Je venais d'avouer à ma maîtresse ma faible volonté et un total manque de confiance en moi et mes capacités en combat. Cependant, cela pouvait se comprendre. Contrairement à ma maîtresse, je n'avait jamais reçu d'entrainement au combat et je ne descendais -sans doute- pas d'un clan aussi fort que les Hattori. Je connaissais d'ailleurs rien de mon clan et de leurs jutsu.
Une entrevue avec ma mère ne serait sans doute pas de trop.
Tandis que je réfléchissait à mon avenir en temps que Garde du Corps de Dame Kazuna, je fis disparaître mon sceau au sol ainsi que ma bulle de protection. Je n'avais plus d'atout dans ma manche et le combat était, je le pensais, terminé pour le moment. Ainsi libéré de mon entrave, Kazuna commença à marcher vers moi. Elle ne semblait guère en colère contre moi et commença même à ma parler de me faire un cadeau. N'
être qu'à elle. Être seulement et uniquement à elle. Terminé les tâches ingrates que ces paires pourraient me faire faire, terminé les massages de la vieille maîtresse de maison. Je n'étais plus qu'à elle et, j'en étais bien heureux.
Arrivé à ma hauteur, ma vraie et unique maîtresse s'approcha de moi et sans aucun mot d'introduction ni détour s’embarra de mes lèvres avec les siennes. Je n'avais jamais été embrassé, autrement que sur les joues et ma mère. C'était la première fois qu'une autre femme daignait m'embrasser. C'était la première fois que l'on m'embrassait autre par que sur la joue. C'était la première fois que mon cœur s'emballait autant pour un baiser. Je n'avais plus aucun contrôle. Ni sur la situation, ni sur mon corps.
Durant deux minutes, un millier d'images -plus ou moins agréables- défilèrent dans ma tête. Mon esprit tentait d'imaginer les suites de cette conversation plutôt anomale et fantasmagorique. J'entendais mon cœur battre la chamade, je sentais l’extrémité de mes doigts trembler, mes doigts de pieds se crispèrent tandis que mes yeux se fermèrent progressivement.
Était-ce le début d'une douce romance ?
Brutalement lâché, je faillit tomber à terre. dans ce jardin que j'avais totalement oublié durant les deux dernières minutes. Cependant, ce retour à la réalité était que plus dur. En effet, ce baiser n'était qu'un face de ma nouvelle -et unique- maîtresse destiné à m'enseigné de toujours me méfier de tout le monde -même d'elle. Ainsi -et sans que je m'en rende compte- elle avait réussi à m'empoissonner.
« Je .. Je vais de ce pas m'allonger dans le salon, ma dame. »
Déboutonnant les trois premiers boutons de ma chemise grise, je partit en direction de la maison. Doucement, je sentais les premiers effet arriver. Je titubais alors que je n'avais rien bu et ma tête commençait à tourner. Il fallait vite que j'arrive au salon. Je ne savais quels autres effet ce poison pouvait avoir. Arrivé sur la canapé, je sentais le monde tourner autour de moi... Et, sans que je m'en rende compte, je sommeil me happa.