Elle se réveilla doucement. Tout doucement... Ces derniers souvenirs était vague, elle combattait Salomon puis elle finissait dans ses bras et voilà que désormais elle était allongée sur un lit fait de bois, sûrement dans la clinique du clan. Elle regarda son épaule, le trou créé par la lance électrique qu'avait envoyé le Pasteur avait disparu, laissant place à une cicatrice. Si son esprit acceptait ce qui s'était passé entre les deux compagnons et l'oublierai, son corps lui, garderai une marque à vie de cette histoire. Son corps était tel l'arbre qui à reçu un coup de hache, il ne tombe pas, mais son tronc restera marqué à jamais. Combien de temps venait-elle de passer inconsciente ? Ou était Salomon ? Avait-il mit fin à ces jours comme il l'eu voulu ? Elle eu un grand moment de doute, d'hésitation et d'incompréhension. Puis elle calma son esprit, Salomon ne devait certainement pas être décédé, c'était surement lui qu'il l'avait emmené ici après qu'elle se soit évanoui dans ses bras.
Risako se redressa de son lit, elle était faible, mais pouvait encore se mouvoir. Elle ouvra la porte de sa "chambre", un médecin intervint immédiatement
"Maître, veuillez-vous reposer encore un moment. Votre entraînement fut éprouvant et vous avez perdu beaucoup de sang. Nous avons pu cicatriser vos plaies et accélérer la reproduction de globule rouge, mais vous avez besoin de repos.
Désirez-vous que je prévienne le Pasteur que vous êtes réveillez ? "
« Laisser, docteur... Je vais le rejoindre de moi-même, où se trouve t-il? »
Alors le médecin se courba en avant et montra la direction à sa Cheffe. S'aidant du mur pour avancer, Risako rejoignit l'accueil, ou se trouvait comme l'avait annoncé le docteur: Salomon. Elle s'approcha doucement de l'homme qu'elle aimait, jusqu'à ce que celui-ci vint la serrer contre lui. Dans un premier temps, Risako eu une crainte, il avait tout de même voulu la tuer... Mais rapidement, cette peur se dissipa et elle se laissa aller entièrement à lui.
Il avait usé du terme "chez nous". La guerre semblait donc réellement terminé cette fois-ci. L'homme aida la Kunoichi à marcher, ils traversèrent quelques rues ainsi, sans prononcer le moindre mots. Risako voulait seulement profiter de la présence physique de son homme, aucune parole inutile, aucune phrase futile, rien... Puis, il arriva chez eux, du moins chez Salomon, mais elle en était sûr cette maison allait devenir la leur ! A peine la porte fut fermé que l'homme embrassa Risako sans aucune retenue. Ils s'aimaient, leurs amours étaient redevenu aussi intense qu'à l'époque. Peut-être même plus. La Cheffe des Kirishitan lui rendit son baiser tout aussi intensément... Elle pouvait de nouveau goutter à la saveur de ces lèvres. Se délecter de l'odeur de son compagnon. Mais surtout, sentir sa présence. Et savoir qu'il l'aimait réellement. Risako le savait, cet éloignement ne ferai que les rapprocher de plus bel. Salomon prit la main de Risako et l'entraîna dans sa chambre. Cela faisait plusieurs mois qu'elle vivait dans l'abstinence, Enfin, elle pourrait de nouveau jouir de son homme. Leurs deux corps allaient s'affronter dans un nouveau duel où les règles ne serait pas de faire souffrir l'autre, mais bien au contraire, de lui procurer du plaisir...
[La nuit passa]
La pièce était rempli d'humidité. Humidité créer par le corps suants des deux amoureux en ébats. Une odeur de sexe imprégnait la pièce. La nuit fut courte en sommeil mais longue en aventure... Le soleil pointait le bout de son nez. Salomon attrapa dans ces bras la femme, leurs deux corps nues, il lui glissa à l'oreille:
« Plus jamais je ne te laisserais être loin de moi. »
Alors, la jeune femme embrassa passionnément l'homme qu'elle aimait tant et qu'elle venait de redécouvrir. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'elle n'avait pas ressenti une telle sensation de bonheur. Ces yeux sombre reflétait la joie qu'elle pouvait vivre en cet instant. Alors, elle mordilla l'oreille du Pasteur avant de lui susurrer:
« Plus jamais... Je t'aime trop pour cela... Salomon !
Tu m'avais tellement manqué... »
Puis, elle ne put s'empêcher de regarder son épaule en lui disant, sans le moindre ton accusateur:
« Notre histoire est marqué à vie désormais ! Tu as laissé une trace de toi indélébile sur moi ! »