Pluie d'étoile

C'était le début de la soirée et Kanashisa, malgré cette douleur à l'idée de revenir dans sa maison, se dirigea vers sa petite demeure, là où elle habite et que ses parents habitaient aussi, autrefois. Cependant, cette fois-ci, elle avait une raison particulière pour retourner dans sa triste demeure aussi tôt.

En effet, aujourd'hui, un spectacle naturel avait lieu dans le ciel et ce, durant la soirée, accompagnée par sa meilleure amie, soit la Lune. Kana avait accepté d'aider un pauvre vieux du clan d'écrire l'événement dans un cahier. Pourquoi ne le faisait-il pas par lui-même, comme n'importe qui? Hé bien, le vieux Uzumaki était dans ses derniers moments et ne pouvait trop bouger de son lit d'hôpital. Un vieux écrivain qui allait publier son dernier livre, avant de rejoindre l'arche des âmes pour avoir le repos éternel. Il avait rencontré la demoiselle aux cheveux rouges dans l'hôpital justement. Mais.. que faisait-elle dans ces lieux? Hé bien, la kunoichi profitait de cette journée pour offrir des Jacinthes aux malades, leur souhaitant à chacun un bon rétablissement ou, encore, un bon repos. Elle prenait le temps d'écouter les paroles de chaque malade, avant d'offrir la magnifique fleur. Le vieux Uzumaki, voyant la grande adolescente s'occuper du cas des malades et ce, par pure bonne volonté, il demanda à cette dernière une faveur en échange d'une belle récompense. Il aurait aimé regarder le spectacle nocturne, prévu pour ce soir, pour finir le dernier chapitre de son livre, cependant, son corps refusait de l'écouter. Il avait que très peu de temps et ne pouvait pas attendre une année de plus pour revoir la scène. Il demanda alors à la jeune Uzumaki d'observer le spectacle à sa place et de répondre aux questions dans le cahier qu'il pointa sur la table proche de lui. La récompense dans tout ça? Kana aurait l'unique livre écrit de la propre main de l'écrivain et signé par son nom, puis, aussi, quelques ryos. C'était une échange équitable et intéressant, selon la demoiselle, qui accepta la demande sans broncher.

Bref, ayant maintenant atteint le début de la soirée, Kanashisa prit la route pour rejoindre sa maison. Elle adorait se promener dans la pénombre. C'était relaxant et agréable, selon elle, vu que la plupart des personnes étaient rentrées chez eux. Beaucoup de personne craignait la nuit, mais la l'Uzumaki. Bien au contraire! Elle était plus attirée vers l'ambiance de la nuit qui était calme, sans aucun cri ou son nuisible.. rien. Il y avait seulement la nature qui vivait sa vie et la lune qui illuminait le crépuscule pour créer un paysage magistral.

Soudain, alors que la ninja aux yeux rubis était toujours en train de marcher, elle fut aussitôt bousculer par une personne qui semblait masqué. Elle avait, à peu près, la même grandeur que notre protagoniste, sauf que ce dernier était beaucoup plus large qu'elle. D'ailleurs, en même temps d'accrocher brusquement la genin qui frappa légèrement le mur, le mystérieux personnage avait arraché le journal du vieux Uzumaki des mains de cette dernière, ce qui fit réagir Kana instinctivement. Voulant protéger les biens de l'écrivain, elle fit quelques mudras avant de laisser paraître, autour d'elle, des symboles rouges sur le sol et qui immobilisa les pieds du voleur. La kunoichi fixa ce dernier, les yeux légèrement froncé, mais répondit d'une voix monotone, laissant paraître aucune émotion dans sa voix.



Le garçon se plaignit pendant quelques petites secondes, avant de se rendre et de déposer le fameux cahier au sol, devant lui. Il leva ensuite les bras, comme pour montrer qu'il ne fera rien comme coup bas. Cependant, quand l'Uzumaki désactiva son sceau, le voleur reprit rapidement le journal entre ses mains, puis, d'une vitesse hallucinante, partie du côté opposé de la demoiselle. Elle laissa un long soupir d'énervement, agacée par la situation. Heureusement pour elle, un autre jeune, sûrement du clan, à chevelure rouge passait proche d'elle. Alors, sans attendre, Kanashisa tira la manche de celui-ci pour attirer son attention.

        Ce soir-là, l’Uzumaki était dans l’ennui. Que dis-je ? Il était grave dans la merde. Il fallait dire qu’il avait passé sa journée sur le terrain d’entraînement, si bien que le soir venu, il avait fait une véritable Kano ! (Comprendre : il s’est endormi sans même s’en rendre compte). Néanmoins, même s’il appréhendait son retour à la maison, il était plutôt content de soi. Il maîtrisait de mieux en mieux Hataku, son immense lame, et pas n’importe qu’elle lame… C’était une lame qui venait du cœur.



