Là haut, sur la coline

        Hum, le Kaguya semblait déterminer à ne pas se laisser faire, à peine venait il se libérer de mon emprise d'un bond qui me propulsa une vingtaine de mettre en arrière qu'il enclencha une technique. En un rien de temps, un fouet d'os filait sur moi. Il fallait réagir, vite.

        Quelque murdra, et voila qu'une pluie d'aiguille sortait de ma bouche, droit sur le fouet. Une bonne partie allait s’emplâtrer dessus pendant que le reste filait droit sur mon opposant. Ce geste avait plusieurs objectif, fragiliser le fouet et le ralentir. Les restes des aiguilles qui subitement attaquait le Kaguya, étaient la pour continuer de lui mettre la pression.

        Le fouet, bien ralenti, et presque cassé, arriva à porter de poing. Je lui assenais un coup terrible de la paume de la main et le brisait en deux. MA force était sans pareil, même pour un grand Kaguya.

        Des konoha-jins ici ? Voilà qui était plus que curieux. A quelques jours du sacrifice en plus. Est-ce que cela avait un lien? Je ne perdais pas davantage de temps et me rendais au lieu de rendez-vous, sur la colline. Lorsque j'arrivais, j'eu d'abord l'idée de me cacher quelques temps pour observer ce qu'il se tramait entre Yasuo et Dokho ; était-ce un piège? Je n'entendais presque rien d'où j'étais et la situation commençait à dégénérer. Je décidais donc d'intervenir :

Alors que le fouet Kaguya plongeait sur l'Hokage pour l'immobiliser, celui-ci envoya une salve d'épines de chakra pour contrattaquer. Il devait avoir sous-estimé la solidité légendaire des os Kaguya si il pensait réellement parer l'attaque avec de simples pointes de chakra.

La plupart des épines ricochèrent sur le fouet tandis que d'autres arrivaient droit sur Dohko qui dut faire un bon de coté pour les esquiver. Géné par sa blessure et par ce mouvement, il fut déconcentré ce qui permit à l'Hokage de frapper de la paume de sa main l'arrête du fouet qui fut alors rejeté en arrière.

Dans cette manœuvre, l'Hokage avait surement du se blesser la main mais Dohko ne pouvait pas en être certain. Il tenait toujours fermement son fouet en main mais ne comptait pas s'en resservir tout de suite. L'hokage insistait pour que Dohko s'explique.



Alors que la douleur le lançait au niveau des côtes, il prit une bonne inspiration.



Dohko fit pression de sa main sur sa blessure. Il toisait du regard une autre réaction agressive de l'Hokage quand Gochiro, le vrai Mizukage, intervint.

        Le petit débat « musclé » qui avait commencé entre moi et ce Kaguya avait tourné court. Interrompu par l'arriver impromptu du vrai Mizukage. C'était donc lui, il avait mis le temps. Plus que d'avoir le chef de ces lieux en face de moi, c'est ce que Dohko m'avait dit qui était important. Il avait envie de prendre la place de son supérieur. Intéressant.. Es ce mes mots qui l'avaient troublé à ce point ? Il y a de grandes chances.



        L'idée d'un coup d'état me mettait en joie. Un homme avec tant de haine envers les Hattori, à la tête d'une des plus grande nation armée.. Jouissif.



        Je tournais les talons, je devais laisser ces deux la s'entretenir. La conversation risquait d'être assez mouvementé. J'attendrais impatiemment des nouvelles de ce jeune homme.

        J'attrapais l'épaule du konohajin, quelque peu vexé qu'il parte si tôt après mon arrivée. A peine un regard, à peine une parole. Il me snobait en gros. Je me demandais ce qu'il pouvait bien comploter avec Dokho. Ichiro avait assisté à la scène, il faudrait donc que j'arrive à le faire parler. Je le regardais du coin de l'oeil. Je savais d'avance que ça ne serait pas chose si simple étant donné les tensions entre nos deux clans.. J'avais une impression bizarre. J'espérais que Dokho m'en dirait plus après le départ du shinobi. J'avais donc saisi son épaule, car j'espérais quand même un petit échange avant son départ anticipé.


        Oui cela sonnait un peu comme une menace. Je n'aimais pas trop qu'il se trame des choses dans mon dos, qui plus est aux bords des murs de mon village. Pourquoi donc ce foutu konohajin était-il là? Pourquoi m'avait-il fait demander pour se barrer aussitôt après ma venue. Est-ce qu'on m'avait fait appeler pour écarter des hommes et faire diversion afin que ces deux-là s'entretiennent? J'avais pas mal de questions qui me trottaient dans la tête, je n'arrivais plus à y voir clair.

Dohko profita de ce temps de répit pour s'administrer les premiers soins en arrachant un bout de tissu de sa tunique et en l’enfonçant dans sa plaie pour éviter de perdre trop de sang.

Il écarquilla les yeux quand il entendit que l'Hokage désirait partir. Cet homme était vraiment des plus étrange. Lui, qui voulait absolument rencontrer le vrai Mizukage, voilà qu'une fois face à lui, il ne lui adressait même pas un regard. A quoi jouait-il ?

Cela avait peu d'importance à ce moment là. Dohko devait en effet s'entretenir avec Gochiro de toute urgence.

        IL AVAIT OSE ME MENACER ! Il est fou lui ou quoi ? J'aurais du rester en faite, tout ça pour lui couper la tête. Mais j'avais mieux à faire, hum, pourquoi tenait-il a me retenir ? Cherchait-il vraiment à m'affronter, il se sentait surement en position de force.

