Allons découvrir l'Eden

Salomon tentait de faire atteindre la transe méditative à son élève. Elle venait de voir la vérité, peut être est ce qu'elle arriverait à voir plus. Elle avait compris le principale, le plus gros. Mais il restait des nuances, des détails qu'il ne fallait pas laisser de coté. Salomon était déjà en pleine méditation, son esprit son corps et la nature ne faisait plus qu'un. Les sensation ressenti dans ce désert était bien différente de tout ce qu'il avait bien pu connaître dans la nature jusqu'à présent. Le désert bien que vide, était quelque chose de bien plus complexe que la forêt pour Salomon. On comprend comment la vie peu exister dans une forêt. De la nourriture et de l'eau facilement, des abris pour dormir. Le désert lui n'avait rien de tout ça, en tout cas dans ce que Salomon en avait vu. C'était merveilleux de découvrir tout ces choses.

La méditation durant environs une heure, puis Salomon revint à lui. Son élève était encore les yeux fermé, alors il ne la dérangea pas. Il se leva et prépara la chambre de Sana. Il fallait bien dormir, parce que demain la journée serait dur, et il ne savait pas combien de temps ils allaient encore errer dans ce désert.

Sana ferma les yeux, tranquillement, elle vint trouver la paix intérieur au fond de son âme. La journée avait été riche en émotions, pleine de découvertes aussi bien visuelles que spirituelles. Lentement, son corps se fit léger, de plus en plus léger. Si bien qu’au bout d’un moment, elle senti, son âme se décrocher, sortir de son être, rejoignant la Nature..

Elle flottait maintenant, au dessus d’océan, de lac, de prairie, de steppes enneigées. Au loin, elle vu des villes, de grandes maisons de pierre et d’acier, des hommes travaillant, des femmes allaitant. Elle cru voir aussi des armes, entendre des cris, sentir le vents frissonnants se lever, circuler entre les montagnes. Ce continent était immense. Elle vu un archipel d’îles, un village de bois niché au creux d’une forêts puis une tour d’acier qui dominait la montagne, perçant les nuages.

Ceci paru durée une seconde en même temps qu’il s’étirait sur un siècle, la sensation était étrange. Doucement, les premiers rayon du soleil apparurent, réchauffant doucement la peau ébène de cette jeune femme. Un nouveau jour été née, béni sois la Nature qui l’avait permis. Sana ouvrit les yeux, à son grand étonnement, il faisait déjà jour au dehors, le soleil venait déjà frapper à la porte. Elle était toujours là, dans la même position ou elle avait laisser Salomon hier. Qu’es qui s’était passer ? Elle ne saurait le dire.

Salomon venait de préparer la chambre pour Sana, mais elle ne sortait toujours par de sa méditation, qu'est ce qu'elle pouvait bien voir. Lui en avait fini avec ça pour ce soir, il alla dans sa chambre, se déshabilla et s'allongea sur son lit. Il pensait à tout ce qu'il avait pu voir aujourd'hui, toute la nouveauté que la nature avait pu lui offrir. Lui qui croyait tout connaitre, c'était rendu compte que finalement il ne connaissait rien au monde. C'était extrêmement grisant, lui qui était blasé de cet vie, il avait l'impression de repartir à zéro. Et dans le fond il était rassuré aussi, car il n'avait vu aucun autre campement, aucune autre trace d'homme poisson. Peut être que finalement le crime de son peuple serait impunie. Il ferma les yeux sur cette pensé, et parti dans les bras de mère nature.

La nuit fut bonne, pleine de rêve d'aventure, pleine de bonne chose. Il se réveilla à cause de quelque rayon de soleil sur sa peau. Il s'habilla alors, et voulu allait réveillé Sana. Mais à sa grande surprise, la jeune femme était encore en méditation. Elle sorti juste de sa transe lorsque Salomon s'approcha d'elle.



Ceci était déjà arrivé à Salomon, juste avant que le volcan n'explose sur son monde. Et il avait vue des paysages et des mondes nouveau. Peut être que la jeune femme venait de vivre la même expérience, il devait le savoir.

Quand elle ouvrit les yeux, elle se rendit compte que Salomon venait d’arriver, dommage, cette expérience était des plus troublantes et elle ne souhaitait pas vraiment la partager, même avec lui. Mais il l’a rassura très rapidement, ce phénomène devait déjà s’être produit, car il portait un nom : « la transe ». Rassurer ne pas devenir complètement folle, Sana se confia.



Si quelqu’un pouvait lui apporter les réponse qu’elle cherchait, c’était bien lui. Il connaissait quasiment tout sur la nature et ses péripétie, Sana espérait vraiment que sa sagesse allait la guider.

Salomon essaya de rassurer son élève comme il le pouvait. Comment lui expliquer ce qu’elle venait de vivre, c’était vraiment quelque chose de compliqué, de presque inconnue même pour Salomon. Et Sana semblait compter sur lui pour répondre à toutes les questions qu’elle se posait. Ce serait compliqué de l’éclairer sur ce coup là, mais il y a une chose qu’il pouvait faire.



Voilà, il ne répondait pas vraiment à la question. Mais Salomon l’aidait à voir plus clair sur qui elle était.

Les paroles de Salomon étaient lourde de sens, celon lui Sana était spéciale, elle arrivait à interagir avec la Nature d’une manière différente. Non pas que la Nature l’avait choisi, mais elle était fait d’un autre bois, un bois plus sensible, plus ouvert sur le monde qui l’entour. Et par ce ressentie, elle pouvait voir..