Mais trêve de bavardage ! Avoir un cœur ne sert à rien si l’on est mort, n’est-ce pas ? Et il fallait dire que même la maîtrise de la plus puissante des lames ne pouvait venir à bout du monstre de colère qu’il attendait ce soir-là. Oui, Seitô n’avait peur de pas-grand-chose, mais sa plus grande peur était aussi ce qu’il aimait le plus au monde… J’ai nommé : sa mère !

Elle, qui éduquait le jeune Uzumaki seule avec son frère depuis la guerre civile, elle avait bien insistée sur l’importance des horaires. Le jeune garçon à la chevelure flamboyante pouvait faire ce qu’il voulait, tant qu’il rentrait avant le coucher du soleil. Hors là, le soleil était couché depuis bien longtemps. Il pouvait déjà entendre sa mère hurler de rage, retournant le quartier Uzumaki d’un coup de poële. Oui, elle était crainte même par le plus valeureux membre de son clan lorsque la colère de cette dernière était à son paroxysme. Enfin, à comprendre, elle était impressionnante.

Il lui fallait donc une excuse. Et une bonne excuse, s’il ne voulait pas être enfermé… Avec un collier en cuir, à poil, dans une cave (Je plaisante, cette dernière n’a pas les mêmes attraits que l’auteur pour les jeunes garçons en cuir… /zbaff). Enfin, vous m’avez compris, mieux fallait-il avoir une raison valable.

Et cette raison lui tomba sous le nez lorsqu’il fut stoppé net par un sceau Uzumaki qu’il ne maîtrisait pas encore. Là, il devint blême… Est-ce que sa mère l’avait déjà retrouvé ? Il entendait déjà le doux son angoissant de sa voix avant son hurlement si puissant que l’on aurait dit dopé à l’Onkyôton, disant simplement “Seitô… Mon petit ange... Te voilà…”. Flippant, n’est-ce pas ?

Enfin non, il ne s’agissait pas de ça. Il s’agissait d’une jeune rousse, probablement Uzumaki, demandant à notre jeune Ninja de récupérer un objet volé ! En voilà, une belle excuse ! Et une mission pour la vénérable future fine lame de Konoha !



Avant de se mettre à courir aussi vite qu’une fusée vers l’agresseur. Et il y avait de quoi être surpris. Comment une si petite silhouette pouvait aller aussi rapidement ? Mystère et boule de gomme. Peut-être à force de fuir sa mère ? Qui sait ? En tous les cas, il explosa littéralement l’agresseur à la course, avant de sauter sur lui et de lui mettre… Un coup de boule. Dans le torse.

Le choc fut si intense que l’homme eut le souffle coupé. Sans prendre un instant, le jeune Ninja commença à lui foutre des patates en pleine tronche, avant de le mettre avec violence sur le sol, de s’asseoir sur son dos, et de mettre sa lame sous sa gorge.



De sa main libre, il arracha le bouquin des mains de son agresseur… Évanouie. Puis, il dévoila son visage, montrant celui d’un jeune écrivain à succès. N’étant pas un ninja, il n’avait effectivement aucune chance. Au même moment, la jeune femme le rejoignit, alors qu’il marcha sur l’homme avant de lui tendre son journal volé.



Il prit ensuite une pose fanfaronne, dévoilant son plus grand sourire.



Il fallait dire que sa bonne humeur était désormais rayonnante. La voilà, son excuse digne de lui, un véritable hercule ! La légendaire quête de la demoiselle en détresse !

Alors que la demoiselle au premier passant qui était proche d'elle, la genin avait remarqué, qu'au départ, que le garçon semblait un peu pressé. À moins que c'était son état naturel. En tout cas, vu la tonalité de sa voix et son langage physique qu'il dégageait, l'inconnu avait un caractère totalement opposé de Kanashisa. Il semblait être une personne assez joyeuse, joviale et mordant la vie en pleine dent. Oui, cela était de bonnes qualités, mais il semblait aussi être une personne assez bruyante ou encore, surexciter en permanence, tel un lapin sur Redbull. Après, ceci était seulement une hypothèse, dû à la première impression qui était, très rarement, fausse. Qui sait? Peut-être que le jeune rouquin avait modulé son caractère pour paraître comme un excité de la vie?

Bref, fixant celui que la genin avait accosté, Kana laissa une expression assez froide sur les dires du fameux Uzumaki Seitô. Elle se demandait, mentalement, si c'était une bonne idée, finalement, d'avoir demandé de l'aide à ce dernier. C'est vrai. Il ne semblait pas plus vieux qu'elle et il était, avant tout, une de ces personnes que la demoiselle à chevelure écarlate avait de la difficulté à endurer. Néanmoins, au moment qu'elle se disait ''Oh non putain, une personne qui fait son frais.'', le petit Uzumaki partir à la course, aussi vite qu'une flèche, pour rattraper ce fameux voleur.

