Retour aux sources : l'entrainement

Je me sentais perdre la tête. C'était affreux. Des images de meurtres s'imiscèrent dans mon esprit. Puis je reconnus ses personnes. Mes parents. Ainsi qu'un petit garçon qui ressemblait à une rencontre que j'avais faîtes il y a peu. Sai. Puis j'entendais une voix dans mon esprit, qui me disait d'ouvrir les portes de la veangeance, et d'exterminé ce qui se trouvait sur mon chemin.



La technique que je venais de lancer, je la conaissais. Il s'agit d'une technique du clan de haut niveau. Je souriais interrièrement, même si mon corps ne répondait plus. Nakatsu avait compris que je n'étais plus moi même, et allait me battre.

Il enchaîna une longue séquence de mudras. Une fois exécuté, des chaînes de chakra vinrent vers mon corps incontrôlable. J'en détruisis deux avec mes mains devenus surpuissante, mais la troisième m'avait touché, me paralysant quelques instants et me permettant de reprendre mes esprits.



Je ne pus que me confondre en excuses après ce qu' il venait d'arriver.



Non, qu'est-ce qui m'étais passé par la tête ? Je voulais faire une chose inimaginable et j'allais supplié mon ami de m'aider. De déserter Konoha pour tuer Saï. Mais je nepouvais pas encore. J'étais encore faible. Je devais devenir plus fort. Et j'obtiendrais mes réponses.

Décidément, ce combat était bien musclé. Les deux shinobi présentaient des techniques de haut niveau, Kazami se savait pas encore à leur hauteur... Mais de toute façon, ce n'était pas trop la branche de la rouquine. Pas du tout.
L'ami de Nakatsu utilisa alors une technique étrange qui donnait un aura de chakra a ses poings. Mais ce n'était pas cela qui l'inquiétait. C'était ce regard, cette rage qui venait d'apparaître tout à coup. Kazami ne comprenait pas, ils étaient sensés être amis non ? Pourquoi était-il dans cet état alors ? Le combat était-il entrain de changer de sens ? Fallait-il qu'elle intervienne ? Kazami fit un mouvement en avant mais Nakatsu se défendit avec un jutsu qui lui fit sortir des chaines de chakra du corps et l'une d'entre elle vint immobiliser son adversaire. Bien joué ! Elle s'arrêta dans son élan, un peu soulagée.
L'inconnu pris alors la parole, parlant d'une force en lui. Cela déstabilisa la rouquine qui se sentit concerner. Parlait-il de la même chose qu'elle ? Etait-il comme elle. Kazami commença à paniquer. S'il avait la même chose qu'elle, Nakatsu était en danger. Elle hésita une seconde mais l'adrénaline lui fit prendre sa décision. La kunoichi s'élança vers Nakatsu et lorsqu'elle fut à sa hauteur, elle lui parla, paniquée :



Elle se retourna pour voir l'autre shinobi, ne pas lui faire dos. Il semblait s'être calmé, mais pourtant Kazami n'avait pas confiance.

Tout se déroula très vite et pendant un instant, il se sentit comme ce jour-là, il y a presque une semaine. C'était similaire, c'était morbide, c'était... Était-il condamné à ça ? Inspirer la haine chez les autres .
Qazea stoppé, Nakatsu le regarda sans même le voir. Il était à des lieux d'ici, des kilomètres, à des univers de cette scène qui l'insupportait. Son épaule gauche trembla d'elle-même, lui rappelant un peu plus sa défaite et cet événement qu'il aimerait rayer de sa vie pour toujours.
Des paroles, des paroles. Mais que disent-elles ? Un charabia que Nakatsu ne saisit pas. Une faveur ? Que peut-on espérer attendre d'un type comme lui ? Son existence entière vint le saisir à la gorge, l'étouffant d'un nouveau caillot sanglant logé dans sa trachée.
Et puis, une voix. Douce, inquiète, connue. Un retour à la réalité. D'un mouvement mécanique, Nakatsu se tourna dans sa direction et reconnut la crinière rouge de Kazami. Allez savoir pourquoi, cette rouquine-là l'avait fait revenir sur terre. Il ne comprenait pas. Avait-il raté quelque chose ?



