[FB] C'est dans ma tête

Année -3 de la Frise Chronologique du forum.

Un cri d'effroi claqua dans cette grande maison silencieuse. Gekido venait de se réveiller, en sursaut, d'un long et terrible cauchemar. Il faisait le même depuis maintenant près d'un mois. Il se trouvait face à une entité noir ressemblant à une ombre, dans un décor aride et montagneux sans vie rougeâtre. La créature ne disait mot, elle respirait simplement en regardant Gekido de ses yeux rouges. Puis, lentement, tout devenait noir autour de l'Uzumaki. Et, lorsque tout ce qui se trouvait autour de lui avait sombrer dans les ténèbres, le rouquin se retrouvait à chuter. Encore et encore... Jusqu'à ce qu'il se réveille. En sursaut. En sueur. La peur au ventre.

Et, comme depuis un mois, il se leva. Et, après avoir changé ses draps et mis ceux sale dans un bac ou un certain nombres se trouvaient encore, il s'habilla. Il ne voulait pas retourner au lit, de peur de retomber encore dans ce trou sans fin qu'il n'arrivait pas à expliquer. Il ne voulait pas non plus revoir cette créature sortie directement des abîmes de la terre. Il voulait seulement sentir l'air frais caresser sa peau, voir les étendus d'arbres de cette forêt plusieurs fois centenaires. Il souhaitait simplement se sentir libre.

Sortant de sa demeure dans le quartier Uzumaki, il s'aperçut que, bien que la nuit soit tomber depuis plusieurs heures, de nombreux Uzuamki ne dormait pas encore. Les avait-il réveillé ? Espérant se tromper, il commença sa marche solitaire. Il ne voulait pas sortir de ce quartier, dans lequel il se trouvait protéger. Dans lequel il se sentait bien. Dans lequel personne ne lui voulait de mal.

Un cri déchira la nuit. Kazami sursauta. Elle était entrain de marcher tranquillement dans la rue à une heure plutôt tardive. Echappée de la maison familiale, la jeune fille profitait de la fraîcheur de la nuit pour réfléchir. Le calme lui permettait de réfléchir. Mais l'heure n'est plus à la réflexion lorsque vous entendez un cris de la sorte. Peut de temps après, un Uzumaki sortit de chez lui. Il était en sueur et pâle, était-ce lui qui venait de crier ?

Prudemment, Kazami s'approcha de lui. Timidement, elle demanda :



Elle tenta de lui faire un sourire mais sa position d'adolescente ne lui avait jamais donné d'assurance. Dans l'obscurité, elle détailla le visage du ninja. S'agissait-il bien de Gekido Uzumaki ?

Il y a avait une femme, là, devant lui qui semblait être inquiète pour lui. Inquiète de son état. Avait-elle entendu le cri qu'il avait poussé en se réveillant, cela n'était pas moins sur. Ce qui l'était, en revanche, c'était qu'elle se trouvait au milieu d'un chemin du quartier Uzumaki, seule, et en pleine nuit. Une nuit plutôt noir puisque qu'aucune étoile ne brillait dans le ciel et que la lune venait de passer à travers un épais nuage gris -annonçant une pluie à venir. Même les lampadaires n'étaient plus allumé à cette heure de la nuit.

Cependant, même s'il était inquiète pour la sécurité de cette jeune femme qu'il avait bien du mal à reconnaître, il était heureux que cette obscurité ne soit son allié pour la nuit. Et, peu avant de se servir de cette obscurité pour se camoufler, Gekido eut un sourire. Il tentait de fuir les ténèbres de son rêve pour se réfugier dans ceux de l'extérieur. Ceux du monde réel. Une bien belle ironie.



Celui qui était le Hokage de Konoha avait dit cela avec une voix légèrement transformé tout regardant la jeune femme. Il essayait, depuis le début de leur rencontre, à trouver son nom dans son esprit.. Et il n'y arrivait pas.

Kazami écouta celui qui disait aller bien. Un peu timide, elle hésitât puis fit doucement :



Il s'agissait d'un cauchemar. Rien de plus. Elle tentait de se le convaincre en tout cas. Pourtant, une petite voix lui disait que ce n'était pas juste un cauchemar. Hésitant à nouveau, peur de dire une bêtise, elle demanda :



Elle désigna le banc non loin de la, au bord de la rue. Un banc parfait pour tout les vieux de village souhaitant ragotter sur les passants.