D'ailleurs, en parlant de celui-ci, le voleur, voulant vérifier que Kanashisa ne le poursuivait pas, se tourna légèrement et fut surpris de voir qu'un jeune adolescent, touchant quasiment les 145 cm, le poursuivait et courait, étrangement, très vite. Pourtant, il était doué dans la fuite, mais le jeune gagnait dangereusement du terrain et devait réagir vite. Donc, ralentissant la cadence, l'homme à cagoule chercha rapidement sur lui, palpant toutes les poches qu'il avait. Sûrement qu'il cherchait une arme pour le blesser et le ralentir. Après quelques secondes de recherches et de jurons de la part de l'antagoniste, celui-ci trouva un parchemin qui gardait précieusement dans sa poche intérieure droite. Un parchemin qui fit sourire l'homme sous son tissu. Il laissa un petit ''Teeheehee'' passé entre le tissu, puis, se retourna vivement vers l'enfant qu'il le poursuivait, prêt à le marabouter. Malheureusement pour lui, il avait pris beaucoup trop de temps et l'Uzumaki avait gagné énormément du terrain. D'ailleurs, quand le rouquin fut assez proche, le jeune ninja sauta vers le voleur pour lui faire un violent coup de boule dans le torse de ce dernier. Ses yeux s'écarquillèrent soudainement, tandis que son souffle fut coupé par ce coup et un ''NANI?!?'' étouffé raisonna dans les lieux. Il n'eut guère le temps de réagir que le voleur eut, en pleine tronche, une énorme patate qui le fit tomber sur le sol, complètement K.O..En tout cas, en tant que narratrice, j'en connais un qui va être apeuré par des adolescents, surtout roux, et qu'il va sortir un nouveau livre, intitulé ''Nerf this, please.''



Kanashisa, pendant ce temps là, observait l'événement, étonnée que le jeune rouquin fut actuellement capable de rattraper l'homme qui courait, quand même, assez rapidement. Non seulement ça, mais aussi, malgré sa petite taille et son âge, elle ignorait totalement qu'il était aussi.. fort? Peut-être est-ce dû aux entraînements intensifs? Ou encore, par simple talent naturel? Possible.

Bref, voyant que celui-ci avait capturé le voleur, la demoiselle à chevelure de flammes se rapprocha du groupe, puis, rendue proche, Seitô se rapprocha de Kanashisa, tout en marchant sur le pauvre agresseur qui était nul autre que Shinokawa Higa, un jeune écrivait qui avait rejoint les Top-seller récemment. Cette remarque ne manquant point à la demoiselle, qui fit une remarqua d'un ton monotone.



Après ses dires, Kanashisa se retourna vers Seitô qui tendit le journal vers elle. Elle hocha légèrement la tête, pour affirmer que le livre était à sa possession, pour le moment, puis, le reprit entre ses mains. Ensuite, la demoiselle ouvrit légèrement la bouche, voulant remercier l'adolescent aux pupilles dorés pour cet acte de gentillesse. Cependant, au moment qu'elle allait dire ''Merci'', le jeune rouquin bougea étrangement, avant de prendre une pose assez ridicule, un grand sourire aux lèvres. Kana, elle, avait un visage blasé de la situation et aussi perplexe de savoir pourquoi qu'il devait en rajouter comme ça. Son sourcil droit était haussé, tandis que ses bras étaient croisés sur sa poitrine semi-existante, tenant le livre contre son buste. Ensuite, adoucissant légèrement son visage, elle répondit d'une voix calme et un peu plus chaleureuse que tout à l'heure.



La genin soupira un peu, gardant toujours ses bras croisés, avant de reprendre

        « Le théorème de la demoiselle en détresse » aurait été un nom pertinent pour le titre de cette rencontre avec Kanashisa. Enfin, il fallait dire que le jeune Seitô était plutôt heureux d’avoir pu l’aider, et surtout d’avoir une excuse ! Après tout, il lui suffirait d’expliquer ça à sa mère pour qu’elle le pardonne. Et mieux, peut-être qu’elle le féliciterait même !

Le ton grave et monotone de la jeune fille n’entacha pas la bonne humeur du jeune Uzumaki, qui se contentait de l’écoutait dans un grand sourire. Puis, alors qu’elle lui annonçait une dette et qu’il allait lui répondre, une voix familière, et angoissante retentit.



Il blêmit, alors qu’il devenait totalement tendu. Elle était déjà là ? C’était ce qui semblait avoir entendu. Et il aurait pu reconnaître cette voix entre toutes…



Il tremblait désormais comme une feuille.



Elle s’avançait vers lui, alors qu’il se retournait lentement pour découvrir le visage terrifiant de sa mère. Une poêle à la main, en tenue de maison, elle se déplaçait néanmoins avec une agilité propre aux ninjas d’élites, et avec un rythme angoissant. D’apparence, il s’agissait d’une belle femme, dans la trentaine, avec de beaux cheveux rouges. Elle avait un sourire, pourtant, elle dégageait une colère froide.



En quelques secondes, qui semblaient être une éternité, elle était venue devant lui. Puis, elle l’agrippa par le col, avant de hurler, folle de rage.



Secoué dans tous les sens, la mère criait si fort, qu’elle aurait pu alerter tout le village. Puis, elle le lâcha, avant de lui tirer l’oreille.







Elle retourna son visage vers la jeune Uzumaki.