Les chaines créées disparurent comme un rien, libérant une douleur éphémère dans le corps du blond. C'était la première fois qu'il utilisait cette attaque sur un ami. Sur quelqu'un tout court, en fait.



Le mot faveur resta gravé dans un coin de sa tête. Étrangement, ça l'avait marqué. Mais, pour le moment, il fallait qu'il se ressaisisse et se retrouve dans sa tête.

Je tremblais comme une feuille. Je n'arrivais pas à m'arrêter. J'avais osé lever la main sur mon ami, le seul qui ne m'est jamais compris. Nakatsu. Je n'arrêtais pas de trembler, je pensais même que je n'allais pas tarder à lâcher des sanglots. Mais je devais me retenir. Nakatsu avait l'air également choqué, mais une jeune femme le ramena à la réalité.



Je m'apprêtais à rentrer chez moi, mais je trainais des pattes pour voir un bout de la conversation de Nakatsu avec la nouvelle venue.

Tout c'était passé si vite... Kazami avait encore tout ses muscles sous tensions. Ce n'est que lorsque l'adversaire de Nakatsu partit qu'elle se relâcha enfin. Ce dernier semblait aussi surpris de la situation. La jeune femme ne put alors se retenir plus longtemps de le sermonner.



Voyant le désarrois de Nakatsu, Kazami se calma un peu. Elle baissa son regard et vit qu'il était blessé à l'épaule gauche. Elle pris alors une voix plus calme.



Je ne pouvais pas le laisser te faire du mal. Pensa-t-elle plutôt.
Kazami leva une main et celle ci s'entoura d'un halo verdâtre.

Alors voilà, c'est comme ça. On part, on intervient, on se tape dessus, on s'engueule allez ! Et dans la bonne humeur s'ioulait.
Nakatsu commençait enfin à comprendre que Qazea s'esquivait déjà en baragouinant un je ne suis pas digne de toi qui lui aurais valu un nouveau crochet du droit -combat fini ou pas. Non mais c'est vrai quoi, c'est quoi ces jérémiades d'un coup ? Tout allait bien et puis zou ! Alors qu'il allait tenter de le rattraper et le harceler de questions, Kazami s'interposa et lui fit un sermon sur son combat visuellement pas si amical que ça. Rah. Pourquoi c'était toujours pour lui ?



Bon, rappeler son pote, fait. Maintenant, il fallait calmer la tempête flamboyante qui se triturait l'esprit.



Le voir s'éloigner sans pouvoir le questionner le chagrinait, mais il ne pouvait pas non plus planter Kazami là, comme une cruche, alors qu'elle s'inquiétait pour lui.
Il écouta un peu distraitement les explications de la rouquine, encore perturbé par ce remue-ménage. Elle s'approcha alors de lui, levant sa main et la recouvrant d'un halo vert en lui parlant de soin.



Ah, bah si. Un coup d'œil sur son épaule gauche lui fit comprendre que sa plaie pourtant soignée s'était rouvert. Étrange. Il la regarda le soigner brièvement avant de reparler.

La plaie était peu profonde, il fallut peu de temps à la ninja-médecin pour la faire cicatriser. Mais lorsqu'elle regarda Nakatsu à la fin de son soin, elle vit bien que ça n'allait pas. Il rêvait de rejoindre son ami, cela se voyait. Etaient-ils simple amis ou ... ? Kazami se sentit un peu mal à l'aise. Il semblait pas en avoir grand chose à faire qu'elle soit là. Il ne l'écoutait pas. Il ne semblait pas surpris de découvrir qu'elle était ninja médecin, il était ailleurs.
Elle se racla un peu la gorge et fit, en essayant de ne pas montrer son énervement :



De toute façon tu l'as même pas remarqué, pensa-t-elle. Elle tourna les talons et laissa Nakatsu seul.
Elle ne savait pas ce qui se passait ni même ce qui venait de se passer entre les deux garçons. Elle aurait aimé n'avoir jamais été là. Elle aurait aimé être seule sur ce terrain et s'entrainer tranquillement.
A la place de ça elle venait de se ridiculiser à essayer d'arrêter deux stupides amis. Elle était en colère. Contre elle et contre Nakatsu.

