L'amour vache, épisode deux

Ses yeux bleus ne cessaient de se poser ici et là sur les murs du bâtiment pendant que ses pas le portaient sans broncher jusqu'à la porte. La porte. Celle qui scelle votre journée, votre destin, votre vie. Celle qui garde enfermé un être épique, un héros pour le village de Konoha ! Celle qui, chaque jour, est souillée par les allers et venues d'un imposteur qui tente de s'approprier le village entier au nez et à la barbe du clan Chikara. Nakatsu l'avaitcompris. 
Mais il n'était pas là pour hurler au complot. Non, aujourd'hui, il était une victime. Un genin du clan Uzumaki avait attenté à sa vie et allait devoir répondre de ces actes devant l'autorité suprême deKonoha ou le rouquin qui s'y croit. Bon, de toute façon, il ne pouvait pas choisir qui serait le bourreau alors...

Accompagnés par deux shinobis, le Chikara et l'Uzumakimarchaient à une distance convenable l'un de l'autre non seulement parce qu'il ne s'aimait pas, mais aussi parce que ce rouquin était un dangereux psychopathe qui mériterait l'isoloir pour les trois prochaines décennies. Oui, décennies. 
Enfin arrivés devant la porte, tout le monde sembla se figercomme des statues de pierre ensorcelées. Nakatsu priait intérieurement que ce soit l'Hokage Chikara qui soit là, l'Uzumaki devait probablement faire l'inverse. Après quelques petites secondes qui parurent interminables, un membre de l'escorte tapa sur la porte en bois avec vigueur. Faut dire qu'elle était maousse, pour un bout de bois. Le bruit résonna dans le couloir et fut rapidement suivi par une invitation à entrer des plus officielles. 
Un mouvement de poignée plus tard, la porte s'ouvrit sur un bureau éclairé par les rayons du soleil. Ici et là étaient entreposés parchemins et rouleaux importants. Face à eux, un bureau en bois massif où trônait derrière lui l'un des deux leaders de Konoha.




Le regard de l'interlocuteur se posa sur Nakatsu, comme pour lui demander son nom.



Sa voix à lui était placide, sereine, élégante. Ou du moins, c'est l'impression qu'il voulait donner. Au fond de lui bouillonnait un savoureux mélange de différents sentiments ardents.

Ca faisait longtemps que ma personne était traînée tout à travers Konoha comme le criminel que je n'étais pas, pourtant ils avaient osé me déshonorer ainsi, je me sentais si petit, si honteux à un point si imposant que j'aurais sûrement pu en mourir. Les rues étaient longues et le regard des personnes très pesant. J'entendais souvent leur voix dire "Mais qu'à-t-il fait ?", "Encore un voyou" ou encore "Comment ont-ils pu donner le diplôme de Genin à un clochard comme lui ?!". Je les haïssais tous, je leur crachais tous au visage le pire des acides que je pouvais imaginer à toutes ces langues de serpents.

J'étais jeune, j'étais influençable et cette expérience me marqua, pour un jeune homme de cet âge une telle humiliation ne peut qu'être synonyme d'un futur traumatisme. Pourtant malgré tout la vie continuait et les erreurs étaient humaines. Mais vous savez ce qui est le pire, c'est que malgré que l'erreur est humaine et malgré qu'on sache que nous sommes en tord nous ne réalisons que longtemps après que nos actions n'étaient sûrement pas justifié et que nous étions vraiment bloqué dans notre illusion.

C'est ainsi que continua la visite, nous traversions alors le grand palais des Hokages alors qu'ils me jetèrent sur le sol comme un chien et commencèrent à présenter les faits au Hokage-sama. Je savais qu'ils n'allaient pas tarder à se tourner vers moi pour entendre ma version des faits, mais je n'avais rien à ajouté, alors la tête baissée je me tus simplement, regardant le sol afin de me sentir mieux :



Malheureusement rien n'y fit et quelques secondes passèrent, j'attendais toujours la réponse du grand Hokage qui devrait choisir de ma sentence, mais malgré tout je continuais à penser à tout ce que j'aurais pu accomplir dans ce village et tout ce que je regretterais dans ce village sans penser aux chances que j'avais aussi de pouvoir rester dans le village.