Cela ressemblait plus à une injonction qu’à une invitation.





Elle se tourna vers la jeune femme, en quête d’explication. Il s’agissait là d’un théorème de la demoiselle en détresse… Inversée.

Après lui avoir demandé s'il avait besoin d'un en retour, Kanashisa fixa la réaction du rouquin quand une voix féminine retentit derrière, assez loin des deux enfants. Celui-ci qui était, avant, jovial, souriant et qui semblait fier d'avoir pas aidé, avait complètement changer d'expression. Son visage prit un teint beaucoup plus pâle, laissant un garçon qui était effrayé par cette voix féminine qui semblait familière à la kunoichi. D'ailleurs, par simple curiosité, Kana se pencha légèrement sur le côté droit, fixant derrière le rouquin qui tremblait, maintenant, comme une feuille. Elle apercevait une femme avec une longue, voir très longue, chevelure rouge écarlate avec des habillements d'une femme au foyer et armée d'un poêlon à la main. La demoiselle aux yeux rubis cligna maintes fois des yeux, un peu surprise de voir la fameuse femme, puis, voyant la réaction de Seitô, la genin pointa, par réflexe, derrière le rouquin. Son regard était toujours si peu expression et s'en doutait même que le rouquin avait compris que la personne qu'il craignait était derrière, surtout quand elle le vit se retourner lentement pour faire face à cette personne qui le cherchait. Il n'y avait plus de doutes, c'était bien la mère du jeune Seitô et, malgré que la demoiselle à chevelure de flamme ne l'a jamais rencontré personnellement, Kana avait déjà entendu quelques rumeurs à son sujet. À ce qu'il paraît, la mère de l'Uzumaki avait déjà viré chaque recoin du quartier clanique pour retrouver son fils. Une seule femme avait semé la terreur dans le quartier, ne voulant pas trop défier ou arrêter cette mère folle de rage dans ses recherches. Kana n'avait point la fin de cette histoire, mais elle se doutait bien que ce dernier avait sûrement passé une sale journée après. Aussi, l'Uzumaki entendit des rumeurs sur une famille qui se disputait souvent, surtout la mère qui cri tellement fort qu'on pouvait l'entendre à plusieurs kilomètres. D'ailleurs, beaucoup de personnes du clan et même de passant craignait la mère d'une trentaine d'année, sachant qu'elle avait tendance à avoir le sang bouillait assez facilement. Néanmoins, la genin aux yeux rubis avaient aussi entendu que la jonin éduquait, à elle seule, deux garçons, dont un qui donnait beaucoup de fils à retorde, et faisait aussi partie dans les élites du village. Malgré son fort caractère, elle serait dévouée à la sécurité et à l'éducation de ses enfants. Pour certains, la mère était seulement une folle qui gueule tout le temps, mais trop forte pour riposter à son caractère, tandis que Kana voyait celle-ci différemment. En effet, la kunoichi avait un regard admiratif envers la jônin, car la petite se doutait bien qu'éduquer deux enfants, seule, ne devrait être, en aucun cas, un jeu d'enfant.

Soudain, alors que Kanashisa fouilla dans sa mémoire pour avoir des informations à propos de la femme, une voix puissante et colérique réveilla l'adolescente, qui fixa la scène, un peu surprise et blasée par ce changement d'attitude si soudain. La mère passait un énorme savon aux rouquin, disant qu'il était tard et qu'elle était morte d'inquiétude. Selon ses dires, elle avait déjà averti Seitô qu'il devait rentrer chez lui avant la tombée de la nuit. Elle le secouait de tous les sens, le tenant toujours par le col et gueulait tellement fort qu'un voisin proche du groupe fut réveillé, enragé. Kana et le groupe pouvaient entendre, du côté droit, un homme juré et disait qu'il allait marabouter cette grognasse qui gueulait comme une truit qu'on égorgeait. Cependant, arrivé devant la fenêtre, prêt à lancé son terrible jugement vocal, le monsieur se calma subitement en voyant la demoiselle qui avait déjà ruiné son statue de ninja en combat, lui faisant un coucou de sa main gauche, tremblante. Il disparut rapidement de la fenêtre, marmonnant dans sa grosse barbe épaisse.

Ensuite, alors que la mère de Seitô le lâcha pour tirer l'oreille de ce dernier, Kanashisa fut surprise de la conclusion de cette dernière. Selon elle, son ''petit ange démoniaque'' était en train de draguer la grande adolescente, ce qui était totalement faux. Il était seulement venue en aide et c'était présenté, rien de plus. Hé puis, selon la future eiseinin, elle ne possédait rien pour attirer une quelconque attirance chez quelqu'un. C'est vrai! Malgré ses efforts pour améliorer ses conditions de santé physique, Kana était une grande malade souffrant de la pauvreté. Elle n'était point une personne assez extravagante avec une belle personnalité. De plus, regardant le comportement du jeune Uzumaki, il était clair que Kanashisa n'était point dans les cordes de ce dernier.