Pâle. Elle le trouvait pâle. Comment cela était-il possible. Cette jeune femme semblait réussir à apercevoir la couleur de ses traits alors que l'obscurité était présente. Avait-elle la faculté de voir dans le noir, comme certain félin ? Gekido en doutait, aucun humain ne possédait ce genre faculté. Aucun. Et, si tel avait été le cas, le jeune femme se serait sans doute forcé à le saluer, lui, l'Hokage Uzumaki. Il devait y avoir une autre explication.

Cependant, las de chercher des réponses à toute les questions qui traversaient son esprit, Gekido accepta de s’asseoir sur le banc que lui avait indiqué la jeune femme. Enfin, il s'agissait plus exactement d'une adolescente au vu de sa taille, de sa voix et de sa .. poitrine. Il se dirigea ainsi, sans un mot en direction de ce banc, situé sous un lampadaire éteint.

une fois assis, Gekido se mit à comprendre pourquoi les personnes âgés aimait à s'asseoir sur les banc du village à regarder le monde se mouvoir autour d'eux. En effet, de leur -plus ou moins- confortable position, il pouvait observé le monde. Il pouvait tout voir. Et personne ne viendrait les ennuyer.

Souriant à lui même, il fini par lâcher à la jeune femme:

Elle avait lâché cela comme une annonce, comme si c'était un fait avéré. Assis tout les deux sur le banc, ils fixaient la rue comme si quelque chose allait se passer. Un chat passa, miaulant dans la nuit, avant que Kazami continue :



Elle marqua une légère pause où elle jeta un coup d'oeil au Hokage et rougit.



Sa voix, étranglée, avait formulé une phrase que très peu compréhensive. Quand est ce qu'elle arrêterai d'être timide avec les inconnus ?

Une phrase bien curieuse fut sortit de la bouche de la rousse se trouvant à ses côtés. Elle aussi c'était installé sur ce banc, fixant les alentours avec une attention particulaire, cherchant -peut-être- les fantômes évoqué plus tôt. Et, peu après qu'un chat -au pelage aussi blanc que la neige- passa non loin d'eux la jeune femme continua sur sa lancé. Gekido, attentif aux paroles pleine de sens de cette adolescente, ne put empêchée de sourire. Savait-elle de quoi pouvait bien parler Gekido ? Dans l'esprit de la rouquine, le Hokage devait sans doute parler de la guerre entre Uzumaki et Chikara, cette guerre civil ayant touché l'ensemble du village et forcé les Kitto à fuir leurs maisons. Néanmoins, Gekido ne parlait pas réellement de cela.

Ce qui tourmentait l'Hokage était bien plus mauvais, bien plus noir et bien plus affreux. C'était un être, tapis au fond de Gekido, dans une régions situé entre esprit et matière et sur lequel l'homme aux cheveux roux n'avait aucune réelle influence. Il n'avait réussi qu'à le faire taire pour le moment mais sa présence, maléfique, se faisait ressentir lorsque Gekido s'assoupissait. Devenu source des problèmes de Gekido, et bien qu'endormi et muet, cet être continuait à le tourmenter.



Et, comme pour lui même il ajouta:

Les paroles sombre du Hokage avait l'effet déprimant sur Kazami. Tout semblait noir et incertain, comment faisait-il ? Ne perdant pas son objectif de remonter le moral de Gekido, la rouquine répondit d'une voix douce mais aussi sûre d'elle :



Elle lui adressa alors un sourire confiant et rajouta, peut être en trop :



Kazami aurait voulut lui prendre la main ou avoir un quelconque contact avec le chef de son clan mais ce grade, immense, qui les séparait l'éloignait de lui...