C’est vrai que Salomon, malgré le fait qu’il soit parjurer par certain Kirishitan, restait une figure bien ancrée dans les mémoires. Il était impensable pour Sana, comme pour beaucoup d’autre, de connaître le jour ou il serait remplacé.

C’est la nature qui avait guidé les pas de Salomon jusqu’à Sana, cela ne faisait plus aucun doute maintenant. Il était sûr et certain qu’elle avait était mise sur son chemin pour une raison. Il comprit maintenant pourquoi elle le troublait autant depuis le début. Elle était comme lui, elle avait la même psyché que lui. Ce n’était pas une attirance physique, ce n’était pas un fantasme, c’était une sorte de compatibilité mental.



Voilà Salomon venait de mettre une lourde responsabilité sur les épaules de Sana. Mais il savait qu’elle serait capable de s’en charger.



Salomon et Sana allaient reprendre la route quand un grand bruit les interloqua.

Vacarme à l'entrée, des hommes pénètres dans la maison. Ils sont plusieurs. Ils beuglent qu'il faut vite fouiller la maison. Jimushi Abura, lui, reste relativement calme. Les sbires fouillaient la maison à une vitesse considérable. Ils n'allait pas tarder à tomber sur les deux Kirishitan.



Le Abura n'était pas habitué à voir des maisons en plein milieu du désert, d'autant plus qu'il était déjà passé par ici il y a 3 semaines et il n'y avait pas la moindre trace de maison. Son business n'était pas très fleurissant en ce moment, il était donc relativement heureux de tomber sur une maison à piller. Récente et semblant bon état, signifiant que personne n'était passé avant ça. Pour le moment, le pillage semblait assez médiocre, rien n'a dénicher.

Pasteur.. Sana n’y avait jamais vraiment pensé, elle était à mille lieu de penser cela possible.. Elle décida de ne pas trop se prendre la tête avec ça, de toute façon Salomon resterait en place et en bonne santé autant de temps que la jeune Kunochi vivrait. Elle était son élève, elle se devait de veillez à cela.



Des bruits étranges c’était fait entendre à l’extérieur alors qu’ils discutaient. En un regard, Sana transmuta a Salomon ses inquiétudes et bondi au plafond, usant de son chakra pour y rester coller. A peine une seconde plus tard, trois personnes faisaient irruption dans la maison, fracassant tout, fouillant de fond en combles. Qui était ces gens, elle chercha Salomon du regard, savoir ce qu’il fallait faire.

Du bruit, des pillards ? Il y en avait quelque un aussi dans l’ancien monde de Salomon. Comme quoi, Il n’y avait pas que les hommes poissons sur ces terres. Mais aussi des humains, enfin des humains avec la peau d’une couleur différente, assez étrange, mais intéressante. Sana sauta au plafond pour rester inaperçu, et Salomon se contenta de se baisser pour attraper son bâton.



Espérons qu’il comprenne la langue, que mère nature n’ai pas fait un langage différent sur cet Eden. Salomon espérait que cela puisse se régler de manière pacifique, il n’aimait pas user de la violence. Et encore moins prendre le risque de tuer dans une bataille. Sana était prête à intervenir si jamais cela tournait au vinaigre.

Jimushi Abura n'avait pas vraiment l'habitude de voyager seul, mais il changeait toujours ses coéquipiers. Du moins, il n'avait pas le choix, il était souvent le seul survivant à la plupart de ses périples. Prenait-il trop de risque ? Non, il considérait simplement qu'il était mal accompagné et que la plupart des hommes n'en étaient pas. Chez les brigands, les héritiers des clans de seconde zone étaient des mercenaires très prisés, ils étaient souvent demandés pour des contrats de pillage. Jimushi était dans le genre à tout refuser, il aimait traquer ce qu'il voulait traquer, mais les brigands étaient nombreux à vouloir se faire enterrer à ses côtés. L'un d'eux beugla qu'il y avait un gars louche. D'un air tourmenté, le chef de l'escouade rejoignit ce type, entendant les mots de son interlocuteur au même moment. Il fumait tout en prenant la parole :



Il se mit à rire. La couleur, il trouvait ça relativement classe, Jimushi aurait aimé être différent des autres hommes.



Le Abura ne chercha pas directement le combat. Il attendait surtout l'intervention de la seconde personne présente dans la salle. C'est pour cette raison que le criminel restait à l'entrée de la salle, le toit n'était pas assez haut pour qu'un ninja prenne le risque de ne pas fouiller salle en son intégralité du regard. Son ami présent dans la chambre allait servir de test, étaient-ils agressifs ?

De là ou elle était, Sana entait tout ce que les hommes pouvaient se dire. Elle avait particulièrement apprécier la réaction de son partenaire, il était rester calme et pacifique, une vrai attitude de ninja. Un pasteur digne de ce nom. Elle ne savait pas s’il fallait agir, surprendre son ennemi, ou attendre, et voir ce qui allait se passer. Après tout Salomon était imposant physiquement, sa carrure suffirait s’en doute à faire fuir les voleurs.



Ensuite, celui qui gueulait le plus fort et qui semblait donc être leur chef, se mis à sortir de drôle de blague, ou du moins, des choses qui le faisait rire. « Les nouveaux spécimens à la mode » de quoi parlait-il ? Es-que tout les hommes de ce monde était des hommes-poissons ? Et qu’en effet il pourrait paraître bizarre de voir des humains sans branchies. Impossible de voir quoi que ce soit ici.