Enfin bref, secouant la tête pour enlever ces pensés, Kana laissa tomber son regard sur la mère qui continua à engueuler son fils qui semblait perdre tous ses moyens, puis, soudain, elle tourna son visage vers Kanashisa. Sur le coup, la demoiselle aux yeux rubis furent surprise et inconfortable que la mère la fixe, soudainement, néanmoins, la genin remarqua que son expression du visage était différent. Les traits de son visage étaient beaucoup plus doux, tandis qu'un large sourire se dessinait sur son visage. C'était surprenant comment cette femme était comme le jour et la nuit. Sur cette facette de douceur, la mère du rouquin invita la jeune Uzumaki à venir de prendre un repas dans leur maison.





Ses joues avaient un teint rosé, alors qu'elle laissa une expression de confusion, de surprise, dans son regard grenat. Elle n'était point préparée mentalement que celle-ci l'invite, voir qui l'ordonnait, à manger chez eux, ce qui la fit rougir légèrement par la surprise de son acte. Sous les paroles de sa mère, Seitô avoua qu'il avait aidé Kanashisa et ne l'avait point embêté. Bien au contraire! Cependant, sa mère n'avait guère trop l'air convaincue de sa parole. Peut-être lui avait-il déjà menti plusieurs fois par le passible? Possible. Mais bon, la kunoichi ne pouvait guère changer grand chose, mise à part lui expliquer la raison du retard de l'Uzumaki à sa maman qui attendait, patiemment, ses dires. D'ailleurs, voyant le regard de détresse de l'Uzumaki, Kanashisa hocha la tête, affirmant que le jeune garçon disait la vérité et prit la parole.



Kana pointa du doigt le jeune écrivain qui était encore sonné, avant de soupirer.

        Après avoir fait fuir d’un vieux ninja d’un simple regard assassin, Mako Uzumaki fit un radieux sourire à la jeune Kanashisa. Elle l’écoutait avec attention, et après sa justification, regarda son fils avec un regard sévère.



Ce dernier hocha vivement la tête, positivement. Elle lui ébouriffa les cheveux, et annonça d’une voix douce, mais terrifiante.



Puis changea d’expression.



Puis elle se tourna vers l’écrivain à pseudo-succès.









Et la furie rouge emporta avec elle l’écrivain, qui sombra rapidement dans la disgrâce. Enfin, pour l’instant, l’Uzumaki amena Kanashisa chez lui. Il s’agissait d’une maison moyenne à étage, avec 3 chambres, une salle d’eau, un toilette, un beau séjour avec un coin cuisine et salle à manger, et un petit jardin avec son potager. Rien de bien exceptionnel, mais cet endroit respirer la chaleur d’un foyer.

En entrant, l’Uzumaki annonça :



Puis enleva ses chaussures, les déposant à l’entrée. Puis, il se déplaça dans le couloir, passant devant un autel dédié aux défunts. Et plus particulièrement, celui-ci était à l’effigie de son père. Habilement, il remplaça l’encens.



Il s’occupa rapidement de l’autel, mais pris le temps de prier. C’était son moyen à lui de raconter sa journée à son père, d’entretenir son souvenir, sa mémoire. Puis après, il annonça demanda à sa nouvelle amie.



Il fit un sourire chaleureux à cette jeune ingénue.

La mère de son nouvel compagnon du soir écouta attentivement les dires de Kanashisa. Malgré qu'elle semblait croire aux de l'eiseinin, la mère Uzumaki laissa un regard sévère sur son fils, demandant à ce dernier si ce n'était point des mensonges. Tout comme Seito, Kana hocha légèrement la tête, pour acquiescer la réponse de celui. En sachant ceci, la mère semblait fière que son petit ange démoniaque, comme elle le disait si bien. En même temps, on ne pouvait gronder quelqu'un sur sa bienveillance et son altruiste. Ça serait aussi illogique que de récompenser une personne qui harcèle les autres. Kana savait très bien que, même si les parents pouvaient sembler terrifiants envers leurs propres progénitures, ils faisaient tout pour le bien de leurs enfants. La jeune mère ne semblait point être l'exception à la règle, même si elle semblait être le jour et la nuit. Oui, car, même après avoir une expression douce et une voix calme, cette dernière changea aussi tôt d'expression et de ton. Elle le grondait qu'il arrivait tard apparemment et que cette dernière devait aller le chercher elle-même. La demoiselle aux yeux rubis pencha légèrement sur le côté, en observant la situation, un peu intriguée par ces changements d'humeur, puis, quand la mère Uzumaki partit avec le méchant écrivait, en disant d'être gentil avec Kanashisa à son fils, Kana fixa Seito, un peu froide, mais la voix fut assez douce et sincère.



