Je devais préparer le meilleur plat possible pour la femme que je servait. Elle qui, dans mes souvenirs, avec toujours eut un palet fin et délicat, se devait d'être impressionner par mes talents de cuisinier. C'était bien en cela que je souhaitait me distinguer. Grâce à ma cuisine. Je voulais que l'on me respect pour cela. Et, secrètement, que l'on m'adire pour elle. Alors, dans la cuisine moderne de cette somptueuse demeure familial, je faisait tout mon possible pour être le meilleur. Maniant le couteau avec dextérité et précision, je coupais les légumes, épluchais les fruits, et tranchait le poisson.
Pris dans mon élan, je ne me rendis pas compte que la jeune femme que servait avait descendu les escaliers et m'avait rejoint dans la cuisine. Camouflé par les petits crépitements produits par la poêle dans laquelle se trouvait un filet de poisson blanc et ses petits légumes, je fut -une nouvelle fois- totalement surpris par ma "propriétaire".
Collé à moi, je pouvait sentir sa poitrine s'écraser contre mon dos avec douceur et ses mains se poser contre mon torse. Et, alors que sa bouche ne fit que frôler mon oreille gauche, j'eus un frisson à faire se lever un mort. Et, d'un ton suave et enjôleur, elle se mit à me murmurer de doux mot à l'oreille. Je ne savais que penser de ce qu'elle m'avouait à demi-mot. Était-elle sérieuse. Souhaitait-elle vraiment changer mon statu. Moi qui n'avait vécu qu'à Kumo, qui n'avait connu que les traitements de geôlier sadique, allais-je enfin être libéré de mes chaînes invisibles ? Allais-je vraiment pouvoir être un vrai homme dans ce monde ingrat ? En un instant, tout bascula. Je me pris à espérer une vie sans chaîne, sans contrainte.. sans maître à servir.
Soudain, et tendit qu'elle glissait ses doigts froid sur mon torse brûlant, elle termina en me disant de la rejoindre -avec le repas- dans les jardins de la propriété. Cependant, elle ne sembla pas bouger. Toujours collé à moi, elle commença même à jouer avec la peau nue de mon torse.
Quel étrange femme... Néanmoins, j'avais un repas à terminé...
« Dame Kazuna, j'apprécie grandement vos caresses et vos propositions mais, ainsi collé, il m'est extrêmement difficile de me mouvoir avec aisance. Et, si je souhaite terminé ce repas, je vais être amené à bouger. Beaucoup. »
Une fois de plus, j'avais tenté de garder mon calme mais rien n'était plus difficile que de résister à l'appel des Sirènes. Je pouvais sentir mon cœur battre la chamade et mon corps se raidir à chacune de ses caresses.
Cette femme était belle...