était ainsi que cet homme lui avait présenté son rôle, comme celui d'un père guidant des enfants immatures et irresponsable.
Certains hommes sont fait pour suivre et d'autres pour être suivies, disait-il à Gekido lors de leurs longue séance d'entrainement. A présent, Gekido était devenu un Leader dans son Clan mais également pour son Village. Et de nombreuses personnes se devaient de le suivre.
Et il se devait être à la hauteur.
« Maintenant ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis. Et n'essaye pas d'interpréter mes propos car tu t'y brûlerais les ailes. Je ne souhaite pas la disparition de ton Clan, tout comme j'espère voir Konoha grandir et s'épanouir tel un arbre beau et fort. »
Intérieurement, Gekido savait qu'il mentait. Certes, il ne voulait pas être le responsable de la disparition de ce clan mais si celui-ci devait disparaître seul, sans l'intervention de quiconque, l'actuel chef de clan Uzumaki n'irait pas pleurer ceux responsable de la mort de son père.
« Et ne t'excuse pas au nom des Chikara, tu n'es pas en mesure de le faire. Et d'ailleurs, t'es excuses ne ramènerons pas les morts à la vie. Ce qui est fait est fait et rien ne pourra le changer. »