Mais ainsi soit-il, mon destin reposait entre les mains de ces deux personnes que l'on appelait Hokage. Deviendrais-je un para de la société ? Serais-je enfermé avec tout ces violeurs et meurtriers ? Ou serais-je gracié et pourrais-je retourner à mes occupations ? Ou pire que tout, serais-je destitué de mon rôle de ninja de Konoha ?

Illuminant la pièce dans laquelle je me trouvais, l'astre solaire était déjà haut dans le ciel. J'avais une envie folle de sortir de mon bureau afin de prendre un bain de soleil et de me détendre, cependant, je ne le pouvais. J'étais occupé à lire un document important sur la politique étrangère de ce village, ou plus exactement, sur la possibilité d'envoyer des émissaires dans les différents pays voisins afin de mieux connaitre ceux qui nous entouraient.
Mais, alors que je m'apprêtais à lire les détails sur un clan qui avait exterminé la population d'un village avant de s'y installer, quelqu'un frappa à la porte. Cette personne, contrairement à celle qui avait défilé dans mon bureau la veille, avait compris l'utilité de ce système de fermeture. Alors, après avoir rangé le manuscrit, je fis entrer la personne qui souhaitait enter. Ou plus exactement les personnes.
En effet, ce fut presque un cortège qui pénétra dans mon bureau. Quatre hommes, dont un que j'avais déjà vu la veille, prirent place face à moi. Et, après un rapide salut, l'un d'eux m'expliqua la raison de la présence de ce groupe ici. Et, je fus littéralement choqué lorsqu'il m'en fit -enfin- part.

Une tentative de meurtre. Ce garçon, que j'avais sermonné la veille, avait tenté d'assassiner un membre de ce village. Certes, il s'agissait d'un membre du Clan Chikara et, dans le passé nos clans étaient ennemis, mais cela appartenait désormais au passé. Je comprenais que l'on puisse avoir de la rancœur, du ressentiment, à leur égard mais je ne pensais pas qu'un passage à l'acte était possible. Surtout pas par un membre de mon Clan. Alors, me levant de mon bureau et me dirigeant vers celui que l'on me présentais comme coupable, je dis



Je me tourna à présent vers celui qui avait subit l'agression. Celui qui avait échappé de peu à la mort. Et, bien que cela m'amusa presque de constater qu'un Genin Uzumaki avait faillit réussir à tuer un Chuunin Chikara, je ne fis pas part de cette réflexion, mais je lui demanda:



Puis avant que le Chuunin ne parle, je m'adressa à Jin avec fermeté:

La crinière du Kage Uzumaki flamboyait sous les effets du soleil.Nakatsu aurait largement préféré voir un Chikara à ce poste, là, tout de suite. Et même de manière générale, d'ailleurs. Un village n'a pas besoin de deux leaders. Et encore moins d'une espèce de hippie pacifiste, une loque rousse.
Contrairement à ce qu'il avait espéré, Gekido Uzumaki semblait prendre cette affaire avec un calme des plus rageants. On parlait d'un cas grave là, pas d'un vol de sucette. La mâchoire du Chikara se resserra sur elle-même, creusant ses joues. C'était une façon comme une autre de rester concentré de façon subtile sur les émotions à faire paraître.
Après une vague menace à l'encontre du fautif, le dirigeant du village se tourna vers notre blond et lui demanda de lui expliquer les faits et donner son avis sur ce qu'il devait lui faire subir comme punition.
Cette question ne devrait même pas être posée ! Une mort lente et douloureuse, voilà ce que méritait ce mioche pour avoir essayé de trahir un allié. Bien sur, ce dernier mot n'était que faux-semblant pour Nakatsu qui considérait les Uzumaki comme des raclures mais pour le coup, accentuer le côté partenariat pourrait influencer un peu plus la situation à son avantage. Affichant son masque le plus sérieux, il déclara.