        A la base, je voulais faire mine de m'en aller pour pouvoir observer discrètement ce qu'y allais ce passer. Tempis, je savais que si quelque chose de benefique pour mon projet se passait, j'en serais informer. Dans le cas inverse, je n'aurais qu'à revenir ici. Finir le travail.



        J'aurais pu le frapper pour accompagnez à merveille mes mots, mais le provoquer un peu allait me permettre deux choses : Déjà, regarder comment allait évoluer cette situation. Ensuite, permettre à Dohko de se retablir.

J'étais tapis dans l'ombre, depuis bien longtemps... Me faire discret était devenu quelque chose d'assez naturel et puis, on se méfiait peu d'un vieillard comme moi, enfin sauf pour ceux qui pouvait me reconnaître. Je ne comptais pas intervenir à la base de cette drôle de rencontre qui me déplaisait pourtant au plus haut point. Mais vu la tournure des choses, je me devais d'y mettre un halte là assez rapidement. Il avait choisis un bel endroit pour cette rencontre, je me devais de le dire... Je m'avançais alors vers ses hommes, m'appuyant sur ma canne et me positionnant non loin du Mizukage...



Je me grattais la barbichette en regardant Dohko, mon neveu, un opportuniste... Il était doué mais son aveuglement pour certaines chose risquaient de lui porter préjudice. Je m'adressais directement à lui...



Il avait d'ailleurs menacé le Hokage qui s'énervait assez violemment...

Kaguya Mishi était l'oncle de Dohko mais le jeune Kaguya l'avait plutôt toujours considéré comme un second père malgré le fait qu'il n'ait passé que peu de temps en compagnie du vieil homme. Les souvenirs qu'il en gardait étaient tous très agréables et sereins voir très instructifs et épanouissant aussi.





Ces paroles blessèrent quelque peu le Kaguya. Son père n'avait jamais vraiment prêté intention à lui et quand il l'avait fait, c'était pour le ridiculiser ou pour se moquer de lui.



Dohko respectait son oncle - comme l’entièreté du village d'ailleurs - mais très souvent, il se disait que le vieil homme avait des idées bien trop conservatrices. Le temps où les Kaguya pliaient face à la menace était révolu ! Il était temps de se soulever face aux injustices héritées du passé et arrêter une bonne fois pour toute la mascarade que pratiquaient les Hattori sur leur nation.



Dohko regarda tour à tour Mishi et Gochiro.



Et lui aussi d'ailleurs. Dohko souffrait encore quelque peu de sa blessure, bien que légère.

        Les Kaguya avaient le goût du combat, et cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de l'action dans les parages. De plus, les Kaguya avaient repris espoir en Kiri lors du débat de la veille. Débat dans lequel j'avais promis de remilitariser Kiri pour faire front à Kumo. Nous étions des combattants et nous ne sortirons pas des règles du sacrifice pour tomber dans le dictate de Konoha. Je m'y refusais. Nous serions les seuls maître du destin de Kiri.

        Je sortais un os de mon bras pour en faire un sabre et je fonçais sur le hokage pour tenter de lui couper un bras. J'espérais que Mishi et Dokho, voir même Ichiro en fassent de même. Ou les autres ninjas autour de nous qui avaient arrêté leurs occupations pour essayer de savoir ce qu'il se passait. Je n'espérais pas mieux qu'une scène similaire à des chiens enragés se battant avec vélocité pour un simple morceau de viande. A mes yeux, cet homme ne méritait pas meilleurs fin.

        Ce type est fou ? Ou con ? Oui peut être con, c'était le bon terme je trouves. Car oui, il fallait vraiment être con pour déclencher une guerre, comme ça, sur un coup de tête, juste par ce qu'on aime pas « l'atitude ». Enfaîte non, il était lâche, attaquer le Kage d'un village passif alors qu'un autre vous force à faire des sacrifices. Je ne savais pas trop quoi penser, enfin, ce n'était pas trop le moment, je devais réagir à l'attaque, vite.

        La voyant foncer sur moi, j'eu un sourire, il espérait vraiment m'avoir de face, comme ça ? Il est drôle lui, j'étais Hokage quand même, j'avais un minimum de bouteille. J'utilisais ma vitesse pour de déplacer d'un pas sur le coté et lui envoyé un énorme coup de pied latéral. Histoire de le propulser quelque mettre plus loin.

Je regardais la scène paisiblement tout en écoutant mon neveu, il n'avait pas tort dans ce qu'il disait. Paix à son âme, mais mon frère était un imbécile qui n'a jamais regardé son fils, je lui ai toujours reproché cela, mais il n'en tenait pas compte... Je n'allais pas assister la-dessus maintenant, mais il avait raison sur une chose, nous devions changer, faire changer les choses et c'était ici une belle occasion...



Il disait qu'il fallait laisser partir l'Hokage, il avait raison, il ne fallait en rien déclencher plus d'hostilité qu'il n'avait eu et nous devions régler cela entre nous et non en présence d'un konohajin...J'écoutais alors notre cher Mizukage, quand j'entendais ces propos, j'étais profondément déçu et l'ordre qui suivait montré une immaturité encore plus flagrante surtout quand celui-ci fonçait tête baissé sur le Hokage. J'observais toujours la scène, mais je me devais de dire mon mot.



Je plantais alors fermement mon bâton dans le sol et je me défaisais de mon kimono tout en regardant les deux enfant que j'avais face à moi.