Repéré. Ce fut avec une douce voix, peu assuréré mais néanmoins compréhensible que la jeune femme qui lui tenais actuellement compagnie sur ce vieu banc, lui annonça l'avoir reconnu et enchaina sur plusieurs phrases au contenu impossible à classifier. Ils étaient ainsi assis tout deux, au milieu d'un quartier Uzumaki plongée dans le noir, sans un mot. Autour d'eux, le temps c'était comme figé. Plus aucun bruit, plus aucun mouvement. Seul les courants d'airs frais rappelais aux protagonistes qu'ils n'étaient pas figé. Mais, pour autant, aucun d'eux ne brisa le silence qui c'était ainsi imposé. Ce fut un long silence durant lequel Gekido se demanda ce qu'il pourrais ajouter à l'une des phrases prononcé par la jeune femme. Il n'avait rien à ajouter, elle avait presque tout dit. Il était vrai qu'il était l'Hokage et que nombres de ses tourmants etait d'une nature -et d'une intencitée- toute autre que ceux des ninjas lambda. Peu de ninja pouvait se venter, sans mentir, d'avoir battu puis sceller l'un des démons parcourant ce monde. Ni d'en posséder un.

Il ne pouvait contredire la jeune femme lorsqu'elle disait qu'il était le plus puissant du Village. En effet, il était non seulement le plus fort des Uzumaki mais, avec ce fameux démon, une arme inarrêtable pour ce village. Oui, il était fort.

Néanmoins, malgré cette force. Malgré cette puissance, il arrivait tout juste à contenir le démon qu'il avait scellé. Il devait faire des efforts incomensurable pour faire en sorte qu'il ne s'échappe pas de sa prison. Et, à chacune des luttes -qu'il remportait- il se demandait quand est-ce que ce démon réussirait à s'emparer de son corps ou, pire encore, quand ce dernier réussirait-il à quitter cette prison de chair qu'était son corps. Gekido avait également conscience que ses cauchemars étaient provoqué par ce démon et qu'il pouvait également être une matérialisation des pensées du démon. Une sorte d'en menace par le biais des rêves.

Mais, Tout cela, il ne pouvait pas le dire à celle qui c'était assis à ses côtés. Cette dernière, trop jeune et trop inexpérimenté ne pourrais comprendre les aléas de la vie du Kage. Alors, pour bien faire, il lui dit:



L'obscurité était suffisamment importance pour que Gekido ne sache pas qui était son interlocutrice. Il savait seulement que c'était une jeune femme -une adolescente sans doute- membre du clan Uzumaki.

Lorsque Gekido commença à lui poser des questions, le regard de la jeune femme tomba sur ses pieds, le visage caché par un rideau de cheveux rouge vif.



Elle hésita encore un instant puis bafouilla :



Tel un regret. Un défaut. La jeune Kazami semblait s'en vouloir pour ce qu'elle était : une simple chunin qui ne sera probablement jamais connue ni respectée. Pourquoi l'Hokage perdait-il son temps avec elle ? C'était probablement par simple politesse. S'ils venaient d'arriver à ce stade, ne devait-elle pas fuir ?

La rouquine se leva brusquement.



Elle s'inclina alors, comme si elle demandait le pardon.

Un large sourire se dessina sur les lèvres de l'Hokage. Et, bien que l'obscurité empêcherait sans doute la jeune femme qui lui faisait actuellement face de voir ce sourire réconfortant, l'Hokage n'en avait pas été moins impressionnant avec ce discours. Il avait parlé d'une forte et assuré, comme il pouvait le faire lorsqu'il se trouvait dans son bureau à disputer les genins qui avaient -malencontreusement pour eux- mal effectué les tâches demandés. Ce ton de réprimande n'était pas sévère mais avait suffit à l'Hokage pour regarder confiance en lui. Sans le savoir, la jeune femme avait remis le rouquin en selle.

Le ton sec du Hokage la figea immédiatement. Elle se rassit tel un robot et n'osa pas croiser le regard de Gekido.



Elle avala sa salive de travers comme si elle passait un interrogatoire.



Mais elle était folle ou quoi ? Mentir au Hokage ? C'était de la folie ! Maintenant, c'était trop tard, elle ne pouvait revenir en arrière. Ses pensées tournèrent à 100 à l'heure pour trouver une solution pour fuir loin d'ici. Mais Gekido lui aussi, semblait avoir établit un plan ...