En un sens, il n'avait nullement menti. Il avait bien choisi ses mots pour paraître totalement innocent et personne ne pourrait trouver à redire à ces propos. Et son numéro était loin d'être terminé.




Il avait déclaré cela avec un calme royal mais pourtant, intérieurement, il jubilait. Il jubilait à l'idée de voir ce sale rat roux souffrir.

J'étais encore perdu, ma tête continuait de penser encore et encore à des questions dont les réponses ne pouvaient être encore données, c'était encore et toujours le même discours, pourquoi ai-je fait ça ? Qui était-ce si ce n'est pas moi ? Suis-je fou ? Bref encore et encore des questions qui se bousculaient dans mon esprit et l'embrouillait à un tel point que le monde réel ne me paraissait qu'illusoire.

J'avais fait quelque chose de grave et on me demandait punition pour ça, l'Hokage venait de me demander à réfléchir sur ma punition, mais malheureusement mes pensées ne s'orientaient pas sur une quelconque idée qui me plaisait particulièrement. D'un air désemparé j'écoutais les paroles de ce salaud de Chikara qui déblatérait des conneries par paquet de douze. Pourtant il ne mentait pas, il tournait les choses en sa faveur, mais bon ce n'était pas comme si j'étais en état de trouver quelque chose à répondre à son discours si parfait, si polit.

Vint alors à mon tour de parler et malgré toutes les attentes qu'on avait peut-être à mon égard de justifier mes actes je ne fis que répondre :



Mon visage était pâle, mon esprit totalement embrumé mais mon éducation elle n'avait pas faillit, j'étais un ninja, on m'avait éduqué pour être un shinobi, on avait tout fait pour que je devienne un bon shinobi, un bon assassin de Konoha, si on m'enlevait ceci je n'avais plus rien, on ne m'avait jamais éduqué à autre chose.

Ainsi la réponse de l'Hokage choisirait de mon destin et la dernière chose que je pouvais faire était attendre et ne pas paraître trop pitoyable.

Ce fut d'abord à la victime de l’agression de s'exprimé. Écoutant attentivement les explications du Chuunin sur le déroulement de cette tentative d'assassinat, je pris conscience que chacune de ses paroles semblaient être pesées, mesurées, polies. En apparence, il n'avait pas dit un mot plus haut que l'autre. Mais, certains mots semblaient sonner faux alors que d'autres étaient tranchant comme des rasoirs. Ce jeune garçon était un très bon orateur, il fallait être sourd pour ne pas le remarqué. Cependant, il faisait, ça et là, quelques erreurs qui me renseignait sur sa nature profonde. Et sur ces ressentiments. Notamment à l'égard de mon Clan. Et, il ne me fallut guère peu de temps pour comprendre que l'essence même de cette agression, de cette tentative de meurtre, était l'appartenance à un clan différent. Ainsi, c'était cette vieille rancune, cette rancœur que bon nombres de personnes avaient gardé en leur sein, qui était responsable de cette acte immonde. C'était cette mésentente qui les avaient empêché de se voir comme ils étaient: deux ninja de Konoha.
Evidemment, comme je m'y était attendu, le Chuunin demandais de faire un exemple de ce Genin. Et, bien que les raisons qu'il évoquait semblait pur, je sentais qu'il avait une arrière pensée à l'évocation d'un châtiment corporel. Mais, pour des raisons évidente, je me devais d'aller dans son sens.

Ce fut ensuite au Genin, responsable de l'agression, de parler. Et, contre toute attente de sa part, il ne broncha pas. Il plaidait coupable. Je l'avais imaginé gesticulant de toute part, criant au scandale et demandant une grâce. Mais rien de tel ne sorti de sa bouche. Il semblait abasourdi par ses propres actes, plein de remord. Presque blasé.

Puisque tout le monde avait parlé, c'était à moi de conclure. Je devais rentre mon verdict.