Je m'étais éloigné de quelques pas avant de m'écrouler et de lâcher quelques sanglots. J'en voulait à la terre entière ! J'en voulais à mes parents. Sans eux je n'existerais pas ! J'en voulais à mon impuissance, j'en voulais à Nakatsu de ne pas m'avoir tué. Et j'en voulais à cette fille. De quel droit pouvait-elle me parler comme ça ? Et nakatsu ? A part un petit mot envers moi, il s'est tu dès que cette fille était apparu. Elle n'avait pas le droit. Je m'adossais au mur et regardat Nakatsu se faire blessé. Il était en danger à cause de moi. Et en plus, je l'avais vidé de ses forces.

Avec un peu de recul, j'aurai pu me rendre compte que j'étais épuisé moi aussi, mentalement et physiquement. Mais ma haine s'entretenait depuis que j'avais ouvert la porte de mon esprit à mon Chakra. Je frappais mon poing contre l'arbre.

Bon allez, maintenant, on se ressaisit. Kazami termina de soigner Nakatsu et lui accorda le droit de partir rejoindre son meilleur pote qui n'allait pas bien. Manquerait plus que ça qu'il n'y soit pas autorisé. Il commença à partir dans la même direction que Qazea avant de revenir vers Kazami en petit trot.



Question qui n'en était pas vraiment une, le voilà déjà qu'il repart sans même attendre la réponse de la part de la rouquine, lui offrant un dernier sourire en passant.
Il ne mit pas longtemps avant de retrouver Qazea s'acharnant sur un pov' arbre inanimé et innocent. Cette scène lui décrocha un bref sourire avant de lui rendre son sérieux d'origine.



Il se rapprocha de lui et reprit son souffle un instant.

je m'acharnais sur l'arbre. Mes coups de poings commençaient à me briser la main, mais je m'obligeai a ravaler mes sanglits quand je vis Nakatsu arrivé. Je le vis sourire en me voyant frapper contre l'arbre, et me demander ce qu'il y a. Tant pis, je pouvais tout lui dire. Il était mon ami.




Ma voix se rompit brusquement. Je me voyais, en train de tuer Nakatsu. Et je dus me retenir encore plus pour retenir mes larmes. Avais-je tuer un crocodile, dans mon passé ? Car il ne devait pas pleurer de la même sorte.

Nakatsu écouta le discours de son ami, posant quelques fois son regard sur ses jointures en sang. Si Kazami avait été encore là, elle aurait pu réparer ça. Tiens d'ailleurs, il ignorait qu'elle sache utiliser les arts médicaux... En même temps, à part son nom et ses jeux dans la boue, il ne savait pas grand chose d'elle.
Il se concentra plus sur l'histoire de son ami, se demandant si un coup sur la tête ne lui remettrait pas plus les idées en place qu'une longue discussion. Mais bon, il faut bien parler, tout de même. A croire qu'ils s'échangeaient les rôles, ces deux là.



Le pire, c'est que c'était vrai. Nakatsu supportait déjà moyennement son échec mais perdre devant les yeux d'un ami, ça l'aurait probablement achevé.



Il sourit.

Je reçus un coup au coeur. J'avais été tellement con ! Me lamenter sur mon sort alors que je connais Nakatsu, il se serait presque tué d'avoir perdu ! Je m'en rendis compte quand il me dit que ça l'arrangeait que je n'ai pas été là. Il me dit ensuite qu'il était là pour moi. Pour m'éviter de faire n'importe quoi. Nos rôles s'interchangeaient. On étaient là l'un pour l'autre. Je lui répondit par un sourir.