Training (PV Soma)

Ce fut sans surprise que, celle qui était ma maîtresse, me répondit connaître une personne capable de m'apprendre les bases de la discipline que je souhaitais maîtriser. J'allais ainsi avoir un second maître. Une autre personne allait m'apprendre à devenir ce que je n'aurais jamais du être.



J'attendais cette personne avec une réelle impatience.

Fumi la saluait respectueusement avant d'ajouter :



La brune observait alors celui qui accompagnait Kazuna. A sa tignasse rousse, elle devinait sans aucun doute qu'il s'agissait de Soma. Le serviteur Uzumaki de son amie. Elle ne l'avait jamais rencontré personnellement. Elle le saluait également.



Elle attendait une approbation ou un mot de Kazuna. Il était très rare que les deux femmes se rencontrent au sein du village. Fumi savait que ce n'était pas une bonne chose. Que c'était plutôt dangereux. La brune espérait donc qu'il y avait un bon prétexte à cela et que son amie ne l'avait pas simplement appelée par caprice. Elle gardait cependant un visage apaisée et neutre, cherchant ainsi à faire confiance à Kazuna.

Kazuna gardait une distance par rapport à Fumi. Même si les deux jeunes femmes étaient plus que proche, elle allait la faire venir comme une simple collègue. Et de plus leur rencontre pourrait ne plus choquer si on apprennait leur élève en commun.

Je n'eu guère à attendre longtemps. Quelque temps plus tard, une jeune femme se présenta au sommet de cette montagne, non loin du village, où nous nous trouvions Kazuna -son détachement d'homme de l'ombre assura sa protection- et moi. Cette femme, brune, au visage sans expression et au teint pâle s'alluma ma maîtresse dans le pure respect du protocole établit entre Hattori. Elle aussi était donc une membre de cette famille d'élite et respectable.

Sans plus attendre, ma maîtresse la salua -d'une manière bien moins formelle- à son tour et expliqua la raison de sa présence en ce lieux. M'ordonnant de saluer cette qui serait -peut-être- ma nouvelle Sensei, je m'exécuta:



Joignant à mes paroles, les gestes, je termina mon salut par une révérence de convenance. Je ne souhaitait guère me montrer malpoli envers celle qui allait devenir mon maître de guerre.

A l'annonce de Kazuna, la brune jettait un nouveau regard sur Soma. Il pourrait bien devenir son disciple. Elle était plutôt curieuse de savoir de quoi il était capable.



Fumi se tournait directement vers le concerné :



Soma semblait très timide. La brune espérait qu'il se montrerait un peu plus détendu lors des entraînements.

Kazuna vit que Soma était complètement pétrifié face à Fumi. Elever un enfant pour en faire un esclave bloque complètement son potentiel. Et il fallait absolument que la jeune femme le rassure.



Kazuna n'aimait pas les Miwaku en même temps. Mais il fallait à tout prit qu'il prenne confiance en lui. Kazuna s'assit plus loin et décida de laisser les deux ce débrouiller maintenant.

Tandis que je terminais de saluer celle qui serait -du moins je l'espérait intérieurement- je me sentis observer. Épier. Détailler. Et, en relevant la tête, je ne pus que constater que la brune au visage pâle, presque blanc, me scrutait. Elle semblait s'intéresser à moi. Et n'était pas réticente à me faire découvrir l'art du Kenjutsu.

Écoutant les encouragement de ma maîtresse et essayant d'appliquer ses conseils, je m'exprima sur un ton un plus serein.



Je lui avait tout dit. La décision lui appartenait à présent.

Cet entrainement était une bonne opportunité pour entrer en contact avec Kazuna plus régulièrement. C'était probablement le plan de la Hattori.



Fumi déportait son attention sur son nouvel élève et lui offrit un sourire.

J'observais, avec timidité, la jeune femme à qui je venais de parler. Réalisant avec effrois que je m'étais adressé à elle sur un ton peu profesionnelle et presque arrogant, je ne savais plus comment réagir. Et, bien qu'elle ne semblait guère m'en tenir rigueur, la jeune femme qui devait m'apprendre les bases du maniement du sabre restait néanmoins une Hattori. Une noble. Une femme à traiter avec délicatesse et dévouement.

Tandis que je l'entendis demander des Bokkens, je me mis à observer mon arme plus en avant. En réalité, il était plus un Uchigatana qu'un Katana. Néanmoins, elle restait une arme d'une très belle facture, avec un métal fortement bien travaillé et un tranchant relativement fin.

Kazuna avait le sourire au lèvre. Et pas seulement parce qu'elle pouvait observer la croupe de Fumi dans sa propre maison sans se cacher. Mais aussi parce que Soma était en train de se lâcher petit à petit. Les deux personnes chez elle était les deux seul qu'elle avait. C'est à dire sont esclave qu'elle voyait de plus en plus comme un petit frère, même si elle n'hesiterait pas à le fouetter. Et Fumi pour qui elle avait des sentiments. Des sentiments fort que l'on pourrait apparenter à un amour presque passionnel. Mais ça elle se gardait bien de le cacher. Car elle avait bien compris que Fumi était contre. C'est donc le sourir aux lèvres, que Kazuna observait la scène devant elle.

Des esclaves de la maison de Kazuna leur apportèrent des Bokkens. La brune pouvait voir Soma observé sa lame avec envie, mais elle devait lui faire comprendre qu'ils n'en étaient pas encore là.



Fumi lui tendait un bokken, puis elle se retournait pour faire quelques pas et s'éloigner ainsi de lui. La brune se plaça à nouveau face au jeune homme.

Réagissant aux ordre de ma nouvelle Senseï, je confia mon arme à l'un des valets de ma maîtresse. Ce dernier, peut heureux de recevoir mon arme, me le fit savoir en me foudroyant du regard. Cependant, à l'heure actuelle, j'étais son supérieur et je me devais le lui faire comprendre. Regardant l'homme dans les yeux, je lui donna mon arme. Puis, prennant le Bokken tendu par la dénommé Fumi, je me mis en garde. Cette garde, que j'avais vu une fois lors d'un retour de troupe Kumojin, me paraissait être bonne. Une main libre et une main sur le Bokken.

Puis, je passa à l'action. Je n'avais que peu de solution pour débuter ce match. Réalisant une coupe transversale débutant de l'épaule droite jusqu'à la hanche gauche, j'espérais ne pas être contré. Cependant, j'avais autant de chance de toucher ma Sensei que de voir un Dragon déployer ses ailes ..