Le Kage avait parlé. Le verdict était posé, le châtiment désigné. Et quel châtiment ! Digne d'un Uzumaki, digne d'un faible. Nakatsu n'en pouvait plus. Comment pouvait-on être si laxiste ?! Obliger un presque meurtrier à dormir dans la prison, quelle punition cruelle et barbare. Nakatsu avait un goût amer en bouche, un goût de défaite, de déception, de dégoût. Et ce mioche qui avait fait son pauvre repenti, il était persuadé que ce n'était qu'une ruse mesquine pour alléger la sentence ! Vous parlez d'une punition, d'un juge, d'un clan de combattants ! Une tribu de poules pondeuses, oui. Une seule porte de sortie était acceptable : redorer le blason du clan Chikara par un affrontement à la loyale et faire payer le prix fort à ce minus. Il ne pouvait pas accepter une peine si facile, c'était un véritable affront. Immobile, le Chikara laissa un temps s'écouler avant de finalement donner sa réponse.




Droit et fier comme à son habitude, Nakatsu se dirigea vers la porte d'un pas vif qui trahissait ses sentiments. Il posa son regard méprisant sur le garçon comme pour s'assurer de ne jamais oublier son allure.



Le « je te ferais bouffer ta lame. » qui suivi ne fut guère plus qu'un murmure malveillant qui s'était faufilé entre les dents du Shinobi alors que celui-ci passa la porte du bureau et disparut de la vue des autres. Son regard semblait hanté par une aura malfaisante nourrie par la haine qu'il éprouvait pour ses rouquins.

La décision de l'Hokage avait été prise, ça y est je savais ce qui m'attendais, tout ce que je ne souhaitais pas, la seule chose qui me restait était une chose, le combat, pour moi être mis à pied était la pire des solutions, il me fallait donc combattre pour remporter le droit de m'en tirer sans trop de restrictions. Mes pensées devenaient claires, lorsqu'il s'agissait d'organiser un combat tout à coup mes pensées devenaient logiques et organisées. Je savais comment remporter la victoire.

Je n'étais qu'un Genin mais comme dans tout les domaines ce n'est pas un simple titre honorifique qui ferait de moi un ninja plus faible que mon supérieur ! Je me battrais qu'importe les sacrifices si je perd, je me battrais.

Toute ma vie on m'avait entraîné à être le parfait assassin, à ne pas faire de bruit, à trancher, lacérer et tuer son ennemi d'un simple coup. A ne pas faire de raffut, à avoir des pas si léger que le silence en paraîtrait bruyant. Bref que de choses qui pourraient servir le village et trouver un sens à ma vie. C'est tout ce qui me restait et je n'hésiterais pas à me battre, même si loyalement face à n'importe quel adversaire, même contre ma chaire.

Mes armes étaient prêtes, j'attendais de savoir quand le combat serait annoncé, s'il serait équitable ou y aurait-il un handicap pour ma personne, tout les moyens sont bons pour les Chikaras de gagner ! En tout cas tout cela s'annoncer aller en ma faveur et tout semblait se dessiner autour de ce combat, il promettait beaucoup.



Dis-je d'une mine si déterminée que je semblais être un nouvel homme. En tout cas l'Hokage m'avait donné une chance. Etait-ce dû à mon nom de famille ? A mon jeune âge ? Ou encore avait-il lu dans le jeu de ce Chikara puéril ? Il y avait des millions de raisons à son choix mais la vraie question est : qui pensait-il avantager avec ces paroles ? Était-ce quelque chose qui m'était destiné ou qui était destiné à accomplir les rêves les plus sordides de ce sadique ?

En tout cas tout sera révéler à l'issu de ce combat.

Rendre un jugement n'était pas chose facile lorsque l'on avait pas assisté à la scène. Il fallait se fier aux dire que l'on nous rapportait et juger en fonction de cela. Il fallait également rester impartial. Cependant, cela n'était guère facile, surtout lorsque le mises en cause était un jeune Genin de Konoha, membre du clan Uzumaki. Et, bien que j'avais rendu mon jugement en toute impartialité et sans tenir compte de l'age ou de l'appartenance clanique de l'individu, comme l'exigeait mon rang, j'avais délibérément laissé une porte de sortie aux deux protagonistes afin qu'aucun d'eux ne puisse se sentir lésé dans cette affaire. Et, bizarrement, j'avais senti que ce combat allait se déroulé avant même que ma phrase fut complètement terminé.