Malgré son expression du visage qui semblait aussi froid qu'un bloc de glace, Kana avait dit ces mots en toute sincérité. Elle enviait même un peu le Uzumaki. Certes, sa mère semblait tout aussi bruyant que lui, ce qui donnait légèrement mal à la tête de l'eiseinin, mais, au moins, il avait quelqu'un avec qui qui pouvait manger chaque soir, être bordé et consoler quand rien ne va. Kanashisa n'avait plus rien de tout ça, mise à part son petit chaton qui remplissait ses soirées monotones et tristes. Elle observa le sol, pensive, tout en suivant le rouquin jusqu'à sa demeure. Pour n'importe qui, ils trouveraient que cela resterait une maison modeste, mais pas pour la kunoichi qui observa les lieux avec attention. Selon elle, la maison semblait beaucoup plus lumineuse que les autres autour. Était-ce dû aux caractères flamboyants de ces deux Uzumaki? Qui sait. Pourtant, malgré qu'elle n'aimait point se tenir avec des personnes trop bruyantes ou exubérantes, Kanashisa aimait la chaleur de cette maison.

Le cri de Seito réveilla notre protagoniste de sa torpeur, qui sursauta légèrement, avant de copié le garçon. En enlevant ses chaussures, Seito se dirigea vers un autel d'une personne surement décédé. L'eiseinin fut assez surprise de voir ce genre d'Autel ici. Normalement les personnes offrent des tombeaux aux défunts, mais cette famille avait préféré un vase pour son encens. Elle soupira un peu, laissant briller dans son regard un air compréhensif de la situation, puis, alors que ce dernier pria à la fameuse Autel, la demoiselle aux yeux écarlates prit une jacinthe bleue qui restait de sa visite de son hôpital. Ensuite, toujours avec une bonne intention, elle s'approcha du lieu pour y déposer sa fleur, devant l'Autel.



Kanashisa hésita un peu avant de déposer sa main sur l'épaule droite du garçon, la tapotant pour le consoler et lui démontrer sa sympathie envers l'information qu'elle venait d'apprendre. Ensuite, Kanashisa se déplaça pour aller vers le salon. Elle ne voulait point déranger celui-ci dans sa prière avec son défunt. Elle savait comment c'était important, pour un enfant comme elle, de partager ses peines, ses joies, même avec la personne qui n'est plus de ce monde. Donc, pour ne pas trop s'infiltrer chez son nouveau compagnon, Kana prit une place sur le divan familiale de cette maison et attendit sagement que ce dernier finisse sa prière. Quand il revint la voir, Seito lui proposa à manger en attendant surement le retour de la mère, à boire ou même visiter les lieux. Il gardait un grand sourire chaleureux envers la kunoichi à chevelure de flamme, alors que cette dernière le fixa simplement, le visage.



La jeune demoiselle se leva, prête à suivre le shinobi. Néanmoins, fouillant dans sa mémoire, elle se rappelle d'une conversation qu'elle avait eu avec son ami le plus proche. Le jeune blondinet avait bien parler d'un Uzumaki du nom de Seito. Un jeune hyperactif. Peut-être était-ce le même shinobi qu'elle avait devant.

Le geste de Kanashisa toucha énormément le jeune Genin.



L’Uzumaki affichait un sourire triste, empli de nostalgie.



Il fit un sourire à pleine dent à Kana. Avant de commencer à lui faire visiter la maison. Elle était plutôt simple, et d’une propreté surprenante lorsqu’on connaissait la tornade que pouvait être le jeune Seitô. La mère de l’Uzumaki devait être aussi rigoureuse et stricte pour pouvoir tenir un tel rangement en présence d’un jeune adolescent hyperactif. En visitant les différents lieux, si elle était suffisamment attentive, Kana pouvait apercevoir que de nombreuses tâches effectuées par la mère, avec attention et amour, pour rendre la vie de ses enfants un peu plus facile. Des mots, ici et là, des petites notes, des habits soigneusement pliés et rangés. Aucun détail ne manquait, rien ne dépassait, rien n’était laissé au hasard. Si elle tenait ses enfants aussi bien que sa maison, et qu’elle effectuait ses missions aussi bien que son ménage, alors cela devait être une femme terrible.

Ainsi qu’une excellente mère, comme une excellente Shinobi.

Après une rapide visite, Seitô répondit à la question de Kanashisa… À sa façon.



Le flux de paroles de Seitô était si intense, qu’il était difficile même pour le plus aguerri des shinobi de suivre ce flux incessant de parole.



Seitô s’approcha de son réfrigérateur, et proposa :



S’il y avait un autre Sujet que le jeune Shinobi adorait développer : c’était la nourriture. Mais allait-il s’arrêter un jour ? Peut-être que si Kana lui mettait un cookie dans la bouche…

Quand Kanashisa déposa la Jacinthe violette sur l'autel du défunt, le rouquin la remercia pour son geste et expliqua ses raisons pour suivre la voie du Shinobi. Il voulait devenir un héro, comme l'homme qui reposait sur cet autel. Kana, elle, haussa simplement ses épaules, tout en serrant doucement la main sur l'épaule du petit garçon.



Même si la kunoichi ne le connaissait guère personnellement, elle voulait bien lui donner ce compliment qui pourrait, surement, encore plus motiver ce dernier. Certes, aux yeux de certaines personnes, cela pouvait sonner assez faux, mais la grande demoiselle n'avait guère de raison de rabaisser l'Uzumaki. Puis, ce genre de compliment ne pouvait faire grand tort.

