Le Kitto voulait répondre, il était vraiment la cible parfaite pour ce tour de passe passe. Il n’avait absolument aucune légitimité ici, et en plein milieu du quartier Chikara, sa sécurité ne tenait qu’à un fil, son courage ne vivait qu’au dépend de sa crédibilité. Plus il parlait, plus c’était simple pour moi de faire comprendre au membre de mon clan à quel point les Kitto souhaitait interférer de partout. L’étau se refermait, quoi qu’il fasse maintenant, le message serait passé.
« Écoutez mes amis, entendez la voix de la paix et de l’apaisement ! Ne trouvez vous pas qu’elle siffle à votre oreille comme le font les serpents ? Sommes nous réellement des shinobis de Konoha avant d’être des Chikara ? Est il comme ça que vous voyez les choses ? A choisir, vous sauveriez un Uzumaki et laisseriez mourir votre frère ? Le village est il plus important que votre famille ? N’avait vous pas le droit d’aimer vos enfant plus que Konoha ? »
J’amplifiais tous ce que pouvait dire ce Kotaro, manipulant chacun de ses mots pour en faire ressortir une faille ou je m’engouffrais. La joute verbale était un art ou j’étais passé maître, formé depuis mon plus jeune âge.
« Les Kitto ont pour seul pouvoir de détruire les nôtres, l’essence même de leur capacité et de nous réduire au silence.. Comment avoir confiance ? Après nous avoir enlevé nos pouvoirs, ils veulent diviser nos famille, au profit du village disent ils.. Ensuite, ce sera l’escalade qui nous mènera à la disparition, comme celle qui a frapper il y a encore peu. Nous sommes fier, ambitieux, comment oser nous réduire en esclavage ?! »
La dernière couche était posé, il ne restait plus qu’à conclure par une sortie théâtrale et le travail serait fait. Aujourd’hui marquait le début d’une nouvelle ère.
« Soyez fort ! Soyez insoumis ! Soyez unis mes frères ! Écoutez le poison se reprendre ! Monsieur nous invite à choisir un chef, n’avons nous pas déjà un leader ? Un leader qui fut trahit par ces meme personnes, abandonné par ceux qui aujourd’hui nous demande d’en élire un nouveau.. c’est donc ça la république ? Éliminer les voix qui s’élève contre le gouvernement ? NOUS SOMMES LES CHIKARA ! NOUS REVENDIQUONS NOTRE TERRE ET NOUS DÉFIONS CE QUI NOUS IMPOSENT LEUR LOIS ! NOS VOIX RÉSONNENT À L’UNISSON ! POUR L’HONNEUR ET LA SURVIE DE NOTRE PEUPLE ! »
Je me retournais maintenant, marchant en direction de ma maison, il n’y avait plus rien à rajouter, le travail été fait, j’entendais si et là des voix s’élever, scandant le nom de Yasuo Chikara ou reprendre la dernière phrase que j’avais prononcé : Pour l’honneur et la survie de notre peuple.