Récompense imprévue

Ce que demandait Nowaki était un peu précipité mais réalisable. Le bellâtre, malgré les quelques doutes qui le rongeaient encore, était impressionné par la résilience du Kaguya. Comparé à la veille, le Kirijin était un homme nouveau... Il mangea avec appétit et si ses propos inquiétèrent quelque peu Raiko, il n'en laissa rien paraître. Au contraire, il feignit d'être amusé.



Raiko se fichait royalement que Nowaki soit hébergé dans une cage ou dans une niche, il n'était qu'un esclave... SON esclave. Cependant, l'idée de faire rager quelques Hattori en ayant le Kaguya chez lui, montrant au grand jour son lien étroit avec le Raikage — ne distribuait-il pas des esclaves aux plus méritants ? — avait germé comme un grand arbre. Mais pour l'instant, il devait encore rencontrer Hattori Reiko, le régent, afin de comprendre toutes les subtilités de l'esclavagisme.



Savoir qu'on pouvait planter dans le dos de sa chose un couteau — ou un bout d'os — n'était pas rassurant. Aussi, Raiko se questionnait sur les liens qui pouvaient bien unir les barbares.

        Son grand-père ...? Un ancien chef de l'armée ...? Non, ils ne l'intéressaient pas. Nowaki ne possédait qu'une petite question au sujet d'un homme.



        Nowaki le savait, il ne retrouverait pas sa force complète via un Kumojin, cela était bien trop dangereux. Le ninja devait trouver un échappatoire, un moyen de s'en sortir de pouvoir user de ses pouvoirs pour s'échapper. Son peuple avait besoin lui, ses amis semblaient se plaire dans cette ambiance et le Kaguya devait empêcher ça.



        Nowaki connaissait son peuple et il lui pardonnait ses erreurs.



        Son esprit était clair, Nowaki savait parfaitement ce qu'il devait faire.