Les minutes passèrent. Ma droiture ne pouvait qu'imposer une certaine forme de respect. Bien évidemment, je reste relativement calme malgré ma hâte. Voir Masashi est un nouveau souffle. Au fond, il me fait sûrement venir pour ça. Il doit connaître les résultats. Ou bien, il souhaite simplement examiner la véracité des propos de mes médecins. Il est vrai que la technicité se fait rare et que les incompétents sont de plus en plus nombreux.
Suite à une bonne poignée de secondes dans un long silence, nous arrivâmes face à ce bâtiment encré dans la roche. Les escaliers sont nombreux et les gardes semblent observer les différentes figures avec sévérité. Bien évidemment, on peut voir ça comme l'apologie de la paranoïa mais, ce n'est pas aussi simple. Kumo n'est plus un simple pays, c'est un empire. Les opposants sont de plus en plus nombreux. Bien évidemment, les enfants de Masashi peuvent le remplacer mais, ils sont encore bien jeunes.
En y réfléchissant, il est normal de dire qu'un homme ne souhaite pas décéder, qu'importe les moyens. Avec toujours une certaine prestance, je pris l'initiative de monter les marches. J'aurais pu exiger l'aide des porteurs mais, l'effort est un fait apprécié des Hattori.
« Tu ne dois jamais dire non à la difficulté. Tu n'es inférieure à personne mais, tu ne dois pas non plus te sentir supérieure. Encore une fois, il faut savoir peser. »
Dans ma main gauche, un petit sac de tissus m'accompagnait. Les gardes connaissent mon visage, ils savent qu'une seule personne nous interrogera. Une fois au sommet, un homme chauve fit ce qu'il avait à faire ; quelques questions et il nous donna l'autorisation de passer.
«
Nous y sommes presque. Alors... »
Je fis signe à la demoiselle d'attendre pour ensuite disparaître dans une petite salle et revenir quelques minutes après. Masashi décrit mon visage comme plus humain ainsi, sans la moindre once de maquillage. Inutile d'en dire plus, un simple sourire décrira la raison à la jeune demoiselle. Suite à cela, je frappa sur une porte assez proche.
Les couloirs sont vides. Notre souveraineté n'est pas d'humeur à converser avec les pelliculeux ou les énervés de passage... Tant mieux, ils sont ennuyeux à souhait.