Ce fut avec soulagement que j'appris -de la bouche même de la jeune femme- qu'elle devait revenir. Peut-être avait-elle une nouvelle obligation liée à son rang, à sa famille. Néanmoins, alors que ma maîtresse quittait les lieux, je m'arrêta quelques instants de travailler sur mon Chakra et cette affinité. Je commençait à regretter sérieusement mes paroles. Je n'avais aucunement l'étoffe d'un guerrier. Je m'étais entraîné durement afin de devenir un parfait domestique, un cuisinier hors pair et un maître d'hôtel des plus complet mais aucunement afin de devenir Shinobi. Je n'avais jamais -réellement- suivit de formation afin de devenir ninja et le monde des pratiquant des Arts Ninja ne me semblait guère accessible. Avais-je seulement les capacités pour être un soldat tel que le souhaitait Dame Kazuna ? J'en doutais fortement.
Assis en tailleur, à regarder le sol, je commençait à déprimé. Pourquoi n'étais-je pas aussi doué que ma maîtresse ? Pourquoi n'arrivais-je pas à faire sortir les flammes de mon corps, si tel était mon
pouvoir ? Pourquoi étais-je inutile à ma maîtresse ?
Nombreuses furent les questions à tourner dans ma tête. Je ne pouvais répondre à aucune d'entre-elle sans en vouloir à ce père absent. Ce père inconnu qui, après avoir enfanté ma mère, disparut de la surface de Kumo. Ce père menteur qui avait promis mondes-et-merveilles à ma mère pour au final ne lui offrir qu'une vie pauvre et misérable. Je n'arrivais pas à en vouloir à mère d'avoir succomber à ses charmes, à ses avances, à ses tentation. Il avait réussi à la séduire, à l’envoûter mais avait fini par l'abandonner. Tout comme moi.
Ainsi, à cause de ce père inexistant, je dus apprendre nombres de choses seul. Et surtout, je n'appris jamais à me battre, ni à user de mes aptitudes de ninja. Il était responsable de cet échec. Et je serais responsable de ma réussite.
Alors que quelques larmes coulèrent le long de mes joues, Kazuna arriva et m'indiqua avoir trouver des rouleaux -de parchemin- servant à expliquer exécution des techniques Katon. Néanmoins, je n'avais pas le droit de lire ce qui appartenais à la famille que je servait. C'était dans mon contrat. Et je devais tout faire pour le respecter. Du moins, pour le moment. Alors d'une voix timide je lui dis:
« Je sais lire mais je ne peux pas lire ce qui appartiens aux Hattri, Dame Kazuna. Je préférerais donc que je vous m'expliquiez comment procéder. S'il-vous-plait. »