Bref, pendant la visite de la maison, Kana suivait son hôte et l'écoutait attentivement à chaque pièce. Pendant ses explications assez bref de chaque pièce, l'eiseinin observa chaque petit détail. Que ce soit la décoration aussi jolie et radieuse ou ces petits mot écrits ici et là, Kanashisa pouvait remarquer et approuver que son hypothèse était une belle réalité. La mère Uzumaki, malgré son tempérament assez changeant, aimait de tout son coeur son fils. Les ondes de chaque mot faisaient illuminer les pupilles rubis de la demoiselle, un peu envieuse de voir une telle attention envers son enfant. Elle aurait bien souhaiter avoir la même attention, avant que ses parents partent à tout jamais...

Après la visite, le shinobi aux yeux jaunes répondit à la question de Kanashisa. Cependant, il ne répondait guère qu'un simple oui ou non. Non, il était une personne exubérante et, de ce fait, il parlait vite. Très vite. Voire, beaucoup trop vite pour la pauvre adolescente qui essayait, malgré elle, suivre la conversation. Hélas, à chaque sujet qu'il rebondissait, les traits du visage de Kana changeaient peu à peu, laissant place à la confusion et la détresse. Au fur et à mesure, son esprit divaguait des paroles de Seito, surpris qu'un jeune de 13 ans pouvait parler autant.



Comme entendu avec son esprit, la jeune Uzumaki fit un hochement de tête, pour confirmer qu'elle écoutait encore.





Kana sortit de son monologue mental et fixa le jeune Uzumaki, légèrement perdue.



Après ses dires, elle soupira légèrement , reprenant un visage froid, avant de reprendre.



Suite à ses paroles, Seitô s'approcha de son réfrigérateur et lui proposa plusieurs petites collations, tout en rajoutant son petit commentaire, sa petite histoire. Il reprit son monologue de plus belle et parlait toujours aussi vite. Cela perturba et agaça légèrement la grande Uzumaki qui fronça un peu les sourcils. Puis, tout en reprenant son expression habituel, elle soupira longuement, avant de décider de se rapprocher du Shinobi. Rendue proche pour le toucher, Kana plaça ses mains sur les oreilles de Seitô, fixant dans ses yeux. Son geste, malgré qu'il était si soudain, était doux, tout comme sa voix.



L'eiseinin glissa doucement ses mains sur les joues du Konohajin, lui créant une bouche d'un poisson nettoyeur par l'occasion, puis, enleva ses douces mains, avant de faire une petite révérence orientale.



Elle se redressa, à nouveau, pour le fixer dans ses yeux jaunes.



La demoiselle, après ses dires, baissa légèrement la tête pour cacher son visage, rosée par la timidité.

Ainsi, Kana racontait comment elle avait rencontré l’autre Genin, coéquipier de la tornade, Chikara Kano, qui deviendraient dans l’année le meilleur ami de Seitô. Par contre, ce que Kana ignorait, c’est que notre protagoniste n’avait aucune notion de médecine. Enfin, notion théorique. En pratique, il savait comment s’occuper de lui-même et soigner les petits bobos. Son entraînement de forcené oblige.



Il n’avait pas connaissance des propriétés ou vertus des racines de Gyseng, mais il se doutait que cela devait être quelque chose de passif, ou pas assez grave.



Avant de repartir dans son monologue de nourriture. Pour le stopper, Kana’ n’opta pas pour les cookies, mais pour une bonne vieille interruption physique en plaçant ses oreilles sur Seitô. Si bien qu’il crût voir se dessiner une émotion colérique sur son visage. D’ailleurs, elle ne s’empêcha pas de jouer avec les joues de l’Uzumaki, qui s’excusait.



Avant qu’elle ne s’excuse de son geste, un peu surprenant. L’Uzumaki se frotta les joues, comme pour les remettre en place, avant d’écouter Kanashisa. Puis, il accrocha un bandeau blanc sur sa tête, comme s'il accorchait un bandeau de ninja.



Il réfléchissait.



Simple, qu’il avait dit.



Puis, il s’afféra à sortir l’ensemble des ingrédients pour ses plats. Kanashisa l’ignorait, car elle n’avait pas l’habitude des portions de la famille, mais le jeune Uzumaki sortait bien plus de nourriture que seulement pour 4 personnes…



Il ria



Enfin, il commença la préparation des ingrédients. Lorsque Kanashisa revint, il lui dit finalement.



Puis fit un grand sourire à Kanashisa. Trop tards pour elle, tout était déjà entamé, et donc, impossible de réparer cette bêtise-là !

Parlant des problèmes de santé du jeune Chikara, Seitô semblait inquiet. Peut-être avait-il peur que ça soit grave ou incurable? Possible. Néanmoins, ce n'était point le but initial de Kanashisa de l'inquiéter. Non, bien au contraire! Elle voulait simplement le mettre en alerte et de savoir qu'il devait prendre une solution pour contré sa narcolepsie et ce, durant les périodes de mission, au moins. Sous un regard malaisé, la jeune demoiselle fit un signe négatif de la tête.