Nakatsu ne semblait guère porté le clan Uzumaki dans son cœur. Je l'avais compris alors qu'il avait annoncé avoir "eu l'ordre de travailler avec un Uzumaki". Certes, ce n'était qu'une seul phrase, exprimé d'un ton plus ou moins dédaigneux, mais, elle semblait être représentative de ce que pensait ce garçon. Et, je savait qu'il ne laisserait pas passé une telle occasion de se faire plaisir. Après tout, grâce à ce combat, il était autorisé à frapper un Uzumaki en toute légalité et lui infligé la punition qu'il jugeait nécessaire. Ainsi, lorsqu'il annonça qu'il était partant pour faire ce combat, j'eus du mal à cacher mon sourire.

Jin était également partant pour ce combat. Et cela ne m'étonna guère. Il était impétueux, sûre de lui et prêt à tout pour rester ninja. Cette solution du combat était, pour lui, une manière de montrer aux autres de quoi il était réellement capable. Il voulait, sans doute, prouver aux Ninja de Konoha qu'il était puissant et que son Clan l'était également. Cependant, je me mis à penser qu'il avait peu être envie, secrètement, de faire couler le sang de ce jeune Chuunin. Qu'il avait peut être cette soif de vengeance encré en lui. Et, je me devais de m'en assurer avant que ce combat ne commence. Autant, j'étais persuadé que Nakatsu saurait s'arrêter à temps, puisque à son sens une mort lors d'un combat aurait été trop d'honneur fait à ce jeune Genin qui l'avait ridiculisé en pleine rue , autant je n'étais pas persuadé que Jin était capable de s'arrêter à temps.



Je regardais à présent le jeune Genin. Et, bien que ce fut imperceptible, mon regard envers lui changea. Hier encore, il était à la même place. Celle d'accusé. Et, comme si cela ne suffisait pas, il avait franchis une nouvelle ligne aujourd'hui. Une nouvelle limite. Passant du vol à la tentative de meurtre. J'espérant, au plus profond de moi que le Chuunin allait partir rapidement. J'avais un compte à régler avec le Genin. Et, celui-ci était quasi personnelle.



Je m'étais exprimé sans la colère qui me rongeais. Sans la rage que j'éprouvais en voyant cette énergumène devant moi. Cependant, cette dernière n'était pas loin de déborder. Evidemment ce rapport n'était autre qu'un prétexte. Je voulais m'assurer qu'il ne commettrait aucune bêtise au court de ce duel.

Le vieil homme me gardait dans le bâtiment du Kage, son visage semblait attendre quelque chose de moi, mais que pouvait-il bien attendre de quelqu'un qui avait décidé de ne pas donner sa version des faits. En tout cas il voulait rester seul avec moi dans ce bureau, c'était un peu bizarre dit comme ça.

En tout cas j'étais là et j'attendais quelques secondes avant de prendre la parole et donner mon rapport, même si je me doutais qu'il n'aurait pas grand chose de concluant à se mettre sous la dent vu que tout ceci s'était passé de façon très ennuyeuse, j'avais pris un grattoir, du savon et avait frotté les doux caleçons de mes camarades toute la nuit, j'avais d'ailleurs trouver un réconfort en observant parfois des caleçons sans trace de pneu, car ceci me donnaient du fil à retordre et m'avaient fait vomir mon dîner.



Ma voix était redevenue à peu près compréhensible et mes larmes avaient séchées, pourtant je restais hésitant malgré mes paroles qui pouvaient paraître totalement froide, mais ceci était sûrement dû au fait que j'essayais de cacher le fait qu'au fond de moi j'étais toujours complètement perturbé par mon absence d'il y a quelques heures.



Dis-je afin de m'enfuir le plus vite possible de cette salle qui ne faisait que me rappeler la ligne que je tenta de franchir et le visage du Chikara lorsque mon couteau tentait de transpercer sa poitrine. J'attendais l'approbation de mon Hokage afin de sortir de la salle car seul lui pouvait me permettre de fuir loin de mes ténèbres, loin de mes chimères.

Alors que la porte se refermait derrière Nakatsu, qui devait déjà songer à son combat contre Jin, mon regard se posa sur le jeune Uzumaki. Mon regard flamboyait d'une rage nouvelle envers le Genin qui ne semblait pas comprendre la réel raison de sa présence en ces lieux, seul. Ce que je ressentais vers lui était bien plus que de la colère, c'était bel et bien de rage. Un désir ardant et brûlant de lui faire mal afin qu'il comprenne la réel porté de ses actes. Cet enfant avait faillit déclencher, à lui seul, une nouvelle guerre civil entre les membre des Clans Uzumaki et Chikara. Il avait semer les graines de la discordes entre les membres d'anciens clans rivaux. Il avait ravivé les flammes de la colère et de la haine. Il avait presque réussi à remettre en cause, à lui seul, la fin de cette guerre civil. Et, à l'heure où nous devions nous serrer les coudes afin de retrouver la gloire passé du Village de la Feuille, il avait réussi à créer un conflit qui pourrait nous diviser tous.

Un enfant irréfléchi. Un acte irrationnel. D'ancienne tension. Il n'en fallait guère plus pour voir la situation dégénérer.

Jin me faisait son rapport sur sa punition de la veille, sans remarquer que je m'étais rapprocher de lui. Sans remarquer que je n'écoutais qu'à moitié son récit. Et, alors qu'il me demandait à sortir, je mis ma main sur son épaule et, resserrant fermement mon étreinte sur celle-ci, je lui dis, avec un voix chargé de rage et de colère:

Alors que je venais de finir mon rapport ce vieux Hokage se rapprocha de moi et vint étreindre mon épaule d'une force que je ressentais comme une menace. Mais j'étais un jeune Genin face à un Hokage de renommé, comment pourrais-je gagner un combat face à ce type, aucune chance. En tout cas voilà que maintenant il me faisait un discours sur les proportions de mon acte. Mais qu'est-ce que j'en avais réellement à foutre ?! N'avait-il jamais pensé aux personnes qui avaient été éduqué pour participer à cette guerre, afin de tuer du Chikara. N'avait-il jamais penser que certains père Uzumaki's préparaient une enfance soldat, prête à tuer du Chikara à la demi-douzaine ?! Et n'avait-il pas pensé que la fin de cette guerre signifiait aussi la fin du but de l'existence de ces enfants ?!

C'était un idiot, il était assit sur son trône d'où il regardait d'un regard de pauvre ignorant son village qu'il croyait connaître. Mais connaissait-il les rues sombres, les assassinats qui s'y déroulaient, connaissait-il réellement le côté sombre de Konoha, sa face cachée ?! Moi je l'avais vue, j'y avais été confronté chaque jour de ma vie, mon père m'avait éduqué afin de tuer du Chikara ce que je ne pus jamais accomplir, ma vie n'avait maintenant plus aucun sens, je choisissais de devenir ninja pour trouver un sens à ma vie, mais méritais-je vraiment d'être pareillement insulté ?!

Oui mes vêtements n'étaient pas propres, oui mon hygiène n'était pas irréprochable, oui je portais des bandages afin de cacher les cicatrices que m'avaient infligé mon père. Mais qui était-il vraiment ce pauvre Hokage pour juger une personne, il n'était personne ! Je haïssais cette paix, je haïssais Konoha et ses habitants, je haïssais tout. Pourtant lorsque ce fut à moi de répondre j'enferma la plus part de mes sentiments et simplement en détournant le regard je répondis :



Je me leva et sans demander la permission je sortis de ce bureau et claqua la porte en sortant enragé par ces accusations posées par un ignorant !