La demoiselle écouta par la suite, le menu du soir. Enfin, c'était plutôt un buffet luxueux qu'un simple souper comme que la kunoichi avait l'habitude de manger. Par ailleurs, le ventre de l'adolescente, qui n'avait point fait défaut d'ici-là, grogna de tout sa splendeur en entendant un tel menu. Kana laissa ses bras sur son ventre, le serrant légèrement, puis, les joues rosées, elle s'excusa de cette maladresse organique. Il était clair, Kana avait faim, mais elle savait très bien qu'elle ne pourrait manger tout ce menu sans exploser son bide.



Sa voix était assez basse, voire quasiment inaudible. Peut-être était-elle gênée à contredire son hôte. Néanmoins, Kana pensait que son ami n'avait pas entendu ses dires, vu qu'il demanda à cette dernière de préparer un thé digestif qui accompagnerait la mousse au chocolat. Sans trop broncher, la kunoichi hocha la tête et pensa aux ingrédients qu'elle allait utiliser pour son thé floral. Cela ne prit guère de temps de décider que son ingrédient principal serait la feuille de menthe. Comme digestif, on ne pouvait avoir mieux et puis, la menthe se mariait assez bien avec le chocolat. Soudian, alors qu'elle allait partir pour chercher les ingrédients, Seitô demanda à la jeune ninja s'il pouvait la surnommer Kana. Elle hocha légèrement la tête.



Sous ses dires, l'eiseinin quitta la cuisine pour aller chercher les ingrédients dans sa propre maison, avant de revenir quelques minutes plus tard, les ingrédients en main. À la différence des fleurs normales, toutes les feuilles et plantes qui étaient présents semblaient beaucoup plus brillants, beaux que la normal. En le fixant un peu, on pouvait voir l'halo de chakra qui les entourait. Kana fit une petite révérence à Seitô et commença à préparer le thé.

Pendant les préparations, Seitô lui avoua que sa mère ne le laissait guère cuisiner tout seul. Kana tourna son regard vers les aliments qui se préparaient au fur et à mesure, puis, en constatant la masse de nourriture qui était sur le plan de travail, elle se doutait bien pourquoi la mère de l'Uzumaki ne le laissait point cuisiner seul. Cependant, maintenant, il était déjà trop tard de l'arrêter dans son élan. Elle espérait seulement que la mère n'allait point les gronder pour leurs méfaits.



Malgré sa timide voix et ces joues rosées, Kanashisa avait osé de demander quelques choses à une personne. Depuis de sa tendre enfance, elle avait toujours été élevée dans le plus grand des respects pour autrui. Cependant, l'énergie naturelle que Seitô dégageait attirait étrangement la kunoichi et elle trouvait que sa façon de parler à ce dernier n'était pas adéquate. Quand il lui répondit à sa question, Kanashisa reprit de plus belle, en se rapprochant du rouquin, toujours aussi rouges des joues.



On pouvait lire sur le visage de la rouquine son inconfort d'être aussi... décidant dans ses choix. De décider sans l'avis des gens. Néanmoins, sa nature altruiste était beaucoup plus forte que son anxiété. Kana ne voulait le laisser seul à cuisiner alors qu'il était une grande aide pour elle.

Sans gêne, et surtout, totalement absorbé par sa cuisine, Seitô n’avait pas entendu l’avertissement de Kanashisa. Si bien qu’il ne répondît qu’à sa demande de tutoiement.



Il souriait à pleine dent à sa nouvelle amie. Lui n’avait pas pris la peine de demander. La jeune fille avait à peu près son âge, donc il n’allait pas la vouvoyer comme il le ferait avec une grand-mère.

La journée avait été longue, et mouvementée après la capture du pseudo-écrivain. Et après l’effort, venait le réconfort. Le réconfort dans une maison chaleureuse et le ventre plein, c’était bien là un des plus grands plaisirs du jeune Uzumaki. Qu’il adorait partager avec les autres, et qu’il espérait partager avec Kana.



En quelques secondes, Seitô se transforma en chef cuisinier, et expliqua à Kana comment travailler les ingrédients. Il était plutôt doué pour aider lors des combats, même s’il était piètre professeur pour la théorie. Heureusement, il se contenta de montrer à Kana, de lui laisser faire et de la corriger si besoin, puis de s’atteler à une autre tâche. Sauf que le jeune Uzumaki était joueur. Alors lorsqu’il s’occupa de la chantilly et qu’il vit Kanashisa aussi occupé avec la mousse au chocolat…

Sa main récupéra la cuillère qu’il plongea dans le blanc en neige, et il fit la catapulte pour envoyer la sauce en pleine tête de Kanashisa. « Goal ! » s’écriat-il lorsqu’il vit son stratagème réussir.



Puis, il se cacha derrière le plan de travail. L’heure du combat était venue !